Tony 61 a écrit:excusez moi, mais la je suis vraiment en colère, de quel droit juger vous le rendu de nos intérieur sans être sur place
Il n'y a pas de quoi se mettre en colère. J'ai écrit le plus honnêtement possible en m'appuyant sur des observations et des faits réels. Je n'ai aucun intérêt à blesser qui que ce soit. J'écris ce que je crois être la vérité.
, et de quel droit vous pensez qu on veut pas du rendu que réalisateur a voulue.
Parce que plusieurs personnes l'ont exprimé clairement sur ce forum et ailleurs. C'est un choix que je ne critique pas s'il est assumé.
Cela dit, force est de constater qu'un grand nombre de home-cinéphiles va dans cette direction.
vous jouer trop la carte de la théorie pour vous défendre.
Je rapporte ce que les concepteurs de l'Atmos m'ont transmis de vive voix et par échange de mails.
je trouve que le texte ci dessus est injurieux,
Vous vous méprenez.
et dire que les ambiances sont pas possible dans des petits espace, il faut peut être que vous fassiez plus expérience des petits système, car là la preuve que même les pro ont leur préjugé, car pas assez de pratique dans un domaine celui du petit particulier.
et ne me dites pas que je sais pas ceux que veux dire ambiance.
Mon expérience des petits système se chiffre à près de 200 réalisations.
Indépendamment de ce qui précède, on peut faire ce constat:
- Plus un haut-parleur est éloigné, plus la surface couverte est grande, moins il est localisable. Cela dépend aussi beaucoup de la fréquence.
- Plus le haut-parleur est directif plus il est localisable.
- Un même signal reproduit par un grand nombre de sources réparties sera plus diffus que s'il est reproduit par une seule.
- Plus la pièce est grande, plus la réverbération naturelle est longue, les réflexions nombreuses et le son diffus.
- Plus les réflexions sont tardives, plus elles sont détachées du signal direct.
- Plus la pièce est réverbérante, plus le son est diffus et donc moins localisable.
- La stéréophonie (le placement des objets dans un espace 3D) se perd quand la réverbération augmente.
- La notion de distance, de clarté et de définition dépend directement du rapport entre 1) la directivité, la distance de la source, 2) la persistance et la diffusivité des réflexions.
Parallèlement:
L'effet de fusion (Haas) rend le son direct et les réflexions indissociables quand l'intervalle qui les sépare est inférieur à 50ms (écart de distance inférieur à 17m) ou quand l'intensité des premières réflexions est supérieure à 5% du son direct.
Quand les signaux sont fusionnés la spatialisation est faussée. Le son semble venir de quelque part entre les sources. C'est souhaitable quand on cherche la stéréophonie entre plusieurs enceintes, c'est néfaste quand la fusion de fait entre une enceinte et une réflexion (sauf quelques cas particuliers).
Pour qu'un canal d'ambiance enveloppe les spectateurs, il ne doit pas être localisable. Cela nécessite une grande diffusivité produite par des réflexions nombreuses et tardives, favorisée par l'étendue de la source rayonnante.
L'intelligibilité de la façade (dialogues) demande une réverbération réduite alors que les ambiances demandent une réverbération égale ou supérieure. Pour y parvenir, les enceintes surround doivent être à une distance identique ou supérieure à celle de la façade (toutes les enceintes sur un cercle). Quand c'est impossible, on dispose plusieurs enceintes dispersées par canal surround (arrays).
Dans un home-cinéma les enceintes surround sont plus proches des spectateurs que la façade. Pas bon, la perspective est perdue.
Chaque canal d'ambiance ne dispose généralement que d'une seule enceinte, souvent directive. Pas bon, l'ambiance est localisée.
Comme on ne peut pas augmenter les distances dans une petite pièce, on va réduire la réverbération. Le son mat, c'est bien pour la façade, moins bon pour les surrounds.
Je maintiens qu'il n'est pas possible de réunir les conditions nécessaires à la reproduction correcte des ambiances dans une pièce d'habitation. C'est d'ailleurs écrit et démontré dans la plupart des livres et des cours d'acoustique. Je maintiens aussi, avec beaucoup de respect, que les personnes qui ne sont jamais penché sur ces phénomènes n'ont pas une interprétation fidèle des ambiances. On l'observe notamment dans le choix et la disposition des enceintes.
Que peut faire le home-cinéphile face à ce problème ?
Il doit chercher à rétablir la perspective spatiale entre les sources. Une méthode consiste élargir la zone couverte par chaque canal surround. Plus la surface couverte est large, plus les réflexions seront nombreuses. On gagne en diffusivité et un meilleur rapport réflexions/direct.
Les dipôles sont la solution économique proposée par THX.
Dolby préconise la réflexion par le plafond.
Pourquoi ces méthodes ? Comment ça marche ? Quels inconvénients ?
En plaçant une enceinte très directive dans une position assez basse, dirigée vers une surface réfléchissante on obtient 2 avantages:
- La distance est augmentée, ce qui réduit l'effet de fusion.
- La surface couverte est plus large. Elle arrose davantage de spectateurs avec moins d'écart de niveau entre eux. On gagne encore avec une surface convexe.
- Les surfaces de réflexion ponctuelles participent la diffusion globale du champ surround.
- Les transitions sont plus fluides.
- Le ratio réflexion/direct est amélioré.
Inconvénients:
- La directivité augmente avec la fréquence. ça ne marche que dans le medium et l'aigu.
- La réponse en fréquence dépend des caractéristiques d'absorption de la surface. Il faut choisir un matériau dur et lisse et finir avec une égalisation.
Aucune de ces deux méthode n'est parfaite. Elles ne sont jamais utilisées dans les salles de cinémas et les studios car les volumes sont beaucoup plus grands que les pièces d'habitation. Ce sont des solutions économiques qui permettent de se rapprocher du son original, sans prétention de perfection.
la vous faites de la langue de bois, je vous demande quel matériel vous conseillé pour les grosses installe, a part être méprisant vous répondez pas comme par hasard.
Je peux vous citer des marques et des modèles mais ce serait oublier que l'ensemble pièce+enceintes fonctionne comme un instrument de musique. Elles doivent être accordées pour réduire les phénomènes indésirables. Je ne choisis pas la même directivité suivant la surface à couvrir (nombre de fauteuils). Une pièce réverbérante requiert une directivité plus serrée qu'une pièce matte. La directivité change encore s'il y a une réflexion ciblée et fractionnée au plafond ou pas.
En pro j'utilise surtout les série cinéma de JBL, mais aussi des Genelecs, Dynaudio, Adams pour la musique. Chez les particuliers il est rare que je puisse choisir. Les enceintes sont souvent imposées par l'intégrateur ou le client.
Mais le choix de l'enceinte, c'est 15 à 20% du son. Sur le graphe ci-dessous, représentatif d'une pièce d'habitation, le son direct de l'enceinte est la surface couverte par le trait rouge. La partie en bleu, c'est le son de la pièce.