fredoamigo a écrit:merci beaucoup pour ton conseil
vu ton curriculum et ta profession je ne suis pas étonné que tu ai des "oreilles d'or"
après tout , cela fait partit de ton métier d’entendre des différences ..... quelles chances !!
C'était un petit clin d’œil...
Ce sujet d'écoute est très souvent faussé par des sources qui ne permettent pas, en effet d'écouter la moindre différence entre les formats...
Il faut déjà, que:
- l'équipement de prise de son micros et préamplis micros permette de ne pas dénaturer la phase jusqu'à au moins 50 kHz voir plus...
- le convertisseurs AD soit en capacité de ne pas dénaturer la courbe de réponse, mais surtout la phase du signal jusqu'à au moins 50 kHz voir plus, si possible... (filtre de anti repliement commutés selon la fréquence d'échantillonnage choisie pour la conversion AD et non pas un filtre fixe quel que soit la fréquence d'échantillonnage choisie, par exemple)...
- que la source soit bien en format natif et non pas bricolée sur une station de travail PCM, ce qui est le cas à plus de 80% des sources... à savoir que la station de travail dédiée au SACS, produite par SONOMA, permettait de monter et mixer en full DSD les signaux audios sans repasser par un format PCM).
- que le chaine audio de reproduction soit en capacité de ne pas dénaturer la phase du signal et groups delay, y compris les enceintes...
Ne jamais oublier que l'oreille humaine est assez limitées en perception des fréquences élevées, la sensibilité s'effondre au dessus de 14 kHz; par contre la capacité de perception de différences temporelles sur les signaux transitoires est tout à fait étonnante. La résolution pour une oreille standard est de l'ordre de 10 uS (100 kHz), et de l'ordre de 5 uS pour une oreille très exercée. Ceci permet de mieux comprendre l'importance de préserver les informations de timing dans les hautes et très hautes fréquences.
Ces tests, je les fait très très très souvent...
Alors, là, oui, la différence est très nette et pas besoin d'être oreille d'or ou autre..., même une secrétaire sans expérience d'écoute (expérience faite...) va tout de suite indiquer les différences et quelles différences...
Concernant le format du SACD, la même erreur que le CD a été faite, la fréquence d'échantillonnage du DSD a été choisie trop basse.
Le format au double de fréquence d'échantillonnage (DSD 2x ou DSD 128) permet un gain de qualité.
Passer en DSD 4x (DSD256) permet de gagner encore un peu. Quand à aller au dessus, pour moi cela devient inutile.
Toute conversion d'un signal DSD, DSD 2x ou DSD 4x vers du PCM (même a haute fréquence d'échantillonnage PCM) amène des pertes de perception dans l'espace.
Mais il vaut bien mieux une conversion DSD-> PCM effectué dans un très bon DAC PCM, plutôt qu'une solution native DSD utilisant un mauvais DAC DSD (utilisant une puce toute faite DSD multibits).
La conversion d'un signal PCM en format DSD amène des pertes (problème de bruit aux très hautes fréquences obligent à utiliser un filtre détruisant la phase des signaux audios aux très hautes fréquence, destruction des signaux audio aux très hautes fréquences).
La conversion d'un signal PCM en format DSD 2x ou DSD 4x fonctionne, à condition de prendre beaucoup de précautions. Lors de mesures, on aperçoit immédiatement un plancher de bruit de l'ordre de -128 à -130 dB, alors qu'en PCM natif, si le DAC est très bien fait, il est possible d'atteindre des planchers de bruit beaucoup plus bas.
A savoir que la nature du bruit d'un vrai convertisseur DSD 1 bit n'est pas la même que le bruit généré par un convertisseur PCM.
Le bruit d'un convertisseur PCM est corrélé avec le signal audio, alors que le bruit généré par un vrai convertisseur DSD 1bit n'est pas corrélé avec l'audio. L'oreille, élément complexe non linéaire, a la capacité de ne pas prendre en compte le bruit autour du signal audio, si ce bruit n'a pas de lien de corrélation.
Une parenthèse sur les chips tout fait qui convertissent tout en DSD x fois en interne puis qui effectue une conversion D/A via un convertisseur DSD multibits (afin d'obtenir artificiellement un plancher de bruit plus bas) on tous une signature, certains sont meilleurs que d'autres, mais rien ne vaut un vrai convertisseur discret bien fait (c'est plus compliqué, c'est plus cher que d'employer une puce toute faite...)
A savoir: un DAC DSD vrai monobit discret, ça marche très très bien, s'il est bien fait.
Autre parenthèse: attention aux convertisseurs R2R utilisant des résistances de précision CMS à couches métalliques. Ces résistances posent le problème de non stabilité thermique. durant un temps très court, l'élévation thermique change la valeur de la résistance, ce qui entraîne de la distorsion d'intermodulation thermique transitoire, non visible sur un banc de mesure audio en effectuant les mesures conventionnelles...
Seuls les DAC R2R utilisant des résistances de précision discrètes utilisant une feuille de chrome découpée au laser (Vishay, par exemple), sont réellement valables.
Il est étonnant de voir sur le marché, des DAC extrêmement chers utilisant des résistances de précision économiques...
Lors de l'écoute la différence est immédiate (même par des gens non oreille d'or etc...) . Par contre, ces résistances Vishay coûtent extrêmement cher, mais, pour ma part, c'est la SEULE solution pour construire un DAC R2R valable. Les constructeurs existent, ils ne sont pas loin...
Autre parenthèse, le streaming...
Il y a une catastrophe dont la cause est due au maisons de disques, (surtout une...) l’insertion de watermarking inséré sur l'audio, même en ''haute résolution'', y compris sur la musique classique... cette cochonnerie réduit à néant toutes sources audio de qualité...
Dans ce cas, m'eme pas la peine de mettre en œuvre un DAC haut de gamme...
Un lien intéressant:
https://www.mattmontag.com/music/univer ... -watermarkMa conclusion est simple:
Avant d'acheter, bien considérer les sources employées couramment chez soit, prendre en compte son matériel de reproduction audio, ne pas hésiter à se faire prêter plusieurs DACs et les écouter, et choisir celui qui plait le plus, qui est le plus proche de la réalité quand on va on concert, ne pas écouter les vendeurs et autres conseilleurs, mais écouter ses oreilles, à son domicile (surtout pas dans un salon, au milieu du bruit et matériel installé en 4 heures dans des salles horribles acoustiquement pour certains salons...).
Faire son choix soi même, chez soit ! et attention à la qualité des sources !!!
Un bon vendeur est celui qui sera proche de son client, et qui n'hésitera pas à prêter le matériel.
Et surtout, le plus important: LA MUSIQUE !!! une bonne interprétation des musiciens, une bonne prise de son !!! L'émotion...