Bonjour
Pour permettre d'expliquer le choix des Contour 3.0, il faut se remettre dans le contexte de l'époque de leur achat et de ce qui était disponible.
En décembre 1997 et jusqu'au printemps 1998, j'avais visité plusieurs magasins Hifi de la région dans le but de remplacer mes Jean-Marie Reynaud Opus, puisque le fabricant que j'avais contacté ne pouvait pas me fournir une paire d'Offrande dans autre finition que celle qui était commercialisée.
Au terme de mes pérégrinations qui avaient pu me mener jusqu'à Montpellier pour écouter les excellentes colonnes Mulidine Rhapsodie de monsieur Rochet et après en avoir écarté beaucoup d'autres dans cette gamme, notamment les Apertura Signature écoutée à Nice en comparaison directe avec les Dynaudio et les électrostatiques Martin Logan, à peu près dans cet ordre, j'avais finalement retenu, les Mulidine, Martin Logan et les Dynaudio d'un prix assez proche.
La plupart des écoutes avaient été effectuées avec le concours de ma femme qui a longtemps beaucoup entendu des pianos droits, à queue ou de concert et comme j'écoute beaucoup cet instrument, le choix s'était donc porté sur les Contour 3.0 avec lesquelles les panneaux électrostatiques n'avaient vraiment pas pu lutter, malgré la présence d'un transducteur dynamique pour le grave et même si j'aurais bien aimé les avoir pour le reste de ce que j'écoute. Résultat, un premier compromis.
Il me restait donc à prendre la décision de faire venir les Mulidine de Montpellier ou directement de chez le fabricant qui m'avait proposé d'adapter son filtre acoustique aux caractéristiques de la pièce et à mes souhaits. J'avoue que cette solution me plaisait beaucoup, parce que nous avions apprécié ces colonnes et parce que l'on a rarement l'occasion d'être en contact direct avec un concepteur d'enceinte aussi passionné (ce fut également le cas avec Jean-marie Reynaud lorsque j'avais souhaité savoir si notre peintre pouvait repeindre les Opus en blanc alors qu'elles étaient couleur coquille d'œuf d'origine).
Toutefois, comme les dimensions des Rhapsodie qui comportaient quatre HP étaient plus importantes que celles des Contour qui avaient de surcroît l'avantage d'être disponibles dans le département : nouveau compromis waf en faveur la paire danoise qui s'était retrouvée en finale.
Cela dit, la RF de ces Dynaudio est extrêmement linéaire, elles furent un des premiers modèles grand public de la marque, sinon le premier, à s'émanciper du son des précédentes que j'avais toujours trouvé bonnes mais bien trop réservées. Bien alimentées, les différences sonores ne sont pas si importantes avec le 009 sur les critères principaux de justesse des timbres, de la dynamique et de l'équilibre général.
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https://www.stereophile.com/content/dyn ... ker-page-3Elles le sont encore moins avec le OK3D V3 et encore moins encore avec le OK3D V2 dont il n'est pas impossible que quelques exemplaires soient bientôt proposés à ceux qui pourraient le souhaiter (en rappelant la contrainte de la polarisation 250 volts).
Alors, concernant le OK3D V3 s2 et le 009 sur l'amplificateur Stax SRM-727 II qui peut être envisagé sans aucun problème avec le casque d'Olivier après la dernière comparaison collective (il suffit de monter le bouton du volume de 4,5/5 sur 10 à 6,5/7 puisque le rendement du OK3d est inférieur à celui du 009). Soit avec l'adaptateur biais BA-V1 qui réduit la tension à 500 volts ou directement sur le 727 (580 volts) si le câble du V3 est équipé d'une connexion Stax. Je ne saurais ajouter autre chose à ce qu'en a dit très récemment Philippe_Rayphi et mon écoute d'hier soir du CD Sacrum Convivium que vient de m'offrir Igor Kirkwood le confirme encore.
Toutefois, si cette performance est excellente, celle du Stax l'est encore davantage sur le plan de la vitesse et de la vie supplémentaire qu'il insuffle à la musique. Ce qui provoque des sensations encore plus proches de celles ressenties en concert lorsque l'on se trouve près de la scène. Ce qui est également le cas de l'Utopia par exemple. Ce à quoi il est très utile de rappeler que ce peut être perçu comme une grande qualité et ne pas forcément plaire à d'autres oreilles. Et, dans ce cas, le superbe consensus proposé par les OK3D V3 s2 et à un degrés moindre le V2 (légèrement moins résolvant, rapide, plus conciliant et doux sur l'aigu)...
Maintenant, voyons les choses sur un plan plus général. Nous savons tous que le casque parfait n'existe pas encore. Que nous n'écoutons pas tous les mêmes musiques (style / nombre d'artistes) . Que nos attentes ne sont donc pas identiques et que des différences d'appréciations peuvent également exister lorsque les mêmes conditions semblent être réunies pour faire unanimité.
Bonne journée.
