Allez hop...on cuisine ! (menu en première page)

[bgb]

On peut parler nourriture et non plus de savoir qui a été le plus misérable de tous ?

Bon, j'ai plein d'avocat au frigo. A part du Guacamole, je peux en faire quoi ?

En salade avec du riz,tomates crevette,oeufs durs,thon,morceaux de poulet ....du classique

[Robson5]

Un masque?

[Keron]

Bof pour la salade. Le masque... euh...

Vous n'avez pas d'idées pour changer ?

[Robson5]

Le masque à l’avocat c’est un must.
Pour ta chère et tendre.
Un ceviché. Des tartes. Aux crevettes. En makis....

[papinova]

Moi non plus.
Pas riches ,pas pauvres,pas miserables.
Phil,il est de bon ton de s’inventer une jeunesse misérable mais digne...

Comme il est de bon ton de s'inventer une retraite misérable car accablée d'impôt... c'est ce que te ressortira un jour la jeunesse de demain...
Mais pour ta gouverne, je n'ai pas eu de jeunesse ni d'enfance misérable, j'ai eu la chance d'avoir eu accès aux HLM qui nous ont redonné une certaine dignité... un paradis à l'époque, l'accès à l'hygiène (entre autre) ce qui peut paraître complètement débile aujourd'hui... car entre 1950 où je suis né (48 exactement) et 1960 où tu es né, il y a un monde que tu n'as pas pu connaître... et cette époque a été très dure pour nos parents... c'était ce que je voulais dire... Des quiproquos peuvent naître parfois avec des idées préconçues... et c'est bien dommage...

[Keron]

La bassine en zinc où toute la famille se lavait à l'eau chauffée sur le poele à bois. Le cabane au fond du jardin sans smartphone pour s'éclairer. Les oeufs frais que l'on allait retirer tous les matin sous le cul de la poule. Le bon lait frais tiré au pie et ramené dans sa laitière avec la poignée en bois, avec son flanc tiède qui frottait sur ma cuisse. Toute ma jeunesse
Mais je ne trouvais pas cela misérable. Je trouvais cela formidable

[Robson5]

mes souvenirs de gosse c'était ma mère qui lavait le petit linge au baquet avec sa planche en bois et son battoir.
le bus qui vendait son épicerie en faisant le tour du quartier, le vieil arabe avec ses deux chiens qui se tirait péniblement sa chariotte pour vendre ses fruits et légumes. les immeubles autour de nous qui se construisaient.

les draps qui bouillaient à la cave dans les grands chaudrons, ça puait et il faisait une chaleur pas possible, le poêle à bois. mon père qui gueulait qiuand la bouffe n'était pas prête.
la première chaine TV en noir et blanc. mon père qui rentrait tout noir de son travail quand il avait déchargé du charbon et qu'il en ramenait.

je percevais déjà le désespoir de ma mère suspendue au droit et devoirs de coucher quand mon père en avait besoin. Elle qui pleurait quand il n'était pas là. le martinet cinglant de ma mère et les coups répétés de mon père alcoolisé.

je suis né en 1963, ce n'est pas si vieux que ça.

[Keron]

Les vieux fours à bois, cela me manque

[papinova]

La bassine en zinc où toute la famille se lavait à l'eau chauffée sur le poele à bois. Le cabane au fond du jardin sans smartphone pour s'éclairer. Les oeufs frais que l'on allait retirer tous les matin sous le cul de la poule. Le bon lait frais tiré au pie et ramené dans sa laitière avec la poignée en bois, avec son flanc tiède qui frottait sur ma cuisse. Toute ma jeunesse
Mais je ne trouvais pas cela misérable. Je trouvais cela formidable

Une famille de cinq personnes dans les années 50 dans une chambre à coucher de 20 m2. Lit des parents au milieu, lits superposés et une cuisine de 15 m2 avec poele à charbon... et dans un coin le dernier né qui dormait dans son landeau... c'était pas la misère mais ça y ressemblait (bien sûr, il y a pire, toujours pire). Eau froide et les wc dehors pour plusieurs familles, fallait y aller avec son seau... Ca c'était juste avant de rejoindre le "paradis" appelé HLM dans les années 58... donc les trente glorieuses dont on nous rabat les oreilles ne sont venues qu'après avoir connu cette précarité... Je dirai que pour certains qui avaient vécu cette période, les trente glorieuses étaient un peu méritées et ils n'ont pas attendu qu'elles leur tombent dans le bec... il a fallu bosser un peu plus de 35 heures... J'ai beaucoup de souvenirs de cette période puisque je suis l'aîné de 5 enfants mais j'avoue ne pas en avoir souffert et pour cause, je ne connaissais pas autre chose que ce monde-là... Aucun misérabilisme là-dedans, juste la réalité d'une certaine période d'après-guerre... Certains soucis d'aujourd'hui sont donc pour moi, à relativiser...

Désolé pour le HS... Je m'arrêterai là...

[adpcol]

Moi non plus.
Pas riches ,pas pauvres,pas miserables.
Phil,il est de bon ton de s’inventer une jeunesse misérable mais digne...

Comme il est de bon ton de s'inventer une retraite misérable car accablée d'impôt... c'est ce que te ressortira un jour la jeunesse de demain...
Mais pour ta gouverne, je n'ai pas eu de jeunesse ni d'enfance misérable, j'ai eu la chance d'avoir eu accès aux HLM qui nous ont redonné une certaine dignité... un paradis à l'époque, l'accès à l'hygiène (entre autre) ce qui peut paraître complètement débile aujourd'hui... car entre 1950 où je suis né (48 exactement) et 1960 où tu es né, il y a un monde que tu n'as pas pu connaître... et cette époque a été très dure pour nos parents... c'était ce que je voulais dire... Des quiproquos peuvent naître parfois avec des idées préconçues... et c'est bien dommage...

Née en 55.
Phil

[papinova]

Age qui correspond au p'tit dernier du landeau dans la cuisine dont je parle au-dessus...

[adpcol]

Tu as l’age de mon frangin
Phil

[brugam]

Il faudrait créer un sujet "nostalgie" ou "était-ce mieux avant ?" enfin, quelque chose dans le genre...
Né en '56, je me reconnais dans ce qui est décrit, mais si je me mets à la place d'un p'tit nouveau qui viendrait pour avoir de bonnes idées de recettes, je me demanderais où je suis tombé, qu'est-ce que les propos tenus auraient à voir avec le thème de ce topic
Ce qui ne m'empêche de vous adorer
Prenez soin de vous et de vos proches...

[adpcol]

Oui chef !
Phil

[papinova]

Aujourd'hui, petite visite chez des copains Ariégeois au Mas-d'Azil et dégustation d'un large échantillon de fromages locaux... Que du bon... un vrai régal qu'un repas rien qu'au fromage et quels fromages... avec un Grave et un Saumur-Champigny pour faire glisser... Le copain, directeur au Conseil Général d'Ariège qui est un véritable connaisseur de sa région et de ses produits, nous a guidé par étape dans la dégustation... Quel plaisir... et pour couronner le tout, un petit plongeon dans sa piscine à 19°, plus agréable pour moi que les 30° de celle de mon fils... Bref, je ne me suis pas ennuyé un seul instant... visites du fameux producteur de graines Kokopelli et des lacs environnants... Une vraiment belle région à visiter...