C'est vrai que sur ces nouveaux projecteurs, plusieurs technos se téléscopent
Quand on a une image très sombre, par exemple la fameuse scène de l'escalier de 1917, il faut réduire la puissance du laser pour obtenir un niveau de noir plus bas,
et en même temps, changer la courbe de gamma pour augmenter l'exposition de chaque pixel, de manière à avoir des détails dans l'image sombre.
Pour rappel : Je crois savoir que les puces DMD fonctionnent en PWM.
Le miroir sait faire du "1" ou du "0".
Il est donc facile de faire du noir ou du blanc.
Pour faire du gris, on va travailler sur la durée de réflexion du miroir.
La variation dynamique de gamma va jouer sur le temps d'exposition des micro-miroirs.
Pour ce qui est du laser, je pense que la vitesse de modulation de la puissance doit être compatible avec la sub-trame la plus courte de la machine --> 1/240 seconde si j'ai bien compris
Si tu veux mettre un sous-titre blanc dans la scène de l'escalier de 1917, tu es obligé de remonter la puissance du laser. Sinon, le blanc des sous-titres sera "moins blanc que blanc".
Et si tu remontes la puissance du laser, le noir résiduel va devenir "moins noir que noir".
Donc, tu peux choisir de ne pas remonter la puissance du laser en ne prenant pas en compte le blanc des sous-titres.
Par le système de détection/fenêtrage que tu évoquais.
Cela préservera la profondeur du noir (et des barres du cinémascope).
Mais les sous-titres seront gris
Pour moi, c'est la bonne solution. Mais il y aura une sorte de pompage de luminosité des sous-titres suivant le contenu de l'image ...
La variation de puissance du laser est très visible, sans sous-titres, dans cette même scène de 1917 où une fenêtre entre dans le champ pendant que le troufion monte l'escalier.
Là on voit très bien que l'EBL est battu, et que le noir dans bandes cinémascope devient gris ...
La vidéo du Valerion Pro2 est sur Youtube. Mais je ne sais plus laquelle c'est
Remarque : C'est la même chose si l'on utilise une variation dynamique de l'iris, quand il y en a un.
Pour finir, comme toujours, ce que j'écris est mon ressenti personnel, et je ne prétends pas avoir la science infuse.