Parmi les 3 461 personnes décédées sur les routes en 2015, l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière estime que 23 % d’entre elles, soit 790 personnes, ont trouvé la mort dans un accident impliquant un conducteur positif aux stupéfiants. En France, s’agissant du cannabis, ils sont plus de 13 millions à en avoir goûté au moins une fois, et 1,2 million à en consommer régulièrement
Sachant que les tests réalisés dans les pays qui se sont lancés dans la démarché inconsidérée de dépénaliser les cannabis montrent une consommation en hausse notamment chez les jeunes...
Etude documentée :
https://www.ofdt.fr/publications/collec ... vier-2021/Déjà, il y a eu preuve de campagnes massives de lobbys liés à la drogue financées par des fonds opaques. Et ce dans plusieurs Etats. Un lien avec les cartels ? Qui d'autre avait autant d'intérêts ?
Les conséquences notables pour la santé :
Les effets les plus prononcés concernent l’essor industriel de la filière du cannabis, qui
a été rapide et massif. Toutefois, ce « boom » économique est allé de pair avec trois préoccupations de santé
publique :
L’offre vise désormais tous les profils de population : des non-initiés aux usagers réguliers, des jeunes aux
seniors en passant par les femmes : l’offre a évolué pour s’adresser à tous les segments possibles de clientèles. Cet
accroissement et cette diversification ont démultiplié les incitations à consommer, exacerbées par des stratégies
marketing mettant l’accent sur les « vertus thérapeutiques » du cannabis ou sa dimension socialisante.
La montée en charge des recours aux urgences et des hospitalisations à la suite d’une intoxication aiguë
fait apparaître la difficulté de réguler efficacement les produits mis sur le marché (notamment en termes de
concentration en principe actif). En parallèle, les demandes de traitement liées au cannabis ont reculé.
La baisse conjointe de la dangerosité perçue du cannabis et des prix de vente au détail a conduit à une plus
forte accessibilité du produit et à une « normalisation » du cannabis qui pourrait, selon les intervenants de santé
publique, augmenter à terme les risques et les dommages liés à la consommation (en particulier parmi les plus
jeunes).
Magnifique. De plus en plus de consommateurs et un sentiment que c'est pas méchant du tout. Des produits hors de contrôle et des admissions en hausse aux urgences.
Et aussitôt les légalisations, très forte présence du tissus pour produire. Comme si tout était préparé car la campagne marketing était bien financée.
Le marché légal du cannabis a connu une montée en charge rapide depuis 2014 : il constitue aujourd’hui une
filière industrielle à part entière. Le nombre de points de vente n’a cessé d’augmenter en cinq ans : le Colorado
est ainsi passé de 59 boutiques spécialisées dans le premier mois d’ouverture du marché (janvier 2014) à 575
en 2020 (à titre de comparaison, l’État compte 322 magasins Starbucks). À l’image d’une offre élargie, les ventes
annuelles de cannabis à usage « récréatif » ont quadruplé en six ans, passant de 300 millions par an à 1,4 milliard
de dollars entre 2014 et 2019.
Le bilan encore :
S’agissant des majeurs, la tendance haussière est uniforme. Dans tous les États concernés par la légalisation,
la consommation de cannabis a augmenté parmi les jeunes adultes (18-25 ans)49, dans des proportions parfois
importantes : + 20 % d’usagers dans le mois dans l’État de Washington en deux ans. La hausse est encore
plus marquée au-delà de 25 ans (+ 32 % dans l’État de Washington, + 16 % au Colorado pour l’usage dans le
mois) (figure 7, p. 19), en particulier parmi les seniors. L’interprétation de ces augmentations doit cependant être
nuancée car la légalisation a pu favoriser la déclaration de comportements d’usage auparavant illicites et donc
en partie cachés.
Donc combien de morts en plus sur les routes ? De violence ? De drames ? De vies foutues en l'air ?
Oui mais cela a eu un effet sur les dealers et les violences liées au trafic ?
À ce stade d’application de la réforme, on peut noter une persistance du marché noir, évalué autour de 30-40 %
de la demande selon les États. Cependant, la baisse des prix du cannabis légal semble de nature à concurrencer
le marché noir qui, dans les premières années de la réforme, perdurait du fait de l’avantage concurrentiel qu’il
détenait avec un prix plus bas. Cette persistance du marché noir s’explique par les besoins d’approvisionnement
des jeunes de moins de 21 ans et le développement de filières d’exportation au-delà des frontières des États
concernés par la légalisation, visant les usagers résidant dans les États où l’interdit fédéral persiste.
eurs témoignent du maintien d’une criminalité liée au cannabis : forte hausse des saisies de
plants de cannabis dans les États ayant légalisé, par exemple au Colorado où le nombre de plants saisis est passé
de 43 786 à 60 091 entre 2016 et 2018 (+ 37 %) (Rocky Mountain High Intensity Drug Trafficking Area, 2019) ;
hausse des interpellations pour trafic de cannabis (produit légalement ou illégalement, ou importé). La légalisation
a donc généré une nouvelle forme de délinquance, associée aux trafics de cannabis (et de ses dérivés), à petite et
grande échelle, produit pour être exporté dans les États où l’interdit fédéral persiste.
À ce stade, il semble que les activités des groupes criminels transnationaux n’aient pas fondamentalement été
remises en cause par la légalisation du cannabis. Ces groupes criminels restent encore largement investis dans
le marché noir du cannabis et développent d’autres trafics (héroïne et méthamphétamine) afin de compenser les
pertes économiques occasionnées par l’asséchement partiel de leurs débouchés.[/quote]
Donc c'est même pire qu'avant. Le deal est toujours là, s'organise et diversifie l'offre vers des drogues encore plus dures.
Mais cela a permis d'assainir le marché ?
Que nenni !
Parmi les intervenants de santé publique, la mise en oeuvre d’un modèle commercial de vente de cannabis,
reposant sur des opérateurs privés, semble majoritairement considéré comme un modèle à ne pas suivre. La crainte
d’une concentration industrielle aboutissant à un monopole du Big Cannabis (après Big Tobacco et Big Pharma)
est régulièrement mentionnée et alimentée par le mouvement international de fusions-acquisitions à l’oeuvre
dans le secteur de la production de cannabis.
En lisant entre les ligne, nul besoin d'être prophète pour comprendre que ceux qui ont fait du lobbying pour dépénaliser le cannabis avaient des intérêts dans le circuit de distribution qui allait s'imposer. Une façon de blanchir leur activité et de ne plus être ennuyés par les autorités. Plus d'argent. Sans se salir les mains. Tout un programme !
Franchement, cela donne vraiment envie d'y aller ! Ces entreprises aux mains propres et aux cuisses sales pourront même financer les partis politiques. Qui sait