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Les installations HiFi des forumeurs de HCFR.

Mon installation évolue

Message » 04 Avr 2020 14:45

C'était si compliqué de nous fournir le lien ?!

Sur ce forum, j'ai connu plein de choses qui ne m'intéressait pas à priori parcequ'on me livrait un lien.

Au moins un sujet sur lequel je n'irai pas me disperser !

Merci Olivier.

Au fait à l'impératif il n'y a pas de "s" pour les verbes du premier groupe lors de la "première ligne".

"Porte-toi bien" est correct. :grad:

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Bien sûr que ça n'est pas raisonnable ! Mais en HI-FI est-ce le but ? Mario RICCI.
yijing
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Message » 04 Avr 2020 18:26

Merci pour cette leçon d'orthographe. Dans tout français plus ou moins cultivé, il y a un instituteur qui sommeille et qui se réveille quand il est d'humeur chagrine. Voici le lien qui te permettra de te disperser en connaissance de cause et éventuellement de ne pas apprécier; c'est ton droit de faire savoir: "https://www.homecinema-fr.com/forum/oe-musique/l-opera-en-dvd-et-blu-ray-t30104152.html". Je dois avouer à ma plus grande confusion que je n'avais pas songé à le mentionner dans ma précédente communication. Je ne suis probablement pas plus doué en informatique qu'en orthographe. Porte-toi bien en ces temps de coronavirus (sans S naturellement "diabolicum perceverare" si "errare humanum est" et je m'en voudrais d'aggraver mon cas). Cordialement de toute façon. Olivier

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Le daim
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Message » 05 Avr 2020 4:03

https://nsm09.casimages.com/img/2020/04 ... 725326.jpg

Bonjour, possédant des KEF LSX + caisson dans une pièce rectangulaire de 15m carré par là.. soit L: 6m54 et l: 2m38 et pas dans la possibilité d'installer de la LR, donc compte installer des basses Trap dans chacun des coins.

Dans mon projet salle Hi-Fi,

Tu me conseilles des Bass Trap allant de qu'elle fréquence basse et haute pour ma pièce? Ou mieux qu'elle Basse Trap (lien)

Ensuite, je poserais des diffuseurs à l'arrière de la pièce, puis absorbeur sur les murs matéraux + rideaux très épais devant mes vitres. Pour finir, les diffuseurs seront soit en bois, plastique thermoformé, ou polystyrène ou un mélange d'eux (? a voir), Pour les absorbeur, de la mousse ou du 100% polyester.)

Qu'en pensez-vous?

Merci.
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Message » 05 Avr 2020 12:59

Je ne suis malheureusement la bonne personne pour répondre à tes questions. Ma pièce d'écoute, c'était autrefois le grenier de ma maison. Elle est donc assez vaste (+/- 300m³). Je n'ai pas l'expérience des petits auditoriums et de la manière de les aménager. Cordialement Olivier

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Le daim
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Message » 05 Avr 2020 14:39

Le daim a écrit:Je ne suis malheureusement la bonne personne pour répondre à tes questions. Ma pièce d'écoute, c'était autrefois le grenier de ma maison. Elle est donc assez vaste (+/- 300m³). Je n'ai pas l'expérience des petits auditoriums et de la manière de les aménager. Cordialement Olivier


De rien, c'est pas grave, sur une autre rubrique, j'ai obtenu des retours et merci.
XavDiep
 
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Message » 21 Avr 2020 9:13

XavDiep a écrit:https://nsm09.casimages.com/img/2020/04/05//20040501140425338016725326.jpg

Bonjour, possédant des KEF LSX + caisson dans une pièce rectangulaire de 15m carré par là.. soit L: 6m54 et l: 2m38 et pas dans la possibilité d'installer de la LR, donc compte installer des basses Trap dans chacun des coins.

Dans mon projet salle Hi-Fi,

Tu me conseilles des Bass Trap allant de qu'elle fréquence basse et haute pour ma pièce? Ou mieux qu'elle Basse Trap (lien)

Ensuite, je poserais des diffuseurs à l'arrière de la pièce, puis absorbeur sur les murs matéraux + rideaux très épais devant mes vitres. Pour finir, les diffuseurs seront soit en bois, plastique thermoformé, ou polystyrène ou un mélange d'eux (? a voir), Pour les absorbeur, de la mousse ou du 100% polyester.)

Qu'en pensez-vous?
Merci.


Il y a plus simple : l'equalizer. Il n'est pas fait pour "corriger" la musique comme le crois certains, mais la pièce. Il suffit de réduire ou couper les fréquences qui gênent pour obtenir un son de qualité même dans un local difficile. C'est ce que font les ingénieurs du son. C'est plus rapide et moins cher que de modifier une salle de concert. il est aussi possible de mettre de la moquette sur le sol ou un grand tapi pour atténuer les réverbérations. Les bass-traps et autres accessoires d'isolation acoustique sont fait pour les studios qui enregistrent les instruments en live à niveau réel : on ne va pas mettre une sourdine à une batterie pour l'enregistrer :roll:
Bgood
 
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Message » 23 Avr 2020 14:43

Bgood a écrit: on ne va pas mettre une sourdine à une batterie pour l'enregistrer :roll:


La batterie est généralement encapuchonnée dans un milieu petit et très absorbant.
On peut faire, dans certaines limites , un parallèle entre traitement acoustique du local d'écoute et traitement acoustique des instruments de musiques .
Igor Kirkwood
 
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Message » 18 Fév 2021 16:31

indien29 a écrit:Après ces nombreuses années de passion et d’écoutes en divers endroits chez d’autres passionnés, j’effectue, quand le temps que me laisse mon activité pro, certains déplacements pour aller visiter des installations prometteuses à l’écoute chez d’autres forumeurs passionnés.

Je tiens à m’excuser auprès d’Olivier pour le retard pris à écrire ce CR, je l’avais écrit une première fois et une fausse manipulation a corrompu le fichier Word que je n’ai jamais pu ouvrir à nouveau, il m’a donc fallu me motiver à nouveau pour tout recommencer… et dégager à nouveau un peu de temps pour le faire.

J’aime la technique de l’audio et ces déplacements sont souvent enrichissants et permettent à chaque fois d’affiner les théories sur les systèmes, sur leurs mises en œuvre et sur l’adéquation du système pièce / enceinte.

C’est aussi et surtout l’occasion de rencontrer d’autres passionnés (pour ne pas dire très passionné) … de passer un bon moment à partager cette passion, de voir et comprendre comment font les autres, parfois de se remettre en question… on en ressort toujours plus riche de l’expérience des autres.

Me voici en Belgique, dans un village à proximité de Bruxelles, pour rencontrer Olivier, Il m’attend à l’entrée de sa maison de ville, dont la façade donnant sur la rue ne laisse rien entrevoir de ce qui se cache derrière.

Le parcours d’Olivier dans l’univers de la haute-fidélité, c’est quelque chose, il est aujourd’hui senior, avec l’expérience d’une vie entière dédiée à cette passion, avec un raisonnement et une évolution très intelligente de son installation, bien loin de certaines stupidités audiophiles.

Vous vous doutez que je n’allais pas faire tant de kilomètres pour rien !

Avant de venir, d’autres mon brifé, « tu vas entendre quelque chose que tu n’as jamais entendu, tu ne t’en remettras pas » ou encore « tant que tu n’as pas écouté l’installation d’Olivier, tu n’as pas entendu le graal… »

Bon et bien j’ai déjà entendu quelques bons systèmes dans des pièces dédiées, parmi les meilleurs même, donc je ne devrais pas avoir non plus trop de surprise me dis-je.


Le matériel mis en œuvre est correct, l’approche surprenante au premier regard, mais la pièce propose un volume énorme, avec un toit sous pente, j’avoue que ce sont surtout les commentaires qui m’ont motivé à venir, ainsi que la simplicité d’Olivier devant le montage « full DIY » de son installation en pièce dédié.



LE SYSTEME …

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Olivier à tout construit, les enceintes sont à la base des Voix du Théâtre, enfin de ce qu’il en reste, la caisse a été découpée et est aujourd’hui ouverte, sans face arrière…
Cette caisse pavillonnée reçoit un Altec 515, on est pas impressionné par la finition, ce n’est pas ici ce qui nous intéresse.

Posés sur ces caisses, se trouve un pavillon multi cellulaire des plus impressionnant, il compte 15 cellules, sa construction est somptueuse, il est motorisé par une compression TAD 4001, considérée comme l’une des meilleurs 2 pouces existante, si ce n’est la meilleure.
Le haut grave-médium et l’aigu seront donc bien défendu par ces couples, entièrement pavillonnés.

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A 2 mètre derrière les principales, se trouve 2 caissons de grave, 1 par enceinte, avec des grosses gamelles de 18 pouces dans des caisses BR volumineuses, c’est le minimum compte tenu du volume de la pièce.

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Au fond de cette pièce, justement, Olivier a installé un petit atelier d’électronique, l’une de ses passions… c’est ici qu’il a fabriqué ses amplis, tous sont à tubes et semblent montés avec beaucoup de connaissances et d’attention.


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En 2018, c’est un matériel qui semble sorti d’une autre époque et n’étant ni électronicien, ni spécialiste des amplis à tubes, je ne pourrais pas décrire avec précision les détails de ces amplis, nous allons donc écouter un couple ampli / enceintes / pièce prometteur.

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Côté filtrage, je suis plus à l’aise puisque 2 DCX avec tweak Selectronic servent à paramétrer l’ensemble du système, ils sont attaqués en numérique et servent donc aussi de DAC, je retrouve donc de vieux réflexes en les manipulant pour regarder comment est fait le filtrage et voir la nature des EQ et des alignements entre voies.

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Un atténuateur à résistances commutées 6 voies (un Goldpoint ?) gère le contrôle de volume, permettant à la source d’attaquer toujours au niveau maximal les convertisseurs du DCX pour s’assurer d’une résolution numérique toujours optimale.

La source est un simple ordinateur, avec une carte son à sortie numérique évidement.

La surprise se trouve quand même du côté des HP et des caisses, une VOT découpée, ce n’est pas banal, il y a une grosse modification de la charge arrière, car c’est une charge arrière ouverte et nous verrons tout à l’heure si les conclusions de ce montage sont bénéfiques ou pas.

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Les amplis à lampes sont chauds car Olivier m’attendait, ils sont posés au sol, avec la foret de câble qui va avec, les blocs amplificateurs sont séparés des blocs d’alim dédiés, c’est assez impressionnant.

Les caissons de grave sont eux, alimentés par 2 modules Hypex, d’une puissance juste suffisante pour attaquer les 18 pouces.

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Je suis prêt pour m’installer dans l’un des sièges rangés en ligne, dans l’axe précis des enceintes, Olivier se mets au poste de pilotage et m’envoie un premier morceau…

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Ce n’est pas un morceau de musique, c’est une claque !
Je ne dis rien, j’écoute, Oliver voit mon sourire, il sait ce que j’entends…

Cette installation spatialise le son, ça vient de partout !

L’espace est rempli autour de moi sans que je ne sache d’où cela vient, je n’ai pas en face de moi la voie de droite et la voie de gauche, j’ai l’impressions d’avoir 20 enceintes qui m’entourent !

La stéréo est décuplée et lorsque l’enregistrement propose des instruments dont le mixage est à 100% sur le canal droit, le son vient de l’enceinte, mais aussi…du côté droit de l’enceinte et au dessus !!!

La focalisation est fabuleuse mais spatiale, a tel point que je me pose même la question d’un effet électronique, évidemment, il n’en est rien !

Olivier enchaine avec un deuxième puis un troisième morceau, ce ne sont pas des effets sur les enregistrements, c’est le système qui restitue dans la pièce cet effet particulier.

Un coup de clé USB et mes quelques morceaux de références sont à l’écoute, le Félenko Yéfé de Momo Wandel Soumah (album Afro Swing) joue devant moi, enfin, autour de moi, lorsque Momo sort son SAX, tout y est, les attaques, la pureté, le SAX rempli la pièce, l’effet est global, envoutant… gloupsss, je reste pantois devant ce que j'entends.
L'effet d'enveloppement total est ce que nous devrions tous obtenir, mais cela demande de remplir quelques conditions, dont celle de la salle d'écoute, dont ce genre de volume est rare...

Je sélectionne ensuite des morceaux plus pop, l’installation est moins à son aise car l’assise dans le grave n’y est pas et l’installation ne propose pas d’infra grave, c’est principalement une installation faite pour son propriétaire qui écoute du classique, des instruments à vent ou à cordes !

Je joue un peu avec les EQ et les filtres, puis rapidement avec la position des SUB pour améliorer les choses dans le bas grave, mais le volume de la pièce demanderait des HP plus modernes, avec une amplification adaptée, mais est-ce bien utile à mon hôte qui n’écoute pas de morceaux avec un fort niveau dans l’infra ?
Le grave est présent, sans doute avec une pente descendante, mais il est là.

On en revient vite à ce que cette installation propose, une grande écoute sur de la belle musique et j’apprécie encore… l’enveloppement, la spatialisation extraordinaire de ce système…

Ma passion pour la technique de l’audio allume, depuis les premières secondes de cette écoute, des voyants d’alertes de toutes les couleurs, avec des tonnes de questions sur les raisons de cette incroyable spatialisation…

Ca vient d’où ?
- Est-ce les Altec en caisse VOT sans les fonds arrières, dont le rayonnement arrière excite les zones arrières de l’enceinte ?
- Est-ce les pavillons multicellulaires à grand angles d’ouvertures H et V ?
- Est-ce la pièce, ses formes en pente sous voute, cumulés à un volume énorme et à un montage souple des différents isolants ?

Et bien, je n’en sais rien, peut-être à un peu tout cela en même temps, c’est l’alchimie de tous ces ingrédients qui créé cette magie du son.

J’évoquerai plus tard la question avec d’autres passionnés, il semblerait probable que la spatialisation soit due à des effets de pièces, cumulé a un placement très judicieux de la zone d’écoute et des enceintes, loin des murs, cumulé à une directivité très large des enceintes.

Le pavillon multicellulaire fait clairement merveille dans ces gros volumes, loin des premières cloisons, les réflexions sont donc tardives.

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Cette installation serait donc le meilleur exemple qui soit de ce que doit être un positionnement dans la pièce, loin des cloisons, avec la chance inouïe d’un volume global énorme qui évite des modes stationnaires, que ne nous entendons pas ou peu, la pièce étant probablement, de par ses dimensions, en dehors d’un régime modal établis, car elle se trouve déjà au-dessus de la fréquence de Schroeder.

Je ne sais pas quel est l’effet exact des VOT ouvertes, je ne peux que constater le succès global de ce magnifique ensemble même si j'aimerais comprendre plus en détail les effets acoustiques jusque-là inconnus pour moi.

Merci à Olivier et à son épouse de m’avoir reçu chez eux, ils en ont profité pour me faire découvrir le petit restaurent Italien du quartier, très agréable !

J’ai découvert lors de ces écoutes, la plus belle spatialisation entendue à ce jour.

- Ce type de spatialisation est-elle possible avec un montage InWall par exemple ?
- L’effet pourrait-il être aussi optimal sans le retour de l’onde arrière des VOT ouvertes ?

Je pose ici la question car, si l'effet entendu provient en partie de la nature de la charge particulière des VOT, il y a des tests à effectuer pour en comprendre l'incidence.

L’écoute chez Olivier m’a fait prendre conscience de l’importance vitale de l’interaction de la directivité des enceintes avec la pièce, avec pour conséquence de changer mes pavillons pour des pavillons à ouvertures ultra-large, des Arai 290.

L’envie de tester des multicellulaires, dont l’ouverture en V est importante, m’intéresserait aussi beaucoup.

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Si vous avez la possibilité de vous déplacer jusqu’à Bruxelles et si Olivier vous invite, foncez et ne ratez pas cette expérience.




Voilà près de deux ans que j’ai reçu la visite de notre ami L’Indien et qu’il m’a fait l’amitié de décrire en profondeur mon installation, en illustrant ce qu’il avait vu et en relatant ce qu’il avait entendu.

Lorsque je lui ai ouvert ma porte, je ne pouvais m’attendre à lire quelque temps après sur le forum un compte-rendu aussi détaillé de sa visite, compte-rendu qui demeure pour moi un modèle de courtoisie et de savoir-faire. Qu’il en soit deux ans après encore chaleureusement remercié. Son travail demeure un jalon qui me permets aujourd’hui de mesurer le chemin parcouru dans l’évolution de mon installation.



Voici à quoi ressemblait cette installation lors de la visite de L’Indien. Je ne puis faire mieux que de reprendre à mon compte une de ses photos qui est certainement meilleure que celle de mon cru :

Image

Voici, deux ans plus tard, à quoi elle ressemble :

Image


Lors de la visite de l’indien, mon installation ne comprenait pour toute source qu’un ordinateur dédié assemblée par mes soins avec une carte-son LYNX STUDIO TECHNOLOGIE AES16e PCI Express qui permettait d’alimenter mes deux BEHRINGER directement en numérique à la norme AEU-EBU.


Aujourd’hui mes sources se sont diversifiées :
- L’ordinateur
- Un lecteur de CD DENON 1600 NE, probablement le lecteur comportant l’ultime technologie de lecture, une technologie dont on dit qu’elle n’évoluera plus à cause de la propagation envahissante des sources musicales en ligne.
- Un lecteur de DVD/BLR PANASONIC DMP UP900 choisi pour sa sortie-son numérique SPDIF qui permet une liaison avec l’entrée numérique de mes BEHRINGER. Je désirais éviter à tout prix (c’est le cas de le dire) une conversion A/N supplémentaire, très dommageable avec des BEHRINGER DCX 24/96 dont l’entrée analogique est de bien moindre qualité.
- Une télévision, également de la marque PANASONIC. Il s’agit d’un modèle OLED HD de 144 cm d’envergure référencié TX65 FZ800E. Je ne suis pas grand connaisseur en télévision mais, à l’instar du son produit par le lecteur, son image me parait de grande qualité.
- Un interface-casque BENCHMARK pour conduire mon casque SENNHEISER H800.
-


L’épine dorsale de mon installation demeure comme auparavant mes deux bons vieux BEHRINGER DCX 24/96 (avec modifications SELECTRONIC), un par voie stéréophonique de trois canaux, plus un canal qui fait la sommation des deux canaux dans le contre-grave, soit une installation multiamplifiée de sept canaux. Ce canal du contre-grave sommé est la dernière évolution de mon système.

Les deux BEHRINGER ont comme auparavant la double fonction de travailler le signal numérique et de le convertir en signal analogique égalisé. Je ne saurais trop dire combien ces deux appareils simples d’emploi et relativement bon marchés m’ont donné de satisfactions depuis les très nombreuses années que je les utilise sans faiblesse presque tous les jours et souvent pendant plusieurs heures.


Au-dessus des deux BEHRINGER, se trouve Le boitier du potentiomètre. Ce n’est pas un préampli car il n’y a pas d’amplification. Ce boitier abrite non seulement la mécanique DACT mais aussi l’électronique qui va avec, les circuits-buffer qui séparent électroniquement le potentiomètre des différents amplificateurs.

J’ai conservé le potentiomètre analogique à huit galettes fonctionnant par 24 sauts de résistances compensées de marque DACT qui fait partie de mon installation depuis toujours. C’est fiable et surtout extrêmement précis, une précision indispensable quand il s’agit de faire varier la puissance du signal d’une manière homogène dans sept canaux. Un inconvénient cependant : le saut entre les positions est linéairement de 2 db.

Image


Lors de la visite de L’Indien, mon installation comprenait six canaux commandés par les deux BEHRINGER :
- Les deux canaux stéréophoniques consacrés à la partie haute du spectre (cross LR passe-haut 48 db/octave à 700 c/s)
- Les deux canaux consacrés à la partie médium (cross passe-haut BUT. 300 c/s et passe-bas LR 700 c/s à 48 db/octave)
- Les deux canaux consacrés à la partie grave (cross passe-bas BUT. 300 c/s à 48 db/octave).

Le grave était limité ainsi que l’avait remarqué l’Indien. C’est pourquoi, aujourd’hui, l’installation s’est enrichie d’un canal supplémentaire, celui du contre-grave avec un caisson SVS SB 2000. Un des BEHRINGER commande le caisson en additionnant les deux voies stéréophoniques avec un passe-bas (BUT 48 à 50 c/s.) couplé en appoint par les réglages du caisson.

En suivant le chemin du signal, on trouve les différents amplificateurs puis les baffles que ces amplis cornaquent.


En haut de l’échelle, il y a deux moteurs TAD 2’’munis de leur pavillon ALTEC 1505, une réplique en bois de ces mythiques pavillons à 15 tuyères, et leur ampli à lampe mono-triode 300B. C’était l’assemblage qui existait lors de la visite de L’Indien.

Ces amplis ont cependant reçu récemment une nouvelle lampe 300B. Les 300B KR entendues par L’Indien ont rendu l’âme après des années de loyaux services. Elles ont été remplacées par les extraordinaires 300B EMISSION LAB MESH PLATE qui, comme sa dénomination anglaise le laisse entendre, est une lampe dont l’anode est constituée par un tressage de fils récepteurs ainsi qu’on peut le voir sur la photo au lieu d’une enveloppe en métal. Ce tube, hors du commun par la finesse de sa restitution ne supporte cependant qu’une puissance limitée (22 watts de dissipation d’anode – quelques watts seulement en puissance de sortie). Il a fallu que je diminue la haute tension des amplis de quelques dizaines de volts. A n’utiliser donc que dans des configurations à très haut-rendement.

A gauche, le tube 300 B KR caréné et à droite le 300 B EMISSION LABS avec son anode tressé :

Image


L’emplacement des pavillons tournés vers le point d’écoute a également été légèrement modifié. L’Indien a pu entendre et voir les pavillons avec la tuyère centrale dans l’axe. A présent, l’auditeur assis au point G, s’il regarde les pavillons, voit un pavillon légèrement tourné vers le centre. Ce n’est plus la tuyère centrale qui lui fait face mais la tranche entre la tuyère centrale et la tuyère de gauche.

Image

Cet artifice apparemment anodin est capital pour une bonne répartition du son dans l’acoustique de la pièce comme au point d’écoute. Il permet d’obvier à l’un des défauts majeurs des pavillons, leur directivité, une directivité croissante avec la fréquence. Dans mon installation, l’aire stéréophonique est délimitée par un triangle équilatérale d’un peu moins de 3 m. de côté, donc une écoute relativement proche des pavillons, ce qui serait apparemment contre-indiqué. Grace cependant à des pavillons multicellulaires orientés de la sorte, l’homogénéité du tissu sonore est parfaitement respectée, avec en plus une belle ampleur et une localisation holographique des musiciens et des chanteurs.

L’ensemble TAD/pavillon ALTEC repose sur ce qui reste de la VOIE DU THEATRE éventrée. Il n’en subsiste en fait que le pavillon-avant avec son haut-parleur, ici un 15’’ ALTEC 515 8G, qui fonctionne en doublet acoustique à l’arrière. J’ai décrit précédemment à de nombreuses reprises l’audace que j’avais eue de découper ainsi une enceinte mythique (ou du moins une mauvaise réplique en gros bois MDF) et la réussite de cette opération risquée, réussite que L’Indien n’avait pas été le seul à apprécier mais, avant lui, Igor et ses amis et après lui Paul de jfacoustics.

L’avantage de ce bricolage est double : le doublet acoustique permet d’éviter les combien gênantes résonnances parasites dans le medium qui empâtent les sons et brouillent la stéréophonie, tout en maintenant un système homogène par pavillons jusqu’aux portes des fréquences graves.

Cette demi VDT ne couvre qu’à peine un octave et demi (300-700 c/s) mais elle est à mon sens le pilier sur lequel repose tout l’équilibre sonore de mon installation. C’est la seule qui, entendue seule, permette de distinguer à peu près tous les instruments malgré son faible ambitus.

L’Indien avait photographié mon travail iconoclaste tel qu’il se présentait à l’époque :

Image


La demi VDT est couplée à un ampli mono de quatre KT 88 en push-pull parallèle. C’est cet ampli que L’Indien a entendu. Je l’ai conçu selon un schéma entièrement symétrique depuis l’entrée jusqu’au transformateur de sortie. La cellule de déphasage n’est autre que le circuit buffer après le potentiomètre et le signal symétrique entre le coffret et l’ampli est véhiculé par un câble à trois conducteurs avec fiches cannon. Tous mes amplis à lampes ont la vivacité des amplis dépourvus de contre-réaction. Dans le médium, c’est un atout appréciable.

Autre modification remarquable. Lors de la visite de l’Indien, l’enceinte reposait sur le sol. Je l’ai rehaussée de 50 cm en la posant sur un établi en bois de façon que le centre du HP soit à peu près à hauteur d’oreille comme c’est le cas dans la configuration originale des VDT.

Image


La partie de l’installation destinée à la reproduction des fréquences graves (50-300 c/s) est comme auparavant assurée par deux baffles de 250 l. munies d’un haut-parleur RCF de 18’’ et des amplis modulaires HIPEX. Il y a cependant une différence très notable : auparavant, les deux baffles étaient tournés vers le mur-arrière. C’est pourquoi elles étaient très peu visibles sur la photo panoramique de l’Indien. A présent, elles sont bien là sur ma photo, avec leur HP vers l’avant, bien là à la vue comme à l’audition comme on le voit sur la photo ci-dessus.

Enfin le contre-grave, les basses abyssales (20-50 c/s) dont le manque m’avait souvent été reproché par Igor, par L’Indien et par mes autres visiteurs, reproché gentiment en faisant valoir que ce manque d’extrême grave se manifestait principalement sur un répertoire de musique moderne alors que j’écoutais de préférence du classique. Je dois avouer que j’abondais, allant même jusqu’à prétendre que le grave abyssal était si peu présent dans les enregistrements (et même dans l’ambitus des instruments) que cela ne valait pas la peine de se donner les moyens de le reproduire dans toute son originalité, et que l’oreille compensait d’ailleurs son éventuel défaut sans perte de qualité.

Erreur évidemment ! Mais il a fallu que je me décide à acheter un caisson pour que je puisse me rendre-compte que mon attitude n’était que ce que je reproche souvent à d’autres en matière de haute-fidélité : affirmer mordicus comme une vérité ce qui n’est qu’un préjugé. Car, s’il est vrai qu’il existe peu de fréquences extrêmement basses dans la texture instrumentale, il n’en reste pas moins que, dans beaucoup d’enregistrements, la reproduction de ces fréquences extrêmes est sous-jacente sans être perceptible et qu’elle modifie la couleur sonore d’une installation.

Donc, j’ai acheté (d’occasion), il y a peu, un caisson SVS SB 2000. J’ai choisi un SB car Je désirais un caisson clôt pour éviter à tout prix un grave à l’effet pneumatique redondant. La question s’est posée de savoir où le mettre. La cause du manque de grave dont souffrait mon installation n’était pas dû au fait que les 18’’RCF dans leur grand baffle de 250 L. ne descendaient pas suffisamment (un micro placé devant l’évent donnait une courbe prouvant le contraire) mais au fait qu’il existait au point d’écoute un court-circuit acoustique qui annihilait les fréquences les plus profondes.

Donc, placer le caisson à proximité de l’alignement des autres baffles n’aurait servi à rien. Mais alors où le mettre ? Je n’ai pas beaucoup cherché car, pour moi, il n’y avait logiquement qu’un seul emplacement valable et cet endroit se trouvait à proximité immédiat du point d’écoute pour que le signal y parvienne avant toute réflexion acoustique. Et c’est ce que j’ai fait en plaçant le caisson immédiatement derrière le fauteuil d’écoute. J’ai programmé sur le canal du BEHRINGER qui commande le caisson un retard de 4 m.

Image

Le résultat est sidérant ; les gros tuyaux d’orgue vous ébranlent jusque dans la moelle épinière. Mais l’avantage du caisson ainsi placé est moins dans la reproduction des rares cas extrêmes comme celui de l’orgue que dans l’usages ordinaire de la musique (du moins celle que j’écoute habituellement) dont les timbres ont gagné en naturel et en cohésion d’une manière surprenante.

Surprenant en effet. Les sons très graves émis par le caisson (dont on peut mesurer la présence aux led du BEHRINGER) s’incorporent parfaitement à l’ensemble du tissu sonore sans que l’on puisse remarquer l’emplacement bizarre de leur source. Ils n’ont aucune provenance et semblent être naturellement répandus dans toute la pièce alors qu’ils sont émis par un haut-parleur tout proche.

Voici quelques courbes REW qui montrent l’efficacité du système. D’abord la tenue de contre-grave et du grave dans lequel le contre grave s’emboite :

Image

Puis le contre-grave dans l’ensemble du spectre haute-fidélité :

Image


Enfin, pour clôturer cette très longue communication, une photographie un peu plus en perspective de mon auditorium qui demeure ce qu’il est, un grenier aménagé sur toute la surface de la maison, avec des dimensions assez vastes (+ de 90 m²) sous un toit en chapiteau :

Image.

Ce n’était que mon avis.

Cordialement Olivier

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Le daim
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Message » 18 Fév 2021 17:42

@Le daim

Dans la mesure où je ne suis pas persuadé que l'indien soit du genre à dire du bien s'il ne le pense pas, et dans la mesure où je suis tout à fait persuadé qu'il est super exigeant sur la qualité sonore, j'en déduis ceci:

Bravo, tu as bien assuré! :bravo:

Si un jour il débarque chez moi écouter mon installation, je pense que j'aurai pas mal d'appréhension en attendant son verdict. :D
Fraktur
 
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Message » 18 Fév 2021 18:17

Sacré mise en oeuvre !!! :o

ENJOY ! :bravo:

La configuration dans mon profil


Sound performed by JBL, JBL powered by McIntosh & Phase Linear. What else ...?
CR installation by HcFr Team : http://issuu.com/homecinema-fr.com/docs ... 81/9959588
Pour les autres photos, voir lien dans mon profil
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itofa
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Message » 18 Fév 2021 23:12

Chouet install, avec du boulot pour paufiner et arriver à un résultat satisfaisant pour toi.

Tu as l'air de te régaler et tant mieux !! :siffle:

Une question, en quoi est ce problématique pour toi d'attaquer le DCX en analogique ?
bartgign
 
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Message » 19 Fév 2021 0:39

Bonjour,
Le DCX est sensible sur l'entrée analogique, il faut rentrer dedans fort pour avoir uen bonne résolution, dans ces conditions, entrer en analogique ou en numérique ne change pas grand chose, mais c'est délicat car il ne faut pas non plus saturer l'entrée, tout en tenant compte de la dynamique.

C'est possible en ayant des sources qui entrent avec un niveau précis en analogique puis en ayant le réglage du volume en aval du DCX, avec par exemple, un ampli HC multicanaux attaqué sur les entrées analogiques, permettant le réglage du volume.

Ou, comme chez le Daim, par un réglage multi canaux analogique en sortie de DCX, juste devant les différents amplis.

En entrant en numérique, sur l'entrée AES, la qualité est optimale, le quantize permet une grande echelle dynamique, donc un réglage de volume numérique en amont de l'entrée, sans dégradation, avec une cible SPL réglée sur le niveau optimal d'écoute sur laquelle la chaine des gains sera calibrée pour une résolution maximale, la perte de résolution numérique s'effectuera ainsi au pire,... sur la plage de volume la plus faible, mais c'est totalement inaudible.

Pour cette raison, tant que c'est possible, à titre perso j'attaque sur l'entrée AES, ça évite en meme temps la double conversion (comme le fait aussi Le Daim)

Il y a des solutions pour gérer les sources en amont du filtre actif (répartiteur hdmi, ou Spdif ou DEQ2496 si sources analogiques, branchement de carte son pour la mesure etc.).

La gestion du volume numérique est possible par un PC Audio (carte son à sortie numérique), ou par un mini DSP Open DRC ou SHD qui évite le PC pour ceux qui ne veulent pas de PC dans leur install (mon cas)
Dernière édition par indien29 le 19 Fév 2021 0:50, édité 1 fois.
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Message » 19 Fév 2021 0:45

Bravo Olivier pour ces optimisations !

Le caisson ne pouvait etre mieux placé, l'écoute, les tests et tes déductions logiques t'on amené à cette position qui est aussi théoriquement la meilleure (il faut pouvoir le faire car un caisson à coté du siège d'écoute, c'est pas simple dans un salon classique, mais dans ta pièce dédié, pas de soucis !

Il faut aussi avoir un réglage de délais, ce qui est le cas dans ton install.

Si tu m'invites pour une nouvelle écoute, je passerai avec plaisir réécouter après l'évènement Covid, je ne trouve plus ton numéro (MP si possible ! )

Les sensations d'écoute étaient très bonnes d'après mes souvenirs !
indien29
 
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Message » 21 Fév 2021 12:28

:bravo: :bravo: :bravo: :bravo: Le Daim !

Erreur évidemment ! Mais il a fallu que je me décide à acheter un caisson pour que je puisse me rendre-compte que mon attitude n’était que ce que je reproche souvent à d’autres en matière de haute-fidélité : affirmer mordicus comme une vérité ce qui n’est qu’un préjugé. Car, s’il est vrai qu’il existe peu de fréquences extrêmement basses dans la texture instrumentale, il n’en reste pas moins que, dans beaucoup d’enregistrements, la reproduction de ces fréquences extrêmes est sous-jacente sans être perceptible et qu’elle modifie la couleur sonore d’une installation.


Enormément d'informations liées à l'acoustique du local où la musique a été enregistrée se situent dans l'infra grave... même un violon solo gagne à être reproduit sur une chaine qui descend dans les tréfonds du grave : son aigu en devient plus précis, plus doux et l'instrument lui-même sonne avec plus de précision...


Ce que j'adore, c'est dans le détail des photos le fait que l'on voit que tu utilises des dominos, des câbles ordinaires, des fils qui se baladent en tout sens et des montages personnels peu soucieux d'esthétique ou du bon respect de la doxa audiophile...


Cette indépendance d'esprit est une sacrée leçon qui met la mairie au milieu du village.
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Message » 21 Fév 2021 12:33

T’imagines comme ça serait encore meilleur avec des câbles quantiques et des coupelles en or... :ane:

Blague à part Olivier, je suis admiratif de ta volonté perpétuelle à améliorer ce qui peut l’être et de ta remise en question permanente :bravo:
Et ceci alors que le résultat obtenu était déjà plus que remarquable..
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