» 16 Oct 2025 13:20
En fait, comme beaucoup avec les HDFURY, je m'étais "amusé" avec le LLDV.
Maintenant, le problème est que l'on peut avec HDFury modifier les caractéristiques et finalement être à l'encontre de la philosophie de Dolby : la simplicité et la qualité plug and play.
Le problème des DMD DLP UHD Lifestyles est que sans traitement ajouté, on est très limité avec le contraste de l'image. On perd une dynamique forte et le Dimming laser ne peut pas tout.
Il faut des traitements de Gamma, des analyses d'images ( 1000 points BENQ, 500000 points pour le nouveau JMGO N5, ... ) et plus récemment des IRIS.
La Norme Dolby vision est en quelque sorte le Filmmaker du HDR coloré et "normé.
Du coup, évidement à l'image, sans ces traitements vidéo, l'image en prend un coup.
1: Pourquoi le projecteur “désactive” ses traitements vidéo en Dolby Vision
Lorsqu’un projecteur (ou un téléviseur) entre en mode Dolby Vision, le traitement d’image est transféré à la puce Dolby Vision intégrée (ou au lecteur source, selon le cas).
Autrement dit, le projecteur n’a plus à faire de tone mapping, de gamma, ni d’ajustement de contraste dynamique, car ces paramètres sont déjà intégrés dans le signal Dolby Vision.
Le signal Dolby Vision contient déjà les instructions précises pour la luminance, la couleur et le contraste.
Le projecteur doit donc afficher fidèlement ce signal, sans altération.
Les réglages d’image (contraste, luminosité, gamma, couleur, etc.) deviennent verrouillés ou désactivés.
Le projecteur se contente d’afficher le flux tel qu’il est prévu par Dolby Vision, sans double traitement.
2. Pourquoi le laser passe “au maximum de luminosité”
Le standard Dolby Vision pour projecteurs attend que l’appareil affiche la plus large plage dynamique possible — c’est-à-dire toute la luminance disponible du projecteur.
Comme le tone mapping est déjà géré par le signal Dolby Vision, le projecteur doit :
Donner toute sa capacité lumineuse (laser à 100 %),
Sans appliquer d’AI.C.E., de contraste dynamique ou de gamma variable,
Pour garantir la fidélité du mapping Dolby Vision vers la luminance réelle du projecteur.
Le “mode Dolby Vision” force le projecteur dans son profil de luminance maximum calibré, afin de respecter la courbe EOTF Dolby Vision.
Dolby impose un cahier des charges strict pour la certification “Dolby Vision Display”, qui inclut :
. Désactivation des traitements vidéo internes pouvant altérer la courbe de luminance.
. Utilisation d’un mode lumineux calibré (souvent à la luminance maximale).
. Courbe de réponse linéaire et connue, pour que la conversion Dolby Vision (effectuée en amont) reste exacte.
Le vidéoprojecteur doit être prévisible et neutre, pas “créatif”.
Tous les effets, contrastes adaptatifs, ou corrections sont gérés dans le domaine Dolby Vision, pas par le projecteur.
Cette désactivation forcée de tous les traitements en aval, me laisse à penser qu'il n'y aura jamais de Dolby Vision sur les marques historiques hormis pour un aspect Marketing.
Car pour les Sony, Epson, JVC par exemple tous ces traitements sont nécessaires. Est ce que le réglage électronique des convergences pour ces marques doit être désactivé ? Est ce que le Dimming laser doit être inhibé ? Est ce que le laser au Max rend systématiquement le bruit trop nuisible pour certains, Etc ...
Peut être la cause au final de l'absence du DOLBY chez les marques historiques SONY, Epson, JVC, Benq, pour un aspect technique, plutôt qu'un aspect financier ...
Mais, à termes il faudra tout de même se poser sérieusement la question.