Pathou a écrit:Objectif du home-cinéma
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Reproduire à la maison la même perception visuelle que celle du studio de post-production :
Perception du film, de la série TV, du concert ou du match sportif dans l’environnement de mastering = Perception du même contenu dans l’environnement de visionnage domestique.
Facteurs fondamentaux de la perception d’une image couleur
Lorsqu’une image couleur est affichée sur un moniteur de mastering en post-production ou sur un téléviseur à la maison, trois facteurs essentiels entrent en jeu :
1. Les sources lumineuses :
◦ la luminosité du moniteur ou du téléviseur, qui constitue la source primaire ;
◦ la lumière ambiante de la pièce, source secondaire influençant fortement la perception.
2. L’objet visuel : l’image couleur elle-même, perçue comme une surface éclairée.
3. L’observateur humain : dont la vision s’adapte à la luminance et à la chromaticité de son environnement.
Cas idéal : environnement identique au mastering
Si les conditions de visionnage à domicile sont strictement identiques à celles du studio de mastering :
• même luminance de l’écran (moniteur et téléviseur),
• même éclairement ambiant (intensité, température de couleur, chromaticité),
• et si l’on admet que tous les observateurs ont des capacités visuelles similaires,
alors la perception du contenu sera identique entre le studio et le salon.
Dans ce cas, aucun ajustement n’est nécessaire : le rendu visuel est naturellement fidèle à l’intention créative.
Cas réel : environnement domestique différent
En pratique, l’environnement de visionnage domestique diffère toujours du studio : luminosité ambiante plus forte, couleur des murs, éclairage non neutre, etc.
• Les téléviseurs Dolby Vision 2 reçoivent, dans les métadonnées DV2, la description réelle de l’environnement de mastering (luminance, lumière ambiante, chromaticité)
https://www.flatpanelshd.com/news.php?s ... 1756820140
("Dolby: Light Sense 2 fine-tunes picture quality through advanced ambient light detection and new reference lighting data from the content source to optimize your TV for the ideal viewing experience."), ainsi que, dans les métadonnées DV1, les caractéristiques du moniteur de référence.
• Grâce à son module Color Appearance Mapping, le téléviseur ajuste dynamiquement la luminance, le contraste et la chromaticité de l’image afin que la perception finale à la maison soit équivalente à celle du studio.
Limites de Dolby Vision IQ (Light Sense 1)
Les téléviseurs Dolby Vision (1) IQ (Light Sense 1) disposent bien d’un capteur de lumière ambiante, mais ne reçoivent pas d’informations réelles sur l’environnement du mastering.
• Le téléviseur suppose alors que la post-production a été réalisée dans un environnement normalisé BT.2100 (salle sombre, 5 nits d’éclairement neutre).
• Si le contenu a été étalonné dans des conditions différentes, le calcul d’ajustement devient erroné :
◦ rendu trop sombre ou trop clair,
◦ déséquilibre chromatique,
◦ perte de contraste perçu.
En bref
• Dolby Vision 2 + Light Sense 2 : adaptation perceptive précise, fondée sur des métadonnées réelles d’étalonnage et sur des mesures ambiantes certifiées Dolby.
• Dolby Vision IQ (Light Sense 1) : adaptation approximative, reposant sur une hypothèse normalisée (BT.2100).
• Seul Dolby Vision 2 permet d’atteindre pleinement l’objectif du home-cinéma (en théorie) :
Voir à la maison ce que le coloriste et le réalisateur ont vu en studio.
ChatGPT ??






