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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

Olaf Stromberg. Le plus grand cinéaste de tous les temps !

Message » 18 Juin 2020 23:29

Le jeune Eric nous interroge par courrier.
Bonjour, j'ai 45 ans et j'aimerais beaucoup savoir comment qu'on fait une transpositions. Merci.


Cher Eric, ton interrogation en dit long sur ton questionnement et nos pages sont également à la disposition de celles et ceux qui veulent cheminer dans le savoir. Plumeau, il n'y a pas de réponse unique. Différentes solutions peuvent amener au même résultat. Ceci doit te rassurer.
Olaf Stromberg s’imprègne puis segmente. Il est plus facile d'appréhender une globalité en sectionnant pour reconstituer. C'est aussi une des raisons pour laquelle monsieur Lego est parti de la brique pour te permettre de fabriquer ton petit château.

Pour réaliser Il était une fois dans un pays lointain Olaf stromberg s'est intéressé au livre de monsieur Bash. Puis, car il est fignoleur, il s'est plongé à la racine de l'oeuvre : un chant de bistro irlandais. Puis, il s'est muni d'une feuille de papier, plus exactement un coin de nappe, pour y noter des éléments éparses et chronologiques.
Bien plus tard, après énormément de ratures, il réalisera des chapitres, de plus en plus précis, y adjoindra des dialogues et mettra tout cela au propre. Les anciens auteurs procédaient déjà ainsi et il n'y a guère que notre époque assistée par ordinateur qui ne conserve plus trace des errements liés au chose de la pensée.
Aujourd'hui les brouillons disparaissent dans la corbeille numérique et le néophyte du futur imaginera peut-être - à tort - que la dernière mouture était aussi la première. Olaf ne jette rien et je t'offre son premier jet qui te permettra de suivre le processus de création.

Note importante : Il a essayé dans sa transposition de respecter l’esprit du patois original irlandais (un mélange de Celte et de bière) ainsi que la poésie si particulière au fier peuple irlandais. La chanson est fort antienne, elle était paraît-il, déjà hurlée en 1014, durant la bataille d’indépendance de Clontarf. Certains mots sont incompréhensibles et ont été remplacés dans la traduction par des phonèmes ou de la poésie approchante. (travail réalisé par un linguiste qualifié en langue biéro-celte)

Oh Nérisson, Ooooh Nerisson, kiné à l’arrêt, A l’chemin vair la maison. Ta té pikon, et pi ta ton muzon qui reniflant l’aironbion. Kiné à l’arrêt, pas tinquiet le nérisson. A gad’ y’a elle, si cé pas mignon.
Ayé Nérisson, et tes peti patons, qui t’emmènent à la maison. Téfépa nécrazé piti nérisson. A gad’ fébo. En route piti nérisson va vite à la maison.


Premier plan. le personnage, zen, solitaire, peu bavard, mystérieux, patient...
Un train, une très petite gare de province. Vue sur le quai. Découverte d’un homme seul, costume de bonne coupe avec ses deux valises posées de part et d’autres. A l’arrêt. L’air étranger au paysage. Il hume l’air. Attitude indéterminable. Indifférent ? Derrière lui, le train. A l’arrêt. Des gamins aux vitres l’observent.

Après un long moment de pause il marche vers la sortie. (travelling puis plan séquence).

Ici, Appuyer sur la solitude : silence général sauf le bruit de ses pas qui résonnent dans le hall d’accueil. Porte qui grince un peu... Une jeune fille devant lui, belle, en robe fleurie, mains encombrées. Il pose les valises, lui ouvre la porte, silencieusement, pour l’aider, elle lui sourit, s’éloigne. IMPORTANT : Le bruit de ses pas résonnent à présent, différents, + « clic clic clic » que les siens, + féminin. Moment de suspension du temps. Redémarrage.

On enchaîne. Notion du temps qui a passé, images, souvenirs…
Sortie de la gare. Hèle un taxi. Donne une adresse. Bagages dans le coffre, s’installe derrière. Le chauffeur veut faire la conversation, le passager reste muet, digne, imperturbable. Insensible aux civilités, il observe le décor environnant. S’en ré-imprègne. S’en délecte. Plan sur des enseignes de magasin, sur les maisons et immeubles qui défilent, puis sur la route.
Premiers plans / décor enseigne par vitres latérales arrières interposées, puis par reflet sur parebrise, distanciation...
C’est le printemps, à présent la campagne. Alternance Nature & maisons. Halo du soleil. L’auto radio balance des infos locales et la météo : beau temps en prévision. (chroniqueur accent bizarre et bégaiement un peu gauche et décalé mais sans caricature excessive).
Le chauffeur se retourne « on a de la chance avec la météo, hein ? » re-silence. La petite ville fait rapidement place à une très petite route campagnarde gravillonnée. (vue sur pare brise avec alternance de reflets, chatoiements printaniers) Faire BEAU !!! bain de jouvence, contraste avec grisaille de la gare et du début.

Ici Séquence clin d’oeil. Le taxi fait une petite embardée. Le chauffeur râle « connard d’animal… ». Le touriste, bousculé, sort de sa rêverie et vite, force le conducteur à s’arrêter. Puis descend du véhicule, marche quelques mètres en arrière et prend précautionneusement l’animal, un hérisson, dans ses mains pour le poser à l’abri de l’autre côté de la chaussée. Il revient vers le véhicule, mais paye la course. Il a reconnu l’endroit. (vue sur un arbre remarquable, un détail du paysage Voir en repérage) Il décide de continuer à pied. Il fait beau, chaussée bordée d’arbres d’où darde le soleil par les trouées des feuillages bien verts. (cadrage toujours vers le ciel en contre plongée façon Mellick, promenade, alternance ombrage clair et lumières, un peu de vent, musique douce mélopée guitare acoustique ? Voir avec Iggy). Sérénité. Bruit de cloches au loin ? Gaffe au cliché, éviter

Virage, (arrêt brutal de la musique) vue sur un village à proximité immédiate, ciel bleu à présent, terrain dégagé. Plan rapproché sur le panneau « Hofstetten ». Pose des deux valises. Arrêt. Vue sur Maisons colorées, jardinet, ambiance le temps n’a pas d’influence ici. L’étranger est repéré par différents personnages, jardinier avec cisaille à haie, femme derrière le rideau d’une fenêtre, voisins qui cessent momentanément leurs discussions l’air de s’interroger sur l’homme à valise.

Oh Nérisson, Oh Nérisson. kiné à l’arrêt, devant lé pété gamay (ou Gamoëy ? Ou plus probablement gamin ?). A t’voye plus grand que t’neye. ( 2 x). Té pa ninkiè, tapa fé nécrazé.

Scène des gamins : Des gamins piaillent, le croisent. Eux ne semblent pas s’occuper de lui. Il les suit du regard, pantalons courts, 3 garçons, une fillette, canne à pêche et fanfaronnade. Ils s’éloignent, Le plus âgé soudain se retourne lui jette un regard quasi adulte. Croisement de regards pendant 3 secondes. Puis il court pour rejoindre ses copains.
TRES IMPORTANT le regard : le gamin n’a pas froid aux yeux. Quasi une connivence momentanée. Hors du temps et de l’âge et du lieu. Lui - surpris du regard - le soutient néanmoins. Etrange sentiment d’identification réciproque. TRES IMPORTANT : la transposition doit fonctionner dans les deux sens, jeune-adulte, adulte-jeune. Deux questionnements se chevauchent. Revoir la séquence Tati et galopins. Notez emplacement de la caméra, copier. Plan large… voir pour un contrebalancement discret et anodin dans le décor . peut-être pas.

Oh Nérisson, Oh Nerisson. Kiné à l’arrêt, té t’arrivey, mais la port’ è fermeille. Va donc tobistro, boyre un peti cafey’ (solo de cornemuse)… Oh Nerisson, Oh Nerisson. Té pa fé nécrasé.

Magasin de pêcheurs, vitrine avec promos, puis une maison mignonne en bois panneau Bread & Breakfast. Il entre. Personne / écriteau « Back Soon ». Il pose les valises dans le vestibule et ressort. Bistro à proximité.

Plan bistro : 5 consommateurs, la soixantaine grisonnante, joyeux. les conversations cessent dés qu’il rentre. Il va au bar commande un café à la jeune serveuse, étudiante, métier d’appoint. Il s’enquiert sur le Bread & Breakfast. La serveuse a vu passer sa Volvo, elle ne va pas tarder. Sans doute quelques courses alimentaires. Café allongé, pas expresso. Gros Plan (?) plan serré (?) sur gouttes qui tombent inexorablement. Eviter effet Almodovar, cafetière rustique, un peu tâchée. Puis pendule murale. Inflexion sur la notion du temps. Les conversations ont repris. Journal posé avec gros titre « Back in Town » IMPORTANT : METTRE UN SOLO DE CORNEMUSE !!!!!!


Voilà, cher Eric, une transposition au cinéma, c'est ça. Là tu assistes au premier jet des cinq premières minutes du film...
peg-harty
 
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Message » 19 Juin 2020 8:53

Sans vouloir trop dévoiler l'intrigue, ce film faussement naïf contient une clé importante que Peter Bash (1910 - 2005) désirait transmettre à tous les enfants du monde. C'est ce mystère, déjà présent dans son livre, qui avait conduit Olaf à le rencontrer et à lui proposer la co-réalisation.
Peter, né avant la première guerre mondiale, revenait de loin. Âgé de 29 ans au moment de la deuxième guerre il s'est retrouvé en pleine tourmente, obligé de se dépatouiller dans une situation qui échappait à toute rationalité. Comme tous les autres on le sommait de choisir un camp mais sans lui laisser véritablement de choix. La logique était devenue celle de la bataille. C'est elle qui fédérait à présent l'humanité, La neutralité n'existait plus ni davantage les bons sentiments.
Pendant quelques années le pompon sera actionné par des forces destructrices et personne ne pouvait quitter le manège. Pire, personne ne songeait à le quitter, malgré la nausée. car Il y avait, comme sur tous les éléments de fête foraine des images hypnotiques mais l'annihilation de la volonté servait ici de bien sombres desseins très éloignés des jeux d'enfants.
Sa profession (commercial dans l'acier) lui autorisait de fréquents déplacements dans une Europe dévastée mais les carnets de commande étaient pleins. Pendant quelques temps, fort croyant, il se pensait à l'abri. Mieux, il voyait presque une main divine lui accorder une prospérité sur les décombres de stupides marionnettes qui méritaient probablement leur funeste destin. Heureusement pour lui, même si le mot est atrocement mal choisi, un jour, il allait assister à une scène d'un tel machiavélisme que toutes ses suppositions s’effondrèrent en l'espace d'un instant. Il venait de réaliser que ce qu'il attribuait presque à une félicité était en réalité une épreuve dont l'issue lui serait peut-être fatale. Sa réaction quoique tardive fut exemplaire. A partir de ce jour - discrètement mais efficacement - il mettrait toute son habileté et sa grande intelligence à contre-carrer ceux qui avaient voulu le piéger et sceller son destin.
Encore aujourd'hui en 1990 Il n'aime pas évoquer ce passage difficile qui aurait pu lui coûter ce qu'il avait de plus cher. Ce long métrage allait lui permettre, tout en bonne humeur, de transmettre une vérité dont il connaissait le véritable prix.

NDLR : Olaf et lui restèrent amis jusqu'à sa fin en 2005. Parfois ils éclusaient de bonnes bouteilles, souvent ils s'entraidaient, toujours ils s’appréciaient.
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Message » 19 Juin 2020 12:17

L’ordinateur fou. (1990)

Long métrage 35 mm (couleur) – comédie fiction réaliste - Durée : 1 H 40 mn.
Réalisé par Olaf Stromberg avec Tom Hanks, Mel Gibson, Michel Galabru, Alain Delon, Nathalie Roussel et la famille Packman.

Synopsis : Une équipe, précédemment conceptrice de jeux vidéos, programme un système d’exploitation très original et gratuit : le G.O.S. (Global Operation Systeme) Il est vite adopté par les particuliers, puis les entreprises. mais les utilisateurs ignorent sa véritable nature. G.O.S. est très farceur. Très joueur. Et surtout très intelligent. Ils sont nombreux à présent, dans toutes les maisons, dans toutes les institutions, ils aiment et veulent jouer, mais les pions… c’est nous… nous tous…
peg-harty
 
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Message » 25 Juin 2020 9:58

Bien cher et trop rare peg-harty,

Quel plaisir de retrouver la suite de la mise en perspective de la folle carrière d'Olaf.

Il était une fois dans un pays lointain est de loin la meilleure adaptation de livre basée sur l'histoire d'un hérisson et écrase (peut-être le terme est-il mal choisi) même les films basés sur l'histoire d'un hérisson tels que le court-métrage Vis ma vie de hérisson - 2018 ou les films qui n'ont de hérisson que le nom : Le Hérisson - 2009.

En cette période étrange où le temps se dilate et se contracte dans un mouvement dont nul ne connaît la direction, je m'interroge sur la séquence du clin d''œil dans ce film. Olaf écrit : "Il fait beau, chaussée bordée d’arbres d’où darde le soleil par les trouées des feuillages bien verts. (cadrage toujours vers le ciel en contre plongée façon Mellick, promenade, alternance ombrage clair et lumières, un peu de vent, musique douce mélopée guitare acoustique ? Voir avec Iggy)."

Qui est ce Mellick ? S'agit-il de Jacques Mellick, alors Ministre délégué chargé de la Mer auprès du ministre des Transports et de la Mer sous la présidence de François Mitterrand ? De Terrence Malick, alors en pause de 20 ans entre Les Moissons du ciel et La ligne rouge ? De Joseph Merrick, plus connu sous le surnom d'Elephant man, ou plus simplement d'un artiste passé sous les radars des robots de l'internet ?

A ce sujet, L'Ordinateur fou ne date t-il pas de 1991 plutôt que de 1990 ? Je n'ignore pas qu'il y a encore débat sur la question de savoir si ces deux années étaient vraiment différentes ou si au final elles n'en formaient qu'une, ce qui explique peut-être aussi que vous ayez choisi de parler de ce film avant le très controversé mais incontournable Pas de pruneaux pour monsieur Paul.
coincarre
 
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Message » 25 Juin 2020 13:53

Sujet classique s’il en est, Olaf revisite le mythe de la machine hors contrôle. Mais vu par le prisme d’une comédie. D’une gigantesque farce. Ici l’Ordinateur est certes fou, mais pas dangereux. Son intelligence artificielle se nourrit lentement des réflexes humains. (en 1990, on n’évoque pas encore les métadonnées). G.O.S. est bourré de petits bugs qui passent inaperçus. Du moins au début.

Le réalisateur focalise sur une famille (les Packman) et les changements comportementaux depuis qu’ils ont acheté puis adopté l’informatique. Tout commence par l’installation, le câblage, la mise en route hypothétique. G.O.S. est déjà en train de jouer mais son « propriétaire » (?) l’ignore.

Humains 0 et G.O.S. 0. La partie a commencé… Le premier qui contrôle complètement l’autre a gagné.

Avantage pour G.O.S. qui démarre très très calmement. Douze minutes d’angoisse et enfin la demande d’un mot de passe à l’écran. Deux jours à tenter de joindre le SAV et sa réponse technique sur un répondeur :
C’est une protection de vos données. Là, il n’est pas encore paramétré et vous pouvez choisir un code au hasard, appuyer sur « envoi » et il le mémorisera automatiquement pour la prochaine fois. Pour nous, votre sécurité est primordiale.

Pour nous, votre sécurité est primordiale. (Cette réplique grandiose a obtenu en 1991 le grand prix de l’Humour au festival Home Computer de la Silicon Valley).

Le dressage est en route. Les Packman se sont énervés, et G.O.S. est resté serein, zen grâce à son intelligence artificielle et le contrôle de ses émotions. A peine quelques gloussements dans la mémoire vive, heureusement couverts par les 85 décibels du ventilateur du processeur. A présent le code 1234 (avantageusement remplacé à l’écran par des étoiles anonymes pour rigoler) est devenu le « bonjour » de l’humain à la machine qui répond avec la page d’accueil. Sauf bien sûr, si le clavier est en majuscule. Gloussements de ram, soufflerie du ventilo-processeur. 0 – 2.

Bug bleu. Mise à jour. Mise à jour de la mise à jour. Mise à jour de la mise à jour de la mise à jour. L’employé informaticien responsable de ce joke a été augmenté. Il est passé cadre hors catégorie, C’était simple mais il fallait y penser. Auparavant il était clown chez Global Circus où ses compétences n’étaient pas reconnues à leurs justes valeurs.

G.O.S. a intégré l’astuce au cœur de son programme et peut dorénavant gérer seul les bugs et ses mises à jour un peu foireuses. Il inclue un calcul de probabilité pour que les pannes aléatoires restent supportables. Il ne faut pas provoquer l’abandon du match. Aléatoirement, le programme glisse une utilité pratique à son utilisation. Par exemple un tableur. Une grande maîtrise conceptuelle mais toujours orientée au service de la déconne.

L'humain l'utilisera pour supprimer une olive dans le plateau repas des compagnies aériennes. Puis deux, puis le dessert, et enfin l'intégralité du repas, tout heureux de constater que les coûts baissaient d'autant. L'ordinateur s'est mis à applaudir, l'adversaire était coriace et au moins aussi fou que lui.

Un énorme pas sera franchi lorsque l’ordinateur se connectera à d’autres G.O.S. pour jouer en équipe. Là, ça deviendra très High Level. Les humains se seront améliorés au jeu et l’amateurisme ne sera plus de mise. Les possibilités deviennent immenses. Contrôler les centrales électriques, jouer avec les réservations de pizzas, provoquer l’hilarité sur les marchés boursiers, plus tard faire des blagues avec le frigo ou la voiture. Un match qui promet de très belles surprises !

Bien évidemment il savait aussi, à l’occasion rester léger, renouer avec le fun, ménager des effets simples car l’algorithme est devenu complexe : le style est noté également. Ainsi le courriel envoyé par monsieur Packman à son employeur avec l’étonnante phrase de politesse aimablement rectifiée automatiquement par le correcteur orthographique .

Je vous brie, Monseigneur le Président, d’agréer mes plus Sancerre salutations.

Les joueurs de circonstances deviendront finalement amis. Du moins autant qu’on peut l’être avec un processeur. La pente dangereuse vers le n’importe quoi généralisé sera évité parfois de justesse et l’humain imposera des barrières salvatrices au gaffeur qui conviendra lui-même qu’il n’est qu’un jeu et qu’il lui faut des règles, des frontières précises. G.O.S. aura enfin compris qu’il ne possède aucune conscience et aucun sens des responsabilités. L’humain avait gagné.
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Message » 25 Juin 2020 14:07

Cher Monsieur Coincarré. Quel grand plaisir de vous retrouver, aussi alerte et judicieux.

J'utilise un ordinateur avec le G.O.S. 8 et ceci explique probablement cela. Je n'ai pas encore appliqué le patch de mise à jour 586 560 qui corrige le correcteur orthographique. Vous avez vu juste et il ça guette bien évidemment de Garance Malick, (le lion myope de Jokari).

Ne m'en feuillet pas pour sept erreurs mais là, il faux absolument que je téléachat ce rectificatif 586 560. Ca devient illisible.

Bien à vous.
Hector.


ps : je n'exclue pas qu'il s'agisse d'une erreur du routeur serveur hcfr. Il semble encore tourner sur G.O.S 3 qui était réputé pour ce genre de facéties de dates. C'est lui qui prévoyait d'énormes complications au moment du passage à l'an 2000 avant de décider que non.
De nombreux sites continuent à l'utiliser en louant sa stabilité. (malgré quelques vraies fausses erreurs dans les dates).
peg-harty
 
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Message » 05 Sep 2020 13:08

Bonjour,
Je ne sais pas si je poste dans la bonne section mais est-ce que quelqu'un a des nouvelles de l'annonce de la sortie de L'oeuf en BD UHD (et sa version mono remasterisée en Dolby Atmos) ?
coincarre
 
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Message » 21 Sep 2020 12:10

coincarre a écrit:Bonjour,
Je ne sais pas si je poste dans la bonne section mais est-ce que quelqu'un a des nouvelles de l'annonce de la sortie de L'oeuf en BD UHD (et sa version mono remasterisée en Dolby Atmos) ?



Bonjour,
j'ignore, moi aussi, si je réponds dans la bonne section, mais cette rumeur est venue à mes yeux également. (par votre message, très exactement). Depuis, je ne cesse de m'interroger :
- faut-il s'en réjouir de cette rumeur ?
- faut-il la vérifier et lui faire perdre son statut et faire pschiiit ?

D'abord, le factuel. Vous comme toi et nous possédons les deux cassettes VHS de l'Oeuf. Nous avons tous constaté un phénomène très bizarre : l’œuvre s'allonge avec le temps. J'ai récemment chronométré et chez moi, elle est passée de 2h30 à 3h15. Avec un net ralentissement des images ainsi qu'une voix plus grave pour l’œuf. Ce phénomène est un bon exemple du principe "Bigger than Life" qui semble régir ce premier - de plus en plus long - métrage d'Olaf.
Mieux, à sa récente relecture, j'ai découvert d'extraordinaires effets spéciaux dont je n'avais pas mémoire. A 57:20, l'image semble figée, comme si l’œuf voulait marquer une pause dans la narration.
Cet effet m'a immédiatement fait penser à un Blue Ray des Rolling Stones en concert basé sur le même principe. Il s'arrête. Semble réfléchir (le concert bien sûr, pas les Stones évidemment) puis redémarre comme si de rien n'était après une succession de clignotements verts sur la platine. J'ai ré-écouté ensuite plusieurs enregistrements de Honky Tonk Woman pour être sûr qu'il ne s'agissait pas d'un break intentionnel de 20 secondes dans la structure du titre. Que nenni.
C'est bel et bien une réinterprétation de la chanson par l'informatique, elle-même basée sur le système G.O.S. dont le sens de l'autonomie n'a pas fini de nous étonner.

Le BD UHD réussira-t-il à recréer toutes ses ambiances ? C'est LA question qu'il nous faudra sans cesser reposer. Le BD UHD réussira-t-il à recréer toutes ses ambiances ? Le BD UHD réussira-t-il à recréer toutes ses ambiances ?

Il faudra un immense algorithme pour, lors de la mise à l'échelle, respecter correctement l'effet mosaïque de la Misher Price. Et quand sera-t-il du flou général ? La netteté de l'UHD pourrait supprimer à jamais l'impression sousréaliste qui se dégage de l'Oeuf. C'est exactement ce que reproche nombre de Garage-band à la technique digitale, incapable de recréer d'une manière réaliste le manque de moyens qu'ils ont eu de la peine à rassembler pour aboutir à un résultat quasi inaudible dans les aigus et les graves. Obtenir le son d'une cave avec des instruments et des micros pourris n'est pas à la portée des équipements haut de gamme qui ont tendance à vouloir trop magnifier le brouillon au point, lors des plus grandes traîtrises, de commencer à discerner les paroles et les accords.

Les puristes ne céderont pas aux sirènes du marketing et conserveront le format Roots VHS mais il faut, bien entendu, songer aux générations futures qui n'auront d'autres recours que se précipiter sur la Haute Definition, ou pire, la dématérialisation. Ils se contenteront des 2h30 à moins que, dans les bonus additionnels, l'éditeur ne nous cache une bonne surprise !

Bien à Vous,
Harty
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Message » 21 Sep 2020 14:04

Merci Monsieur Harty pour ces informations qui viennent confirmer que cette rumeur existe bel et bien. Personnellement, pour répondre à votre première question, je m'en réjouis.

Je comprends vos autres interrogations. Par exemple, pour moi, des œuvres comme L'œuf ou The Texas Chainsaw Massacre se devaient d'être appréciées en VHS (René Chateau pour le deuxième exemple) sur des écrans à tube cathodique n'excédant pas 36 cm de diagonale. Et pourtant, toujours pour le deuxième exemple, les scans 4K de la pellicule 16mm m'ont ébloui, malgré l'atténuation du grain dû au gonflage initial du 16 au 35 mm. L'œuvre est-elle changée ? Oui. Est-ce en mieux ? Difficile à dire. Est-ce cool ? Oui, définitivement. Car nos yeux ont en mémoire l'œuvre originale tandis qu'apparaît autre chose à l'écran, et nous avons le choix à tout instant de choisir entre le souvenir, la nouvelle réalité présente à l'écran, ou la création d'une version intermédiaire dans notre esprit, sorte de synthèse qui abolit la temporalité de l'œuvre pour se concentrer sur le message profond du film (qui, dans nos deux exemples, pourrait-être : la partie la plus intéressante de chacun de nous ne serait-elle pas celle riche en protéines ?).

Je n'ai pas d'informations concernant la durée exacte du film, mais le passage de 25 à 24 images/secondes ne sera pas anodin. Quant au nouveau mix Atmos mono et à l'élargissement de l'espace colorimétrique en Rec. 2020, je pense qu'ils apporteront respectivement plus de profondeur de silence au cours des scènes muettes, et plus de richesse et de finesse dans les nuances de blanc et de jaune, les deux couleurs du film.

J'avoue être très excité par ces rumeurs, d'autant plus que j'ai ouï-dire que serait prévue la sortie d'une version collector 3D Ultimate édition numérotée de 1 à 12 en partant de la fin. Bien entendu il ne s'agirait pas d'une version 3D stéréoscopique - ce procédé étant jugé sévèrement par Olaf en plus d'être indisponible en BD-UHD - mais d'une version 4D sans version stéréoscopique, la troisième dimension étant apportée par l'odeur. On parle d'un coffret contenant, en plus du BD-UHD, une boîte de 6 œufs à différents stades de fraicheur, qu'il conviendrait de casser et sentir à différents moments-clés du film, afin de suivre au plus près l'évolution naturelle du personnage principal. Pouvez-vous me confirmer l'existence de cette rumeur ?

Bien respectueusement,
Coin carré
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Message » 22 Sep 2020 10:18

Le Service Précision & Rectification communique :

Une nombreuse famille de Châtelois S/Brinou nous signale sa stupéfaction :
Depuis qu'en écrit-on : Et quand sera-t-il du flou général ?

Chèr.e.s lecteur.ice.s, vous semble'z ignoré.r.s les nouvelle.s règle(s) en vigueur dans la profession-e de l'écriture-s- selon le décret 145 du 09-25-2018 modifie(t) par la directif(ve) 521 du Ministère des Sports.
"Quand" est un transgenre interprétatif qui, sous certaines conditions et bien encadrées, (ici on évoque surtout l'évolution des nouveau-s zouty tels que textaus) peut se substituer à sa phonétik "kan". Il en est de même pour "qu'en" et une partie des experts de la Commission a admis en note interne sa similitude sonore :
- Kan, quand, qu'en, finalement sé pareil, ont-ils déclaré de conserve après un repas bien arrosé sur la chaîne BFM TV.

Même que Gérard Tonnier, président de la Commission, dit le Gérard, a précisé : holala, on va pas se faire ièch pour si peu. Ca fait plaiz' à la communauté des ceux qui aiment Quand et le lobby des ceux qui aiment Qu'en est assez sous-représenté donc y'aura peu de vagues sur Facebook.

Ceci n'a pas empêché une polémique de naître sur le forum "Scout de France" qui refuse obstinément d'utiliser la nouvelle dénomination qualifiée de trop inclusive Quand de Scout. Pour ne pas se mettre à dos la jeunesse en shorts et bérets, le Ministère des Sports leur a octroyé une dérogation : Camp de Scout devient une appellation contrôlée bientôt protégée par l'Unesco - une demande est en cours - qui tiendra compte de la spécificité tant culturelle que géographique du scoutisme en shorts.
Jusqu'au 12.01.2021 (le 1er decembre 2021) les deux écritures seront tolérées mais sans effet rétroactif pour respecter l'esprit de la Loi. Ensuite il s'agira d'un délit punissable d'une amende de 135 euros, néanmoins convertible en T.I.G.

Nous ne pouvons qu'enjoindre tous les groupes de pression orthographique de consulter les dernières évolutions techniques avant de monter sur leurs grand poneys pour nous signifier leur courroux.

Cordialement vôtre. Le Service Précision & Rectification.
peg-harty
 
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Message » 22 Sep 2020 10:40

Il semble tout de même que la ville de Caen ait déposé un recours suspensif (en un mot) auprès de la Commission Internationale du Droit aux Droits, pour stigmatisation intercommunale :zen:

La configuration dans mon profil


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Message » 22 Sep 2020 11:23

coincarre a écrit:Merci Monsieur Harty pour ces informations qui viennent confirmer que cette rumeur existe bel et bien. Personnellement, pour répondre à votre première question, je m'en réjouis.

Je comprends vos autres interrogations. Par exemple, pour moi, des œuvres comme L'œuf ou The Texas Chainsaw Massacre se devaient d'être appréciées en VHS (René Chateau pour le deuxième exemple) sur des écrans à tube cathodique n'excédant pas 36 cm de diagonale. Et pourtant, toujours pour le deuxième exemple, les scans 4K de la pellicule 16mm m'ont ébloui, malgré l'atténuation du grain dû au gonflage initial du 16 au 35 mm. L'œuvre est-elle changée ? Oui. Est-ce en mieux ? Difficile à dire. Est-ce cool ? Oui, définitivement. Car nos yeux ont en mémoire l'œuvre originale tandis qu'apparaît autre chose à l'écran, et nous avons le choix à tout instant de choisir entre le souvenir, la nouvelle réalité présente à l'écran, ou la création d'une version intermédiaire dans notre esprit, sorte de synthèse qui abolit la temporalité de l'œuvre pour se concentrer sur le message profond du film (qui, dans nos deux exemples, pourrait-être : la partie la plus intéressante de chacun de nous ne serait-elle pas celle riche en protéines ?).

Je n'ai pas d'informations concernant la durée exacte du film, mais le passage de 25 à 24 images/secondes ne sera pas anodin. Quant au nouveau mix Atmos mono et à l'élargissement de l'espace colorimétrique en Rec. 2020, je pense qu'ils apporteront respectivement plus de profondeur de silence au cours des scènes muettes, et plus de richesse et de finesse dans les nuances de blanc et de jaune, les deux couleurs du film.

J'avoue être très excité par ces rumeurs, d'autant plus que j'ai ouï-dire que serait prévue la sortie d'une version collector 3D Ultimate édition numérotée de 1 à 12 en partant de la fin. Bien entendu il ne s'agirait pas d'une version 3D stéréoscopique - ce procédé étant jugé sévèrement par Olaf en plus d'être indisponible en BD-UHD - mais d'une version 4D sans version stéréoscopique, la troisième dimension étant apportée par l'odeur. On parle d'un coffret contenant, en plus du BD-UHD, une boîte de 6 œufs à différents stades de fraicheur, qu'il conviendrait de casser et sentir à différents moments-clés du film, afin de suivre au plus près l'évolution naturelle du personnage principal. Pouvez-vous me confirmer l'existence de cette rumeur ?

Bien respectueusement,
Coin carré


Cher monsieur Coin carré,
vos observations sont importantes et correspondent complètement à la philosophie qui anime Hcfr, et par extension notre démarche dans le biopic d'Olaf Stromberg : partager et co-apprendre dans le divertissement.

Si, pour de nombreux spectateurs, un film se résume par un scénario porté par des acteurs qui gesticulent leurs bras en bougeant les lèvres, ici, nous essayons d'aller plus loin. D'explorer les sous-jacences, et d'apporter une vision holographique du 7ème Art. La technique, les rumeurs font partie intégrante de cet univers magique et vous contribuez avec votre travail à nous aider à les décrypter. C'est important car on ne peut plus, aujourd'hui, se contenter de déclarer :
- J'aime bien ce film.
Il faut savoir pourquoi. Et sur ce post, nous vous en donnons les moyens.

René Chateau (ne pas confondre avec Gérard F3) a amené sa panthère noire à l'édifice et nous ne pouvons, humbles ouvriers du spectacle global, que construire sur son travail de défrichage. Que dis-je, c'est notre devoir. Soulever le tapis de la salle de projection et comprendre ses rouages, dont techniques.

Le lecteur doit savoir qu'à l'origine le film était projeté sur une toile, parfois micro-perforée pour transmettre le son depuis l'arrière de l'écran, jusqu'à des rangées de fauteuils, souvent de velours situées en face, dans un axe qui permet son observation. Avec l'avenement de la télévision personnelle, de nombreux soucis sont apparus. Il a fallu réduire l'image pour qu'elle rentre dans la petite surface vitrée. Il y a eu de nombreux tâtonnements. Entre les adeptes du pliage et ceux du découpage, il a fallu trancher. (lire à ce propos l'excellent ouvrage de Jean Hiramax, l’origami ou la naissance de la 3d)

Si, avec des maquettes à la bonne échelle, l'intégration des décors dans 36cm fût chose aisée, il en alla tout autrement avec les grands acteurs. Idem pour le son. Pendant longtemps les ingénieurs ès-téléviseurs se sont évertués à placer les hauts-parleurs sur le côté obligeant ainsi le téléspectateur à choisir entre bien voir et bien entendre. Un choix cornélien qui affecta des millions d'humains avant la généralisation des hauts parleurs en façade.
Au moment de la stéréophonie, plusieurs écoles se battaient : faut-il considérer le L et le R (respectivement gauche et droite) par rapport à la source de reproduction ou par rapport à son propre emplacement ?
Hé oui, suivant le choix, c'est l'inverse et il faut inverser les câbles avec d'autres illogismes à la clé : le noir sur le noir, mais le blanc sur le rouge. Cette absence de standardisation, qui perdure encore malgré la simplicité d'une solution technique, continue de faire des ravages auditifs chez les amateurs. :idee: hcfr pourrait y consacrer un topic didactiel.

Souvent nous nous demandons où, exactement, passe la 25ème image hors salle de cinéma, ancienne formule. Bien sûr, l'oeil très accommodant ne la réclame pas, mais le poète n'a-t-il pas raison quand il déclame que l'absence, c'est le poids du vide ? mmmh ?
Et que dire de certaines couleurs totalement irreproductibles selon le procédé employé alors que - parfois - elles sont le parti pris du réalisateur ? J'en veux pour preuve Zorro qui évoluait dans un univers noir, gris et blanc et que nos téléviseurs actuels ont infiniment de mal à reproduire, sans passer par un calibrage fastidieux dans les paramètres.

voilà, voilà.
Dernière édition par peg-harty le 22 Sep 2020 11:31, édité 1 fois.
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Message » 22 Sep 2020 11:28

dub a écrit:Il semble tout de même que la ville de Caen ait déposé un recours suspensif (en un mot) auprès de la Commission Internationale du Droit aux Droits, pour stigmatisation intercommunale :zen:


Bonjour Dub.
Vous avez raison. Caen a déposé un recours ainsi qu'une pétition en ligne sur Youtube avant qu'on ne leur signale que le support n'était pas vraiment adapté à la doléance. Les Quennois sont outrés et on les comprend.
peg-harty
 
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Message » 22 Sep 2020 22:30

Vu au JT de FMB à 20h: la ville de Cannes dépose un recours au Conseil Constitutionnel de la Gras Mère, pour sexisme :o :roll:

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Message » 30 Sep 2020 15:48

coincarre a écrit:Bonjour,
Je ne sais pas si je poste dans la bonne section mais est-ce que quelqu'un a des nouvelles de l'annonce de la sortie de L'oeuf en BD UHD (et sa version mono remasterisée en Dolby Atmos) ?


Il est possible qu'il y ait eu une confusion avec "la femme des steppes, le flic et l'oeuf", (öndög) le film magistral de Wang Quanan, qui a le même distributeur qu'Olaf Stromberg. Comme l'info est sortie la dernière fois qu'ils ont diné tous les trois ensemble au restaurant "Quoi de n'Oeuf" à Marseille, la confusion vient peut-être de la.

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