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XGIMI TITAN DMD 0.78 UHD

Message » 11 Oct 2025 15:43

dr rotule a écrit:Est-il possible de moduler la puissance des lasers à la vitesse du pixel ?
C'est ce qu'il faudrait faire pour "détourer" les sous-titres.


Je n'imagine pas un algorithme modifiant la puissance du laser pour une zone particulière de l'image !
Par contre il est possible de gérer les miroirs pixel par pixel et, ainsi, de modifier la luminosité relative d'une zone (par exemple les sous titres) par rapport à une autre.
D'après ma compréhension c'est ainsi que fonctionnent les EBL.

Michel
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Message » 11 Oct 2025 17:10

C'est vrai que sur ces nouveaux projecteurs, plusieurs technos se téléscopent :wink:

Quand on a une image très sombre, par exemple la fameuse scène de l'escalier de 1917, il faut réduire la puissance du laser pour obtenir un niveau de noir plus bas,
et en même temps, changer la courbe de gamma pour augmenter l'exposition de chaque pixel, de manière à avoir des détails dans l'image sombre.

Pour rappel : Je crois savoir que les puces DMD fonctionnent en PWM.
Le miroir sait faire du "1" ou du "0".
Il est donc facile de faire du noir ou du blanc.
Pour faire du gris, on va travailler sur la durée de réflexion du miroir.
La variation dynamique de gamma va jouer sur le temps d'exposition des micro-miroirs.

Pour ce qui est du laser, je pense que la vitesse de modulation de la puissance doit être compatible avec la sub-trame la plus courte de la machine --> 1/240 seconde si j'ai bien compris :oops:

Si tu veux mettre un sous-titre blanc dans la scène de l'escalier de 1917, tu es obligé de remonter la puissance du laser. Sinon, le blanc des sous-titres sera "moins blanc que blanc".
Et si tu remontes la puissance du laser, le noir résiduel va devenir "moins noir que noir".

Donc, tu peux choisir de ne pas remonter la puissance du laser en ne prenant pas en compte le blanc des sous-titres.
Par le système de détection/fenêtrage que tu évoquais.
Cela préservera la profondeur du noir (et des barres du cinémascope).
Mais les sous-titres seront gris :lol:
Pour moi, c'est la bonne solution. Mais il y aura une sorte de pompage de luminosité des sous-titres suivant le contenu de l'image ...

La variation de puissance du laser est très visible, sans sous-titres, dans cette même scène de 1917 où une fenêtre entre dans le champ pendant que le troufion monte l'escalier.
Là on voit très bien que l'EBL est battu, et que le noir dans bandes cinémascope devient gris ...
La vidéo du Valerion Pro2 est sur Youtube. Mais je ne sais plus laquelle c'est :siffle:

Remarque : C'est la même chose si l'on utilise une variation dynamique de l'iris, quand il y en a un.
Pour finir, comme toujours, ce que j'écris est mon ressenti personnel, et je ne prétends pas avoir la science infuse.
Dernière édition par dr rotule le 11 Oct 2025 21:14, édité 3 fois.
dr rotule
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Message » 11 Oct 2025 17:29

dr rotule a écrit:
Pour rappel : Je crois savoir que les puces DMD fonctionnent en PWM.
Le miroir sait faire du "1" ou du "0".
Il est donc facile de faire un noir et du blanc.
Pour faire du gris, on va travailler sur la durée de réflexion du miroir.
La variation dynamique de gamma va jouer sur le temps d'exposition des micro-miroirs.


:o

La commande numérique commande un angle ... ce n'est pas simple instruction ouvert ou fermé ...
Même principe sur les LCoS.
Voir même sur les LCD mais en transmission lumineuse (donc opacité et non angle de réflexion de la lumière).

Ce sont les matrices qui modulent la luminance de composante RGB et non le laser.

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Message » 11 Oct 2025 17:57

dr rotule a écrit:Si tu veux mettre un sous-titre blanc dans la scène de l'escalier de 1917, tu es obligé de remonter la puissance du laser. Sinon, le blanc des sous-titres sera "moins blanc que blanc".
Et si tu remontes la puissance du laser, le noir va devenir "moins noir que noir".
...

Dans une scène sombre l'EBL est sensé modifier le gamma (pixel par pixel) et baisser la source lumineuse (pour toute l'image) de manière à ce que les noirs soient plus noirs et les blancs restent au même niveau.
Si il y a des sous-titres plus blancs que la zone la plus lumineuse de l'image, l'EBL prend pour référence les sous-titres et le noir sera moins noir.

Je n'ai jamais supporté les iris dynamiques. Ceux que j'ai fréquentés sont sans correction de gamma.
Il est parfaitement possible que je sois tout aussi allergique à l'EBL ;)

Michel
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Message » 11 Oct 2025 17:59

Moi aussi, je ne supporte pas les pompages visibles dans l'image :wink:
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Message » 11 Oct 2025 18:07

Mmm ... Je pense que nous avons une petite divergence de points de vue sur la fabrication du gris.
C'est bien, car j'ai eu le doute et je suis allé vérifier.
Merci aux discussions enrichissantes du forum ! :D

Image
clique pour voir grand

Bon, c'est le premier résultat que j'ai trouvé. Il n'est pas "officiel" ...
La capture vient de: https://www.son-video.com/guide/dlp-lcd ... projection
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Message » 11 Oct 2025 18:13

:roll:
Mais tu vois bien que l'angle est variable et dans deux directions en plus ...

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Message » 11 Oct 2025 18:13

Wikipedia dit la même chose, en remplaçant "quelques dizaines de fois par secondes" par "quelques milliers" :mdr:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Digital_Light_Processing
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Message » 11 Oct 2025 18:14

jacko a écrit::roll:
Mais tu vois bien que l'angle est variable et dans deux directions en plus ...

L'angle varie, certes, mais la réflexion n'a que 2 valeurs : Les butées du mouvement du miroir, Blanc ou Noir :wink:
Je pense que le mouvement ne se fait que sur un axe. Sur la diagonale du miroir.
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Message » 11 Oct 2025 19:14

dr rotule a écrit:L'angle varie, certes, mais la réflexion n'a que 2 valeurs : Les butées du mouvement du miroir, Blanc ou Noir :wink:
Je pense que le mouvement ne se fait que sur un axe. Sur la diagonale du miroir.


Oui, et le temps de basculement 0N /OFF est inférieur à 20 micro-secondes. On peut donc pratiquement considérer qu'i n'y a que deux états.

:D
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Message » 11 Oct 2025 19:48

Deux photos de la même mire prise en 2023 quand j'étais à la chasse aux AEC ;).

La mire est parfaitement restituée ci-dessous au 250ème (la fréquence d'affichage des couleurs de l'Horizon pro est 240 HZ) :
Horizon-9barres-0250ème-01.jpg
Horizon-9barres-0250ème-01.jpg (55.02 Kio) Vu 229 fois


Au 1/8000 ème les trois couleurs se chevauchent dans la même photo mais les frontières ne sont pas nettes et pas au même niveau dans les différentes barres.
Horizon-9barres-8000ème-06.jpg
Horizon-9barres-8000ème-06.jpg (65.83 Kio) Vu 229 fois


J'en déduis qu'en pratique il y a un peu de lumière qui passe durant les transitions.
Ce n'est pas aussi simple que on-off !

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Message » 11 Oct 2025 20:57

Les µmiroirs des DMD de TI fonctionnent comme des bascules bi-stables. On ne peut stabiliser que 2 états limites (on ou off) et pas les états intermédiaires entre chaque limite. Voir par exemple la section 2.1 ici :

https://www.ti.com/lit/an/dlpa008b/dlpa008b.pdf

Le signal de commande peut effectivement être assimilable à de la PWM si on laisse de côté la stratégie d'adressage de la matrice qui complique les choses. La modulation (niv. de gris) est donc obtenue en faisant varier un rapport cyclique on/off. Après, quand on commence à s'intéresser à l'adressage des pixels par le chipset de pilotage du DMD, ça devient franchement non trivial ...
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Message » 11 Oct 2025 21:25

Dans cette nouvelle race de projecteurs DLP, il y a quatre leviers pour obtenir du bon noir :
- La variation dynamique de gamma (pour déboucher les détails)
- La modulation de la puissance du laser
- La présence d'un iris (de préférence bien fermé)
- La qualité de l'optique. Là je pense au zoom "red ring" du XGIMI Horizon 20 Pro/20 Max. Moins de diffusion et réflexions internes au zoom = meilleur contrast ANSI, donc meilleur noir.

Les constructeurs chinois essayent de tout faire à la fois :lol:
C'est pas simple.
XGIMI, avec le Horizon 20 Pro est super bien armé en hardware. Malheureusement, le soft ne suit pas :(
Nebua X1, pareil ...
Il semblerait que Valerion mène la danse pour le moment.
C'est leur soft qui fait la différence. Pour longtemps ? Pas sûr ...

Cette histoire qui se dessine sous nos yeux est passionnante à suivre :wink:
dr rotule
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Message » 12 Oct 2025 0:08

MLill a écrit:Deux photos de la même mire prise en 2023 quand j'étais à la chasse aux AEC ;).

La mire est parfaitement restituée ci-dessous au 250ème (la fréquence d'affichage des couleurs de l'Horizon pro est 240 HZ) :
Horizon-9barres-0250ème-01.jpg


Au 1/8000 ème les trois couleurs se chevauchent dans la même photo mais les frontières ne sont pas nettes et pas au même niveau dans les différentes barres.
Horizon-9barres-8000ème-06.jpg


J'en déduis qu'en pratique il y a un peu de lumière qui passe durant les transitions.
Ce n'est pas aussi simple que on-off !

Michel


Effectivement, quelques µS, c' est un temps très court mais il n'est pas nul. D'un autre coté il faut prendre en compte la technologie du système exécutant la captation. Par exemple, on imagine bien qu'un obturateur à rideau aurait ici une influence énorme sur le résultat.

Par curiosité, j'ai posé la question suivante à Chat GPT:

"Sur un projecteur DLP, quelle est l'incidence du temps de commutation des micro miroirs de l'état ON à l'état OFF sur la qualité de l'image vu que ce temps de commutation n'est pas nul ?"

ChatGPT a répondu :

Excellente question — elle touche au cœur du fonctionnement des projecteurs DLP (Digital Light Processing) et de la modulation temporelle de la lumière par les micro-miroirs.

Voyons cela pas à pas :


1. Rappel du principe de base

Dans un projecteur DLP, chaque pixel est formé par un micro-miroir monté sur une charnière :

En position ON, il renvoie la lumière vers l’écran.

En position OFF, il renvoie la lumière ailleurs (souvent vers un absorbeur).

L’intensité perçue pour chaque pixel est obtenue par modulation temporelle :
le miroir bascule très vite entre ON et OFF pour qu’en moyenne, la proportion de temps passé en ON détermine la luminosité du pixel.


2. Temps de commutation non nul

Le temps de commutation correspond à la durée que met le micro-miroir à passer d’un état à l’autre (quelques microsecondes typiquement, soit ~10-6 s).

Même s’il est très court, ce temps n’est pas nul, et pendant cette transition :

le miroir n’est ni totalement ON ni totalement OFF,

donc la lumière réfléchie vers l’écran est mal dirigée ou partiellement atténuée,

autrement dit, c’est un moment “d’entre-deux” où le pixel n’a pas une intensité bien définie.


3. Incidences sur la qualité de l’image

a) Flou temporel ou perte de contraste

Lors de chaque transition, une petite fraction du temps est “indécise” ==> cela réduit légèrement le contraste perçu.

En particulier dans les zones à transitions rapides (blanc <=> noir), la lumière parasite de ces transitions peut créer un léger voile gris (baisse du contraste dynamique).

b) Artefacts de modulation (banding, dithering visible)

Si le temps de commutation est mal synchronisé avec la fréquence de modulation, cela peut introduire de légers artefacts temporels : scintillement, banding ou bruit numérique, surtout sur les dégradés fins.

c) Effet arc-en-ciel accentué (cas des DLP à roue chromatique)

Dans les projecteurs DLP mono-puce, la roue chromatique ajoute un séquençage temporel (rouge, vert, bleu).

Si les transitions des miroirs ne sont pas parfaitement synchronisées avec le passage des couleurs, cela peut accentuer l’effet “arc-en-ciel” (séparation temporelle visible des couleurs).


4. Pourquoi l’impact reste limité

Heureusement :

Les temps de commutation sont extrêmement courts (quelques microsecondes, soit bien plus rapides que la persistance rétinienne).

Les algorithmes de commande (Pulse Width Modulation) compensent partiellement ces effets en intégrant la dynamique du miroir.

Résultat : pour un observateur humain, l’impact est souvent quasi imperceptible dans les modèles modernes.

En résumé

Transition lumineuse imparfaite ==> Légère baisse du contraste ==> Importance faible
Dithering / modulation imparfaite ==> Petits artefacts temporels possibles ==> Importance modérée (anciens modèles)
Désynchronisation avec la roue RVB ==> Effet arc-en-ciel accentué ==> Importance faible à modérée
Bilan global ==> Image légèrement moins pure que dans l’idéal théorique ==> Importance négligeable sur les DLP récents


:D
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Message » 12 Oct 2025 7:13

Driggs a écrit:
MLill a écrit:Deux photos de la même mire prise en 2023 quand j'étais à la chasse aux AEC ;).

La mire est parfaitement restituée ci-dessous au 250ème (la fréquence d'affichage des couleurs de l'Horizon pro est 240 HZ) :
Horizon-9barres-0250ème-01.jpg


Au 1/8000 ème les trois couleurs se chevauchent dans la même photo mais les frontières ne sont pas nettes et pas au même niveau dans les différentes barres.
Horizon-9barres-8000ème-06.jpg


J'en déduis qu'en pratique il y a un peu de lumière qui passe durant les transitions.
Ce n'est pas aussi simple que on-off !

Michel


Effectivement, quelques µS, c' est un temps très court mais il n'est pas nul. D'un autre coté il faut prendre en compte la technologie du système exécutant la captation. Par exemple, on imagine bien qu'un obturateur à rideau aurait ici une influence énorme sur le résultat.

Par curiosité, j'ai posé la question suivante à Chat GPT:

"Sur un projecteur DLP, quelle est l'incidence du temps de commutation des micro miroirs de l'état ON à l'état OFF sur la qualité de l'image vu que ce temps de commutation n'est pas nul ?"

ChatGPT a répondu :

Excellente question — elle touche au cœur du fonctionnement des projecteurs DLP (Digital Light Processing) et de la modulation temporelle de la lumière par les micro-miroirs.

Voyons cela pas à pas :


1. Rappel du principe de base

Dans un projecteur DLP, chaque pixel est formé par un micro-miroir monté sur une charnière :

En position ON, il renvoie la lumière vers l’écran.

En position OFF, il renvoie la lumière ailleurs (souvent vers un absorbeur).

L’intensité perçue pour chaque pixel est obtenue par modulation temporelle :
le miroir bascule très vite entre ON et OFF pour qu’en moyenne, la proportion de temps passé en ON détermine la luminosité du pixel.


2. Temps de commutation non nul

Le temps de commutation correspond à la durée que met le micro-miroir à passer d’un état à l’autre (quelques microsecondes typiquement, soit ~10-6 s).

Même s’il est très court, ce temps n’est pas nul, et pendant cette transition :

le miroir n’est ni totalement ON ni totalement OFF,

donc la lumière réfléchie vers l’écran est mal dirigée ou partiellement atténuée,

autrement dit, c’est un moment “d’entre-deux” où le pixel n’a pas une intensité bien définie.


3. Incidences sur la qualité de l’image

a) Flou temporel ou perte de contraste

Lors de chaque transition, une petite fraction du temps est “indécise” ==> cela réduit légèrement le contraste perçu.

En particulier dans les zones à transitions rapides (blanc <=> noir), la lumière parasite de ces transitions peut créer un léger voile gris (baisse du contraste dynamique).

b) Artefacts de modulation (banding, dithering visible)

Si le temps de commutation est mal synchronisé avec la fréquence de modulation, cela peut introduire de légers artefacts temporels : scintillement, banding ou bruit numérique, surtout sur les dégradés fins.

c) Effet arc-en-ciel accentué (cas des DLP à roue chromatique)

Dans les projecteurs DLP mono-puce, la roue chromatique ajoute un séquençage temporel (rouge, vert, bleu).

Si les transitions des miroirs ne sont pas parfaitement synchronisées avec le passage des couleurs, cela peut accentuer l’effet “arc-en-ciel” (séparation temporelle visible des couleurs).


4. Pourquoi l’impact reste limité

Heureusement :

Les temps de commutation sont extrêmement courts (quelques microsecondes, soit bien plus rapides que la persistance rétinienne).

Les algorithmes de commande (Pulse Width Modulation) compensent partiellement ces effets en intégrant la dynamique du miroir.

Résultat : pour un observateur humain, l’impact est souvent quasi imperceptible dans les modèles modernes.

En résumé

Transition lumineuse imparfaite ==> Légère baisse du contraste ==> Importance faible
Dithering / modulation imparfaite ==> Petits artefacts temporels possibles ==> Importance modérée (anciens modèles)
Désynchronisation avec la roue RVB ==> Effet arc-en-ciel accentué ==> Importance faible à modérée
Bilan global ==> Image légèrement moins pure que dans l’idéal théorique ==> Importance négligeable sur les DLP récents


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A priori, XGIMI a annoncé avec le Titan, qu'il avait la main sur la DMD et les MicroCodes Ti pour lesquels il escompte remplacer les algorithmes. Il a du coup sans doute la volonté de dépasser les limites actuelles. A voir ...
Toujours est il qu'en état, le Titan semble "souffrir" d'un "problème" de Dithering assez prononcé.
Alors, certes on n'a pas le Speckle du Trilaser, mais il ne faudrait pas non plus récupérer du Dithering.

En état par contre, XGIMI a l'air d'être très impliqué sur son modèle et tout cela devrait évoluer.
Sa PUCE dédiée FPGA est là pour ça.

La Dnamique Chinoise actuelle sur le DLP est en train de "boulverser" les repères technologiques.
Dernière édition par dm le 13 Oct 2025 7:13, édité 1 fois.
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