SEM a écrit:Joich a écrit:60 ans de nucléaire en France. 0 mort.
La sécurité est bonne aussi bien pour les salariés que pour les riverains.
l'écologie politique...
faudra un jour analyser le fait que dans un pays comme l'Allemagne, cet activisme ait conduit à l'abandon des centrales nucléaires pour celles à charbon...alors que le principal problème environnemental est l'émission de CO2...
Le nucléaire c'est pas top à long terme, et cher et compliqué, avec pas mal de risque en cas de gros problème... mais les centrales à charbon c'est mauvais dès le court terme! A choisir, au niveau écologie, le nucléaire est largement meilleur. Même les écolos le reconnaissent maintenant.
Par contre, en cas de risque, on ne joue pas avec. Fessenheim depuis 15 ans:
2005
Le 29 septembre 2005, lors du déchargement du réacteur no 1, un essai mal conçu de décharge de batterie électrique a induit une coupure de courant sur un tableau électrique, causant conjointement un arrêt des pompes du système de refroidissement de la piscine de stockage du combustible, la perte du moyen de mesure de la réactivité, et la perte du moyen de mesurer le taux de bore dans le réacteur. Cette anomalie a été classée au niveau 1 de l'échelle INES75.
2009
Le 27 décembre 2009, des débris végétaux ont bloqué le système d’alimentation en eau de la centrale, ce qui a entraîné une réduction des débits dans les circuits de refroidissement. C'est pourquoi l'arrêt pour travaux de maintenance du réacteur no 2 a dû être prolongé d'urgence. Cette anomalie est classée au niveau 1 de l'échelle INES76.
2010
En 2010, Fessenheim a enregistré trois anomalies de niveau 1 sur l'échelle INES77.
2011
En 2011, une erreur d'opérateur conduit à un arrêt automatique d'un des réacteurs. Incident de niveau 1 sur l'échelle INES78.
2012
Le 25 avril, un départ de feu a touché un matériel de refroidissement de l’alternateur en salle des machines. Une trentaine de pompiers sont intervenus, les gendarmes du peloton spécialisé de protection, qui surveille le site et ses environs, et ceux de la brigade de Blodelsheim ont également été mobilisés79. L'incident n'a fait aucun blessé et n'a pas affecté la production d'électricité selon EDF80.
Le 8 mai, le réacteur no 2 s’est automatiquement arrêté en raison de l’échec d’un essai d’îlotage81.
Le 5 septembre, un dégagement de vapeur d'eau brûlante lors d'une injection de peroxyde d'hydrogène dans un réservoir proche du réacteur no 1 fait deux « blessés légers » et déclenche l'alarme incendie82,83. Après contrôle médical, les deux personnes concernées ont pu reprendre immédiatement le travail84.
2013
En février, plusieurs centaines de manifestants pour et contre la fermeture de Fessenheim se sont rassemblés à Colmar, lors de l'ouverture de la Commission locale d'information (CLIS)85.
En juillet, le réacteur no 2 est arrêté automatiquement à la suite de l'arrêt d'une pompe du circuit primaire86.
2014
Le 18 mars, 56 militants Greenpeace de « 14 nationalités différentes » ont occupé la centrale pour dénoncer le « risque que fait courir le nucléaire français à l’Europe entière ». Une quarantaine ont réussi à entrer en zone protégée, la quasi-totalité ont été interpellés87, puis condamnés pour violation de domicile à deux mois de prison avec sursis88
Le 9 avril, le réacteur no 1 est mis à l'arrêt en raison d'une fuite détectée dans sa tuyauterie d'alimentation en eau89. L'incident est classé au niveau 1. En mars 2016, les médias et autorités allemandes signalent qu'en fait la situation est devenue hors de contrôle et qu'il a fallu arrêter le cœur en urgence avec une solution borée. L'ASN répond alors que la situation est restée sous contrôle tout en admettant l'usage de la solution borée90
Le 18 avril, le réacteur no 2 est arrêté à la suite de la fermeture intempestive d'une soupape qui règle l'arrivée de la vapeur sur le groupe turbo-alternateur. Les deux réacteurs de la centrale sont alors à l'arrêt89.
2015
Le 28 février, EDF communique qu'un défaut d'étanchéité sur une tuyauterie a conduit à l'arrêt du réacteur no 191. La salle des machines est inondée par plus de 100 m3 d'eau, ce qui éclabousse un circuit électrique et déclenche une alarme en salle de commande. Le 5 mars, l’Autorité de sûreté nucléaire réalise une inspection, qui met en évidence un manque de rigueur dans le processus de traitement des écarts et la prise en compte du retour d’expérience. Quelques minutes après l'inspection se produit une seconde rupture de canalisation sur la même tuyauterie que le 28 février. Lors de cet incident, le personnel croit qu’il s’agit d’un essai de sirène et n'évacue pas92.
Le tribunal de police de Guebwiller, puis la cour d'appel de Colmar condamnent EDF à 7 000 € d'amende pour sa mauvaise gestion de l'incident93. Le pourvoi en cassation d'EDF est rejeté94.
2016
Le 13 juin 2016, EDF a procédé à la mise à l’arrêt du réacteur 2 car l’ASN a suspendu le certificat d’épreuve du générateur de vapeur affecté par une des irrégularités détectées dans l’usine Creusot Forge d’Areva95. Greenpeace porte plainte car EDF aurait tardé à déclarer l'anomalie à l'ASN, en la dissimulant pendant un mois entre mai et juin 2016. Le parquet de Paris ouvre alors une enquête préliminaire96.