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Discussions sur le matériel Haute-Fidélité

Préparation Tutoriel d'aide HIFI HCFR

Message » 23 Mar 2022 23:36

Vous êtes trop moqueurs :lol:

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bopa
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Message » 23 Mar 2022 23:36

Tant que l'on a l'ouverture d'esprit pour accepter la plaisanterie et même rebondir dessus, pas de problèmes :ane:

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Dagda
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Message » 24 Mar 2022 9:41

Dagda a écrit:On est bien d'accord :)

Il faudrait déjà savoir qui serait pour pondre des bouts d'information.
C'est un travail de longue haleine ...


Faire ce travail tout en évitant les sujets trop clivants et en restant le plus pluraliste et objectif possible , n'est pas facile .. Si le futur tuto s’inspirait de celui ci (excellent de mon point de vue )https://www.kvalsvoll.com/Articles/Howto2ch/Howtosetupa2chSoundSystem.pdf je pense que ça serait un bon début :wink:
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Message » 24 Mar 2022 11:58

Salut,
Je vois que le sommaire proposé parle surtout du choix du système de reproduction, mais pas des sources. C'est volontaire ?

Parce que côté sources, un panorama bien ordonné serait salutaire pour s'y retrouver dans le bluetooth, l'airplay, la chromecast, les NAS, les amplis A-V qui peuvent gèrer l'image en même temps que le son, l'audio par HDMI (si par exemple le lecteur de CD est aussi un lecteur de Blu-ray), le pilotage d'un serveur par tablette, les abonnements Spotify-machin-Deezer (depuis un PC ? Un smartphone ? Un lecteur multimédia ? Un téléviseur connecté ? Une box ? Un serveur ?), l'audio par USB, l'audio par ethernet, et même les consoles de jeu (je suppose que certaines peuvent très bien lire les CD et sortir l'audio en numérique sans perte par l'HDMI ou le Display port)...
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Message » 24 Mar 2022 12:27

Pio2001 a écrit:Salut,
Je vois que le sommaire proposé parle surtout du choix du système de reproduction, mais pas des sources. C'est volontaire ?

Parce que côté sources, un panorama bien ordonné serait salutaire pour s'y retrouver dans le bluetooth, l'airplay, la chromecast, les NAS, les amplis A-V qui peuvent gèrer l'image en même temps que le son, l'audio par HDMI (si par exemple le lecteur de CD est aussi un lecteur de Blu-ray), le pilotage d'un serveur par tablette, les abonnements Spotify-machin-Deezer (depuis un PC ? Un smartphone ? Un lecteur multimédia ? Un téléviseur connecté ? Une box ? Un serveur ?), l'audio par USB, l'audio par ethernet, et même les consoles de jeu (je suppose que certaines peuvent très bien lire les CD et sortir l'audio en numérique sans perte par l'HDMI ou le Display port)...



A mon sens, ce qui est en aval de la source (!) est propre à des considérations, des traitements communs et de consensus adaptables aux différentes sources. Le choix de source peut être objet de discorde et peut faire l'objet d'un chapitre séparé.

Dans l'article de http://www.kvalsvoll.com (fort intéressant mais dense), j'ai relevé : Analog Source: Vinyl, tape Play obsolète music Cela peut hérisser certains.

De même le choix d'ampli (lampe, transistor, classe A, AB, D) pourraient être mis de côté dans un premier temps. Le rendement de l'enceinte, sa courbe d'impédance et la puissance de l'ampli sont déjà bien suffisants pour rédiger un beau chapitre.

Une source HIFI ? Image
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Message » 24 Mar 2022 13:38

D’où la difficulté de l'exercice ..., être conciliant autant avec les objectivistes que les subjectivistes (fréquentation et particularité de ce forum ) être conciliant et souple vis a vis de ses conviction personnelles et celles des autres veut dire y laisser parfois quelques billes de part et d'autres et quelques fois avaler une (petite ) couleuvre .. :-?
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Message » 24 Mar 2022 14:08

Je pense au contraire qu’il faut expliquer les choses telles qu’elles sont.

A la base on est tous des subjectivistes, certains s’interressent à comprendre comment ça marche, d’autres non ( chacun est libre dans sa passion)

Le but d’une aide de ce type est aussi de s’affranchir des discours marketing des marques, logiquement repris par les magazines et les revendeurs ( suite logique de tout schéma de vente)
indien29
 
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Message » 24 Mar 2022 15:31

+1
Et clarifier la relation coût d'achat vs qualité.
Etre clair sur le fait que si la qualité et la performance ont un coût, la réciproque n'est pas pertinente: un coût élevé n'est pas un gage de qualité.
A+
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Message » 09 Mai 2022 15:43

On relance ce sujet ?

Je proposerai une version simple, pour débutant, le plus accessible possible, on pourra modifier en fonction des avis de chacun !

Merci à tous
indien29
 
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Message » 09 Mai 2022 16:26

:bravo:

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Un changement de laine de verre s'entend bien plus qu'un changement de câble !
Sujet: Mon installation "Steph-Hifi MK3"
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Message » 05 Juin 2022 4:50

J'ai pris un peu de temps pour rédiger un tutoriel d'aide général

Je l'ai fait au fil de l'eau, plutot qu'en suivant un sommaire (c'est plus rapide à écrire surtout)

Vos avis / critiques / commentaires / rajouts sont les bienvenus si constructifs, je vois déjà qqs trucs manquant ou à améliorer, mais l'esprit est là j'espère.

Il faudrait ensuite faire les posts manquants, rajouter des photos, la vidéo d'une mesure pour calibrage (je pense à JL Ohl) etc...
Dernière édition par indien29 le 05 Juin 2022 4:55, édité 1 fois.
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Message » 05 Juin 2022 4:51

Bonjour à tous,

Voici une aide pour tenter de se retrouver dans l’amélioration de l’écoute en Hifi.

Pour commencer, la définition de la Hifi est de reproduire le plus fidèlement le contenu du disque issu du studio d’enregistrement, c’est une "chaîne de reproduction sonore hautement fidèle à l’enregistrement et / ou au mixage"

Cela veut dire que le but n’est pas de reproduire le son d’un instrument, mais de reproduire ce qui est sur le fichier audio contenu sur le CD ou autre support.

Nous verrons que dans cette chaine, il y a différents éléments, la source de lecture du fichier, puis l’amplification et enfin les enceintes.

Cette partie est l’émetteur de son, le générateur d’ondes sonores.

Dans la chaine, il y a aussi la pièce d’écoute, car elle reçoit en même temps que l’auditeur les ondes sonores.

L’auditeur perçoit ainsi 2 sons de natures différentes, le son direct en provenance des enceintes et les sons de retour des murs, appelé sons réverbérés.

Ce qui est entendu est un mélange du son des enceintes et de la réverbération des murs.

On le verra, le matériel Hifi, pour la partie électronique a énormément progressé ces 20 dernières années.

On trouve aujourd’hui à petit prix des Dacs et amplificateurs dont les défauts de ces électroniques sont sous le seuil d’audition de l’oreille humaine.
Ils sonnent donc tous pareil….et sont indiscernables l’un de l’autre à l’écoute.

Aujourd’hui, ce qui fait la différence à l’écoute, c’est les enceintes et les murs de la pièce dans laquelle on écoute la musique.

C’est pour cette raison qu’il est difficile de retrouver le son entendu dans une pièce dès que l’on change de pièce ou même de position dans la pièce.
Le placement des enceintes et de l’auditeur et vital.
Nous appellerons cela, la mise en œuvre.

La mise en œuvre consiste à faire de sa chaine hifi, un caméléon capable de s’adapter aux défauts des sons de retour des murs, son électronique pouvant être irréprochables, les enceintes elles aussi de bonnes qualités…. le maillon faible sera l’acoustique de la pièce.

Les axes majeurs d’améliorations d’une écoute, dès lors que la chaine de reproduction est convenable, seront le placement des enceintes, celui de l’auditeur, puis l’acoustique de la pièce.

Puis une calibration électronique de l’ensemble est essentielle.

Le calibrage audio est méconnu en Hifi, pourtant il peut améliorer grandement le son entendu.
Nous verrons les différents moyens pour un calibrage efficace (post généraliste à créer) et non destructif du son.

Donc dans la liste des « éléments » de la chaine hifi, il faut penser à un moyen électronique permettant de calibrer via une correction électronique à l’aide d’un microphone, chemin essentiel pour atteindre un haut niveau d’écoute.

La mesure de la réponse du système peut être semi-automatique, on retrouve ces correcteurs dans les amplificateurs de dernière génération.

Elle peut aussi être dans un DAC / DSP qui permet d’intégrer une correction électronique générée par une société de correction électronique audio en ligne qui pour une somme modique, permet un niveau appréciable de correction / calibrage de l’ensemble de la chaine + acoustique, c’est le DRC (Digital Room Correction).

C’est possible en Hifi si on optimise l’écoute stéréophonique de phase, donc un auditeur à un point d’écoute unique qui peut être optimisé par calibrage / mesurage.

Le mesurage est aujourd’hui une opération simple dont on peut voir la technique en vidéo.

Le meilleur niveau de calibrage est obtenu par un technicien qui se déplace à domicile, mais le coût est à la hauteur des résultats.
Chacun voit en fonction de son budget et de ses ambitions.

Évidement si l’écoute est moins ambitieuse, un réglage du son à l’oreille est suffisant, c’est encore le cas aujourd’hui de nombreux audiophiles.

Il ne faut pas perdre de vue que le but de la chaine Hifi, c’est avant tout qu’elle plaise à son propriétaire, par le son qu’elle procure et aussi parfois, il faut le dire, pour des raisons esthétiques.

Le beau son peut rimer avec un visuel agréable, même si chacun à sa propre sensibilité sur ce sujet, le post « les pétoires de l’extrême » en est le meilleur exemple.

La Hifi fait l’objet d’échanges nourris entre amateurs passionnés car chacun à son parcours audio, ses propres expériences d’écoutes et souvent des convictions fortes.

Sur ce post, nous serons plus factuels, l’essentiel étant de pouvoir améliorer pour tous réellement les qualités intrinsèques de l’écoute.

Pour cela, il faut découvrir les différents effets du son dans différentes pièces, mais chacun à son ambition personnelle, sa sensibilité, certaines écoutes d’une chaine hifi peuvent plaire à certains et pas à d’autres, bien que techniquement, l’objectif de la haute-fidélité, c’est la neutralité de la chaine de reproduction pour qu’elle déforme le moins possible l’œuvre initiale se trouvant sur le CD.

La neutralité est donc le terme, nous visons la réduction des colorations, des distorsions, mais surtout une diffusion sonore linéaire dans sa réponse en fréquence et en phase.

Le mieux pour se forger son opinion sur le son que l’on aime ou pas, est de multiplier les expériences d’écoutes, en magasin, chez des copains du forum, partout ou on a une chance d’écouter un système bien mis en œuvre et calibré.


Après cette introduction générale, nous pouvons commencer par le début, la source !


LA SOURCE :
On dit en Hifi que ce qui est perdu à la source ne sera jamais rattrapé, c’est vrai.

Le support de lecture du fichier audio en sortie de table de mixage du studio est important pour l’objectif ultime de neutralité, donc d’absence de coloration / distorsion.

L’ancienne platine 33T vinyle ne réponds pas aux exigences modernes.
La lecture analogique d’un disque vinyle est destructrice, c’est un support « lossy », comprendre qu’il dégrade très lourdement le son.

Hélas, certains vieux enregistrements mythiques ne sont disponibles que sur ce support.
De plus, les enregistrements modernes sont souvent compressés, la dynamique est écrasée pour répondre aux moyens généraux de la consommation de musique.

L’auditeur qui entend la musique sur sa petite enceinte mono bluetooth ne supportera pas d’avoir des variations de niveau sonores importantes.
Il n’entendra pas les sons faibles d’un enregistrement dynamique et demandera à réduire le volume sur les pics élevés de niveau sonore.

Les studios d’enregistrements limitent donc la dynamique pour ces enceintes de basse qualité…
Certains vieux morceaux sont remasterisés avec une compression forte réduite à 10dB, alors que l’enregistrement non remasterisé possède sur la version vinyle, 20dB de dynamique !!

Un site internet mesure la dynamique des enregistrements, évidement, lors d’une écoute hifi, donc une écoute concentrée en face de ces enceintes, on veut retrouver le son et la dynamique que possède chaque instrument, de la batterie au saxophone, en passant par une grande formation orchestrale ou la voie explosive d’une chanteuse.

La dynamique ne doit donc pas être trop compressé par le studio lors du mastering.

Voilà pourquoi il y a une confusion lorsque certains audiophiles ne jurent que par la qualité de la platine tourne disque, appuyé par un faux discours marketing.

Si le son est meilleur, ce n’est pas pour les défauts de ce support obsolète.
Le son est meilleur car la dynamique d’un enregistrement non remasterisé est plus forte que sur le CD du commerce, plus récent donc la dynamique à hélas été compressé pour répondre au nouveau mode d’écoute à la maison.

Mais à mastering identique en sortie de studio, le meilleur son sera celui que la perfection du support audio numérique offre.

La bonne source est donc numérique, ça doit être le choix à faire !

Une platine vinyle étant obligatoire pour ceux qui ont de vieux enregistrements, mais à la conception d’une chaine Hifi, faire le choix du tourne disque ne va pas dans le sens de la haute-fidélité.

Pour la source numérique, la qualité actuelle d’une source non destructrice, appelé lossless est supérieure au seuil d’audition dès lors que le fichier est en 16 bits / 44.1 kHz, soit le support audio qu’est le CD.
Le théorème de Shannon / Nysquit, montre qu’une résolution supérieure au 16/44.1 est inaudible et inutile car supérieur au seuil d’audition de l’humain.
Mais cela n’interdit pas d’écouter des sources avec une résolution plus élevée, comme le 24 bits et 96 kHz, il faut juste savoir qu’il n’y a rien de plus à entendre (mythes).

Les formats destructeurs que sont les fichiers audios compressés, destinés à écouter la musique en ligne, sont proportionnellement moins bon que la compression est forte.

Les tests de comparaison aveugle (tests ABX) d’un fichier lossy compressé puis décompressé par des codecs modernes comme les AAC Apple ou formats type MP3 ou similaires avec un débit de 256kbps ou plus, montrent que ces formats sont humainement impossibles à détecter dans 99% des cas tant ils sont performants.

On est 100% hifi avec ces fichiers, mais, le puriste considère le fichier original sans perte comme étant du plus haut niveau, donc le FLAC ou ALAC en 16/44.1 minimum.



Le DAC :
Après la source audio numérique, vient la conversion vers le monde analogique, le fameux Dac dont on parle tant.
On en parle beaucoup, on ne devrait pas, c’est le maillon le plus fort de notre chaine hifi.

Le Sinad qui est une référence de dégradation du son, montre qu’un niveau de 75dB de Sinad est la limite humaine, rare sont les Dacs sous ce seuils, même les premiers prix chinois sont très au-dessus.
Il n’en est pas de même pour la fiabilité et la conservation du niveau de performance dans le temps, certains composants électroniques bas de gammes dérivent ou se détériorent et font que le seuil de 75dB n’est plus respecté, quand ce n’est pas une panne de l’appareil.

Il faut donc viser une qualité minimale de construction en s’orientant vers des produits de bonne qualité, donc de marques renommées.
Il existe des Dacs fiables et performants pour 150 euros, irréprochables.
Mais n’oublions pas le calibrage, le boitier du Dac est aussi l’endroit dans la chaine hifi ou un DSP, processeur audio, peut être implanté pour une correction dans le domaine numérique, en amont de la conversion analogique.

Il faut impérativement y penser pour ne pas avoir à acheter un autre appareil plus tard.
Que les constructeurs se le disent, implantez des DSP égaliseur dans vos dacs, sinon vous n’en vendrez bientôt plus.

Le DSP doit supporter l’importation de Biquads pour les versions IIR ( Infinite Impulse response) ou mieux encore, des filtres FIR (Finite Impulse Response) et avoir en plus un nombre de bande de filtrage pour la partie egaliseur d’un minimum de 10 bandes de fréquences, de type PEQ (Paramétrique EQualiser ou EQ paramétriques, avec gestion du coeficient Q)

Donc le Dac doit être fiable, avec un Sinad supérieur à 75dB et avec égaliseur PEQ IIR ou FIR, voici le lien vers le post qui liste ces appareils.

Il est à noter que certains intégrés Home Cinéma haut de gamme possèdent à la fois un Dac fiable et performant et les fonctions de calibrage et d’import de Biquads IIR.

L’import de FIR existent aussi sur les appareils les plus haut de gamme, mais ça se démocratisera car c’est l’axe de développement actuel, comme l’arrivée des moteurs électriques sur les voitures.


Les AMPLIFICATEURS
Pour les amplificateurs, la démarche est identique à celle du Dac, on regarde le Sinad, avec le même seuil de 75dB, si c’est plus, tant mieux !

La puissance est importante, 100 Watts RMS est une bonne base pour s’assurer d’un facteur de crête élevé de la chaine Hifi et surtout, ne pas casser les hauts parleurs qui ne supportent pas l’écrêtage de l’étage d’amplification.

Une marque réputée mets à l’abri des pannes, la robustesse est un atout.

Des amplis de gammes professionnels réunissent toutes les conditions à prix souvent compétitifs, le joli boitier Hifi à un cout parfois injustifié, mais ce sont des critères subjectifs de choix.

Les classes d’amplificateurs existent, mais sur les amplis modernes, on retrouve 3 classes connues :

La classe AB qui fonctionne en classe A à base puissance, puis en mode plus économique (moins energivore) à puissance plus élevée, ces montages sont irréprochables à l’écoute.

La classe D a évoluée depuis l’arrivée des dernières générations de cartes, citons Hypex et Purifi (dérivé d’ingénierie Hypex)

On retrouve ces cartes dans de nombreuses marques performantes et à prix accessibles.

Les circuits class D plus anciens sont à réserver aux caissons de basse, mieux vaut préférer la classe AB dans ce cas.

On retrouve la classe H sur les amplificateurs professionnels, leurs alimentations fonctionnent sur la base de rails, ils changent de classes en fonction de la demande de puissance, classe A à bas niveau sonore puis souvent classe D, ils sont excellents.

Le Sinad qui est un critère de distorsion n’est pas le seuil critère qualitatif d’un amplificateur

Sa tenue aux bases impédances est un critère de performance global, bien qu’un ampli 4 Ohms est idéal, certaines enceintes mals conçues demandent de très basses impédances (ce n’est pas bon signe), donc un ampli compatible.

Le gain interne de l’ampli est aussi un critère, ça devient un sujet sur les enceintes à très haut rendement, un ampli à gain interne faible et à forte puissance est souvent un bon ampli.

Le poids n’est pas un critère, les alimentations électroniques font aussi bien, que les vieux transfo toriques…

Par contre, la puissance de l’alimentation est cruciale, elle doit être supérieure à la puissance de l’ampli.

Une bonne alimentation est bien filtrée, un filtre secteur est dans ce cas inutile.
Si l’alimentation est bruyante, elle est mal conçue ou défectueuse.

Dans les critères de la fiche technique, un ampli qui double sa puissance en passant de 8 à 4 Ohms est un signe de performance, même si ceux qui n’y parviennent pas ne sont pas disqualifiés.

On entend souvent parler d’association entre l’ampli et les enceintes.
C’est un mythe répandu depuis longtemps par le réseau de distribution pour vendre, ça n’existe pas !

Un bon amplificateur est neutre, il ne déforme pas le son par rajout de distorsion harmonique.
Si 2 amplificateurs affichent un Sinad inférieur à 75dB, ils sonneront identiquement neutres, ils seront indiscernables à l’écoute sur un test aveugle type ABX.

N’achetez pas un ampli paracerque soi-disant, il fait un bon mariage avec les enceintes.

Un ampli s’achète sur une documentation technique, ou sur un banc de test comme celui de l’ASR qui publie des tests d’électroniques audio en dehors des moyens de pressions commerciaux / marketing.


Les ENCEINTES
Pour les enceintes, c’est bien plus compliqué car leurs caractéristiques et leurs performances sont sensibles.

Les enceintes sont le maillon faible de la chaine hifi car le composant électroacoustique qu’est le haut-parleur n’est jamais parfait, il est toujours une somme de compromis.

Pour cette raison, l’objectif de neutralité est difficile à atteindre !

La distorsion apparait vite à cause des basses fréquences qui sont difficiles à reproduire, elles demandent un grand haut-parleur conçut pour les basses fréquences (le grave), mais ce HP ne peut pas reproduire les hautes fréquences (les aigus).

Le choix est souvent celui de l’association de haut-parleurs dans une même enceinte, chacun étant spécialisés, un pour le grave, un second le médium puis un autre encore l’aigu (le tweeter).

Le Haut-Parleur (HP) de grave, doit déplacer de l’air (enfin des molécules d’air).

Pour y parvenir, il est soit grand, ou alors il a une longue excursion, on le voit se déplacer vers l’avant lorsque la basse joue fort.

Plus sa surface est grande (Sd), plus son excursion est forte (nommée X max) plus il joue fort avec une distorsion basse.
La masse mobile de ce grand et solide haut-parleur est lourde, donc, il coupe par inertie lorsque la fréquence monte.
La fréquence est représentée en Hertz (Hz).
1Hz corresponds à un allez et retour de la membrane du Haut-Parleur par seconde

Un HP à membrane lourde qui se déplace à 500Hz (500 fois par seconde) n’y arrive plus, son niveau de pression sonore chute, cette fréquence sera donc reproduite par un HP à membrane plus légère avec une coupure par inertie plus élevée.

Le tweeter qui reproduit les aigu peut faire 20.000 excursions par seconde pour la fréquence de 20 kHz.

Pour limiter le nombre de haut-parleur spécialisé dans une enceinte, il est possible d’utiliser des HP plus petits, à grande excusions dont la coupure par inertie reste haute.

Il suffit d’en augmenter le nombre pour augmenter le niveau sonore de l’enceinte.

C’est un moyen économique et moderne de réduire le nombre de voies et le cout de l’enceinte sans trop impacter la qualité du son.

Et surtout, ça permet d’éviter les grand HP qui empêchent un format d’enceinte colonne, format non « WAF » compatible, comprenez, que le Wife Acceptance Factor permet de loger des enceintes pas trop grosses dans le salon.

L’économie est faite sur le filtre répartiteur de fréquence, ce filtre est un aiguillage fréquentiel permettant de diriger le courant électrique filtré de l’ampli vers les HP spécialisés.

Une enceinte colonne 2.5 peut avoir 4 haut-parleurs et un filtre très économique avec peu de de selfs (inductance) et de condensateurs (capacité)

La directivité de l’enceinte est au côté de la réponse en fréquence, un autre critère vital.

Une enceinte à un diagramme de directivité qui diffère en fonction de la taille des hauts parleurs.
La raison est qu’une source émissive (le HP) de grande surface est proportionnellement plus directive que la longueur d’onde est courte.
Les basses fréquences sont de grandes longueurs d’ondes, 10Hz mesurent 10X la vitesse du son (344m/S), soit 10X3,44 = 34m

100Hz mesure 3,4m
1kHz, 34cm
10kHz, 3,4cm

On comprend qu’un haut-parleur de grave de 20cm est peu directif à 100Hz, mais le devient à 1kHz.

Le concepteur d’enceinte vise une répartition d’énergie hors axe légèrement croissante, il faut donc une association de haut-parleurs dont les limitations de montées en fréquences sont gérées par les filtres.

Aucune enceinte ne sonne donc de la même façon car la directivité est à chaque fois différente, la proportion de son projeté sur les murs / sol / plafond diffère, l’écoute change…

On juge donc la neutralité d’une enceinte qui est capable de ne pas déformer le son original (une enceinte hautement fidèle) par :
1- La linéarité de sa réponse dans l’axe (la cible est une réponse en fréquence plate en chambre sourde, sans accident sur une échelle de 1/6 d’octave)
2- La linéarité de sa réponse hors axe (la cible est une décroissance douce sans accident)
3- La distorsion, impossible de tenir l’objectif de 75dB de Thd comme pour les électroniques

-50dB sous la fondamentale est un niveau référence, mais sur une enceinte, on regarde les distorsions impaires très audibles.

Une enceinte de bonne qualité est à -45dB d’harmonique impaire de rang 3…

On comprend que le Dac et ses 90dB sous la fondamentale ne soit pas l’objet d’inquiétude, c’est un maillon fort !
L’enceinte à fort niveau peut générer de fortes distorsions très audibles, une harmonique impaire d’ordre 3 à 100Hz détériore la zone des 300Hz.

Les distorsions harmoniques situées entre 200 et 1kHz sont les plus audibles, X3 la fondamentale les rendent audibles sur la zone hyper sensible d’analyse du cerveau, 600 à 3kHz !!!
Le woofer qui joue sur une enceinte la zone des basses (40Hz) et qui raccorde un tweeter à 1,5kHz) est donc le HP à surveiller.
Si on veut monter le niveau sonore, il faut faire le choix de HP spécialisés.

Une enceinte puissante sera en 3 voies, avec un HP de médium qui couvrira le spectre sensible entre 200 et 1kHz, ainsi les distorsions du grave, du au déplacement de la bobine dans le champ magnétique, seront « hors bande » psycho acoustiquement dites « sensible »

4- La phase : Sur une enceinte, il s’agit de faire en sorte que les sons sortent au même moment des différents HP.
Le filtrage joue sur cet alignement, tout comme l’alignement physique des HP sur la face avant de l’enceinte.
C’est donc un travail important de R&D pour viser une phase parfaite garantissant une bonne réponse impulsionnelle à l’enceinte et un bon délai de groupe.

Le cerveau est très sensible à la fréquence qu’il analyse très bien à partir d’une résolution moyenne de 1/6 d’octave, la réponse dans l’axe et hors axe, point 1 et 2 des critères à observer.

Il est rare qu’une enceinte soit parfaite sur ce critère de réponse en fréquence, de plus les sons réfléchis par les murs impactent encore l’entendu au point d’écoute et se mélangent aux sons directs de l’enceinte, ce qui déforme le son.
Le cerveau confond les sons réverbérés et les sons directs de l’enceinte sous les 10 millisecondes.
En résulte un son lourdement altéré, l’attaque des notes est déformée, le son change.
L’objectif de neutralité est perdu.

Il faut impérativement éloigner les enceintes des murs / obstacles de plus d’un mètre, ce qui limite l’effet sous les 500Hz, zone d’analyse moins bonne du cerveau.

Plus de distance est plus favorable encore, ou alors freiner le son par un absorbant entre l’enceinte et le mur…
Un traitement acoustique dont l’épaisseur est en accord avec la longueur d’onde à traiter, 10cm de laine de roche sur la réflexion proche des enceintes par exemple, caché derrière un tissu acoustique à la couleur des murs, sur un cadre en bois constituant un panneau acoustique par exemple. (faire un post sommaire sur les panneaux acoustiques, marque, choix, ou DIY)

La correction électronique permet de compenser par un calibrage une partie de ces défauts de sons mélangés / réponse en peigne.
Mais l’idéal est le traitement acoustique, les plus exigeants peuvent faire appel à un professionnel qui peut s’assurer d’une réverbération homogène (TR60) pour un cout inférieur à celui d’un amplificateur parfois inutilement luxueux, ou d’un Dac inutilement cher.

Le but de cette aide étant de hiérarchiser les actions à mener pour améliorer grandement le son.

On le voit, les enceintes et la pièce sont les éléments cruciaux de la chaine Hifi



A suivre, le placement de l’auditeur pour une écoute en stéréo de phase (ou pas, ce qui est un choix) et la distance critique permettant une écoute équilibrée à 50% des sons directs (son des enceintes) et 50% de sons réverbérés (sons de retour des murs)

Puis le choix de la directivité comme alternative pour tenir la distance critique
indien29
 
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Message » 05 Juin 2022 11:20

Merci Jean-Marc :bravo:
C'est, à mon avis, une aide précieuse pour améliorer ou même commencer en "Hi-Fi". :grad:
Anonyme65
 
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Message » 05 Juin 2022 11:47

C'est pas mal du tout :bravo:

Entièrement en phase sur les sources et on pourrait même rajouter que la dynamique limitée d'un vinyle / CD (par exemple) a beaucoup moins de mal à passer dans un local non traité activement et/ou passivement, ce qui peut aussi expliquer en partie l'engouement pour le son du vinyle.

Sur le couplage Ampli /enceintes, selon moi, il manque 2 éléments :
-Les caractéristiques de l'amplificateur doivent aussi guider le choix, notamment pour respecter la courbe d'impédance de l'enceinte, sinon le résultat risque de s'éloigner de la "haute-fidélité" .
-Une enceinte n'étant jamais parfaite, son résultat dépendra souvent de l'amplification, et il me paraît impératif de tester ce couplage avant tout achat, ne serait-ce que pour valider que les colorations résultantes sont à son goût..

Voila, à toutes fins utiles :thks:
Nicolas95
 
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Message » 05 Juin 2022 12:01

Bonjour à tous !
Merci pour vos commentaires.
Ok pour la partie ampli, j’ai préféré dire qu’une enceinte a l’impedence trop basse / torturée n’est pas conseillée, mais il faut mieux tourner la phrase en indiquant cette priorité dans le choix de l’enceinte pour éviter l’acquisition d’un ampli capable de bassses impédances
indien29
 
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