1ère édition
J'ai essayé longtemps de placer les arrières à l'arrière (ce qui après consultation du dico me paraissait point trop sot…) — Bon ben bof
Sur les DVD des sonates de Beethoven de Duchablé, j'aime bien l'orchestre de Nelson Freire, mais ça me fait tout drôle d'avoir tout à coup le premier violon dans le dos…
Sur les SACD des quatuors op.18 du même Beethoven par les Prazak, on entend des échos dont je n'avais jamais fait l'expérience en concert…
Ah oui, et puis, j'oubliais — ça me faisait un drôle d'effet de me faire rouler dessus par Bruce Willis dans Die Hard 3 (ou par l'autre terminator en métal liquide du tome II) quand ils traversaient mon écran, le premier en ouature et l'autre en camion… D'un autre côté, le DVD video n'est pas ma consommation principale…
Alors je les ai mises … devant. Et ben c'est beaucoup, mais alors beaucoup mieux. Ça fait un arc de cercle : la centrale à midi, les deux avants à 11h30 (G) et 13h30 (D), la SurrG à 9h45 et la SurrD à 10h15 — c'est joli et c'est beaucoup plus naturel (j'ai essayé aussi avec les surround à 9 heures et à 15 heures — et j'ai trouvé ça moins bien…).
2ème édition
Bon aller, je fais remonter cette page un peu, vu que la question continue de m'intéresser — avec une ou deux remarques pour situer la discussion:
1/ ça serait peut-être pas mal de transférer ce sujet vers haute fidélité?
2/ pas la peine de m'indiquer la "Bible HCFR", ni de me recopier les préconisations THX: je connais ça très bien, mais ça n'est justement pas satisfaisant!
3/ mon écoute est avant tout audio et secondairement ciné; et elle s'effectue dans une pièce petite (4mX4,7) mais dédiée, où je fais ce que je veux (cf. configuration)
4/ il n'est pas possible de disposer les cinq enceintes (qui ne sont d'ailleurs pas exactement identiques) vers un point d'écoute centrale pour des raisons de place et de disposition (en particulier de la centrale) — ça fait partie des contraintes
Un ou deux changements depuis la fois passée: le préampli & l'amplification ont changé pour quelque chose de plus pratique et d'un peu plus commode.
Les enceintes arrières sont désormais disposées à l'arrière, mais retournées contre le fond de la salle, de façon à utiliser le mur comme réflecteur — sur une suggestion que deux professionnels de la hifi, le studio Hifi Plus à la sortie nord du Mans et Jefferson Torno à Pérouse à côté de Belfort (à quelques jours d'intervalle), que je remercie de leur judicieux conseil.
J'utilise: les SACD des quatuors à cordes de BEetho par les Prazak (PRaga Digitals) et de Freire jouant Chopin (Decca), le DVD de Maxime le Forestier Plutôt Guitare, et les Sonates de Beethoven par Duchâblé — ainsi que divers DVD de film.
Le résultat est extrêmement satisfaisant:
a) au lieu d'un son très artificiel dont on repère tout de suite la provenance, on a une atmosphère sonore sans pouvoir parvenir à "entendre qu'on écoute" les enceintes arrières, ce qui est particulièrement appréciable, en particulier en SACD (j'en avais raz le bol d'être assis sur les genoux du pianiste, de prendre un coup d'archet sur la nuque ou d'entendre Maxime le Forestier derrière moi
)
b) l'image sonore gagne essentiellement sur trois points (par rapport à l'arc de cercle): élargissement — ça c'est normal —,
le placement (des guitaristes et de la voix dans le DVD Plutôt G), ce qui n'est pas étonnant
l'étagement des plans — et là ça me surprend peut-être un peu plus: l'apport des arrières se manifeste beaucoup plus à l'avant — par exemple la localisation de l'alto et du violoncelle des Prazk (ou des Kocian jouant des quatuors de Haydn, très beau Sacd aussi)
c) en HC: on conserve quelque chose de crédible — à la condition d'être en position centrale et non sur les côtés, évidemment, sans les désagréments liés aux positionnements antécédents.
Je pense que je pourrais encore essayer deux autres techniques:
- placer un panneau réfléchissant sur le mur (si vous avez des idées…)
- placer les enceintes arrières en hauteur (!) pour utiliser aussi les réflections du plafond
Une seule personne a écouté ce système jusqu'à maintenant — et ça n'a pas eu l'air de lui déplaire totalement…
Cdlt
Quand c'est de l'opéra ("femme malade : crier beaucoup pour appeler sorcier", comme dit J. Weismüller dans Tarzan à New York…) — c'est rigolo. 
