L'imprimerie de Papinova.

» 30 Oct 2021 12:00

Les fameuses coquilles bien volontaires des pupitreurs

» 30 Oct 2021 12:55

Les coquilles je connais, parfois même ils oubliaient le q mais les pupitreurs, j'ai pas connu... :wtf:

» 30 Oct 2021 15:46

C'était après, sur les linotype. Ce qui a succédé aux gens qui alignaient les lettres de plomb en les tirant des casses.

On a avait une à l'époque.

Après, j'ignore si le gars s'appelait pupitreur. C'était sans doute un nom du métier genre linotypeur ou casse douille

» 30 Oct 2021 16:07

Pas tout à fait Kéké, la linotypie n'est pas venu après les typographes, chronologiquement si on veut mais c'était une évolution du métier de typographe... Les linotypes servaient surtout dans les journaux et tout ce monde travaillaient même souvent de concert. Combien de fois ai-je dû remplacer des lignes de lino sur le marbre de la machine avant l'impression, et ce que tu appelles pupitreur était tout simplement un linotypiste... un peu mieux payé qu'un typo... Jolie photo que tu montres là... que de souvenirs... :wink:

» 30 Oct 2021 17:26

Impressionnante, la bécane ...

» 30 Oct 2021 17:58

Une usine à gaz et les vapeurs de plomb qui fondaient étaient nocives... Quand on pense que dans un journal, il n'était pas rare que 5 ou 6 de ces machines étaient alignées... Les typos avaient du boulot car pour une faute dans une ligne, il fallait refondre la ligne et la réincorporer dans le texte...

» 30 Oct 2021 20:32

Euh, il faut être initié là, ça veut dire quoi "refondre la ligne"?

» 30 Oct 2021 20:53

Considérer qu'il font prendre les lettres en plomb et les 'fondre' pour faire de nouvelles lettres à placer dans une autre ligne.
Mais à ma connaissance les lettres servaient de nombreuses fois avant d'être refondues.

C'était une expression en usage papi de dire que la ligne était refondue pour dire que l'on devait tout défaire pour la recomposer ?

Quelques explications ici :

http://www.plume-et-papier.com/caractere_(typographie).php

» 30 Oct 2021 21:05

Les lignes étaient constituées de lettres ou caractères en plomb que les typographes assemblaient une à une pour former un texte

Cette machine, donc la linotype (sur la photo plus haut) assemblait les lettres comme le typographe mais à l'aide d'un clavier et les fondait pour former des lignes en un seul bloc. Une évolution en quelque sorte puisque le claviste (plutôt le linotypiste) allait plus vite qu'un typographe.

Désolé mais ce n'est pas facile d'expliquer à des néophytes (c'est pas un gros mot) :mdr:

C'était mon métier de base il y a 50/60 ans, qui nécessitait 4 ans d'apprentissage et qui débouchait sur un CAP (mon seul diplôme)... :wink:

» 30 Oct 2021 21:09

Je ne savais pas que c'était fondu pour la ligne. La machine était encore là mais jamais vu fonctionné en tout cas les fois où je passais Rue de Grenelle où était l'imprimerie.

» 30 Oct 2021 21:12

Une ligne assemblée par un typographe pouvait être redistribuée dans la casse lettre par lettre une fois avoir été imprimée. Une ligne assemblée par un linotypiste ne pouvait plus servir et était refondue pour en former d'autres...

» 30 Oct 2021 21:17

Voilà, et bien je serais moins bête ce soir. Merci camarade des beaux métiers de l'imprimerie. :bravo:

» 30 Oct 2021 21:22

Si tu savais comme ça me fait plaisir de reparler de ce métier tombé en désuétude. C'est toute ma jeunesse... et à chaque fois (rares) que je vois des images mes yeux s'embuent... :wink:

A Lyon, il me semble qu'il existe un musée de l'imprimerie et de ses évolutions... Evolution à laquelle il a fallu que je m'adapte au fil de mes années professionnelles...