Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – Les tops UHD – 12/2019 (HS)

Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – Les tops UHD – 12/2019 (HS)

► Top global :

[Test 4K Ultra HD] Blade Runner 2049

Blade Runner 2049 4K + 3D (Blu-ray)1 / Blade Runner 2049

• Éditeur : Sony Pictures
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.40 – Master intermédiaire 4K
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français DTS-HD MA 5.1

Image : Si la perfection n’est pas de ce monde, elle irradie pourtant chaque plan de cet Ultra HD Blu-ray. Et c’est tant mieux car la magnifique photographie concoctée par Roger Deakins mérite d’être contemplé dans toute sa magnificence. La définition ne souffre d’aucune baisse de régime et délivre des images à la précision phénoménale, les détails sont encore plus francs qu’en HD grâce à un voile de netteté supplétif (la pilosité faciale de Ryan Gosling et Harrison Ford, les grains de sables, le ruissellement de l’eau de pluie, le manteau neigeux), la profondeur de champ fait aussi un bond en avant, la sublime palette colorimétrique s’exprime avec plus de subtilité (les gris du Los Angeles pollué, les jaunes du QG de Wallace Corporation, les oranges de la zone interdite), les contrastes impressionnent continuellement, les sources lumineuses sont plus rayonnantes (les annonces urbaines et autres hologrammes publicitaires, les néons) et les scènes sombres, grâce à de nouvelles nuances de noirs, respirent mieux. Une claque visuelle de premier ordre !

Son : Que vous optiez pour la VO (Dolby Atmos) ou la VF (DTS-HD MA 5.1), il s’agit de deux pistes sonores d’anthologie. Bien évidemment, la première profite d’une meilleure ouverture arrière (ajout des surround back oblige) et d’une scène verticale loin d’être anodine (la pluie torrentielle, la neige, le vent, les ambiances de la ville, le vol des Spinners, etc.), mais la seconde est aussi bonne sur les autres composantes de ce mixage magistral au style épuré. Nous avons donc des voix claires, une dynamique à la puissance sans équivoque, une répartition des effets optimale (le bourdonnement des abeilles, la trajectoire des engins volants), un score électro-expérimental aux sonorités sourdes et aux envolées planantes (Hans Zimmer et Benjamin Wallfisch sont parvenus à respecter l’esprit de la partition originale de Vangelis) particulièrement ample, et des basses surpuissantes qui mettent régulièrement le canal LFE à rude épreuve. Un régal auditif de tous les instants !

Dragons 3 4K (Blu-ray) Temporary cover art2 / Dragons 3: Le monde caché

• Éditeur : Universal Pictures
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.35 – Master intermédiaire 2K
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français Dolby Digital Plus 7.1

Image : Techniquement (et artistiquement) irréprochable, l’image délivrée par ce 4K Ultra HD est à tomber. Améliorant la netteté et augmentant les détails visibles à l’écran (la texture des costumes et des décors), elle adjoint à cette fabuleuse définition des couleurs superbement saturées infiniment plus vivantes que sur le Blu-ray (le bleu du ciel, le vert de la végétation, les robes -et les œufs- aux teintes variées des dragons), des contrastes renforcés qui assombrissent un tantinet le cadre et ajoutent de la profondeur aux noirs, et des sources lumineuses qui brillent de mille feux (le monde caché, la lumière du jour, les flammes). Une démonstration visuelle de tous les instants.

Son : Ne manquant jamais d’engagement dans tous les domaines d’écoute, la VO Atmos est une piste équilibrée et dynamique qui présente des effets directionnels de partout (il se passe beaucoup de choses dans les airs avec des battements d’ailes de dragon, le souffle de l’air, la présence menaçante du feu et divers débris), des ambiances environnementales subtiles, un score entraînant bien aéré, des basses puissantes et des voix claires. Efficace même si moins ample et précise, la VF reste plus que correcte.

Transformers: The Last Knight (Blu-ray)3 / Transformers: The Last Knight

• Éditeur : Paramount Pictures
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 1.90 Imax, 2.00 et 2.39 – Master intermédiaire 2K
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français Dolby Digital 5.1

Image : À s’en décrocher la mâchoire tellement c’est beau, cette claque visuelle phénoménale dont la netteté terrassante et la luminosité éblouissante font sensation, délivre une définition délirante (comme si vous étiez à votre fenêtre en train de regarder dehors !), un niveau de détails sidérant (un gain très perceptible vis-à-vis du master HD), une profondeur de champ impensable, des couleurs solaires merveilleuses, des contrastes d’une solidité à toute épreuve et des noirs glorieux. La palette colorimétrique est beaucoup plus large (le jaune énergique de Bumblebee, l’orange fougueux du soleil, le bleu profond du ciel, le vert nuancé des pelouses) avec des teintes encore plus chaudes, les flammes et explosions sont plus ardentes, les petits reflets comme les brillances sont plus étincelants (c’est bien visible sur les corps métalliques des Transformers), les sources de lumière sont nettement plus éclatantes et les scènes sombres débouchées (le flash-back pendant la Seconde Guerre Mondiale).

Son : À s’en exploser les tympans tellement c’est riche et puissant acoustiquement parlant, cette piste sonore Atmos qui casse la baraque est une expérience particulièrement immersive et savoureusement équilibrée. La dynamique fracasse tout sur son passage, les dialogues sont toujours clairs, la spatialisation est d’une incroyable précision, les effets pyrotechniques font sensation, les ambiances sont enveloppantes, la scène avant est en effervescence permanente, l’usage des canaux surrounds est généreux, les sons de hauteur ne manquent pas (des boules de feu, des moyens de transport volants, des échos, des déflagrations, etc.), la musique est ample et les basses fréquences colossales. Si la VF ne peut bien évidemment pas rivaliser, elle reste tout de même consistante et très énergique.

Aquaman 4K + 3D (Blu-ray)4 / Aquaman

• Éditeur : Warner Bros.
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 et IMAX 1.78 – Master intermédiaire 2K
• Pistes sonores : Anglais et Français Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Anglais et Français DTS-HD MA 5.1

Image : Une tempête visuelle étalonnée en Dolby Vision qui délivre une définition légèrement accrue (le Blu-ray étant déjà top), des détails plus finement rendus à l’écran (les pores de la peau, les costumes, les décors, la faune d’Atlantis), une palette colorimétrique explosive encore plus étonnante (cf. les fonds marins) car plus vibrante (des rouges plus ardents, des bleus plus profonds, des jaunes plus ambrés), des contrastes plus audacieux (des blancs plus éblouissants et des noirs plus riches) qui accentuent la luminosité du cadre et la tridimensionnalité des plans sous l’eau, et des sources d’éclairage hautement démonstratives qui profitent d’un rayonnement plus vif (les reflets du soleil, la bioluminescence des profondeurs, la lueur des explosions, etc.). Peu importe le ratio d’image utilisé (85% en IMAX 1.78 et 15% au format 2.39), ce 4K Ultra HD en met plein la vue.

Son : Pour la finesse on repassera, mais le mixage Dolby Atmos (DTS-HD non testé) est une démonstration de force d’une redoutable efficacité. Il bénéficie d’une (très) grande plage dynamique et déploie toutes les enceintes mises à sa disposition sans lâcher la pression. Les effets comme les ambiances émanent de toutes parts avec précision (les surrounds sont bien nourris), la partition de Rupert Gregson‑Williams transperce les écoutilles avec force, le canal LFE balance régulièrement des infra-graves surprenants, et les voix sont toutes intelligibles (en VO comme en VF). Quant à la scène aérienne, elle se déploie généreusement lorsque le récit le commande (l’immersion sous-marine, des coups de feu, des mouettes, des échos, des véhicules nautiques, la présence en hauteur de certains personnages et j’en passe).

Billy Lynn's Long Halftime Walk 4K + 3D (Blu-ray)5 / Un jour dans la vie de Billy Lynn

• Éditeur : Sony Pictures
• Format vidéo : 3840×2160 / 60p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 1.85 – Master intermédiaire 4K
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français Dolby Digital 5.1

Image : Bien aidé par la cadence (inédite) de 60fps qui améliore grandement la fluidité, ce transfert UHD hyper-défini, détaillé (augmentation significative vis-à-vis de l’image HD), coloré et contrasté est parfaitement surréaliste. Grâce au HDR, la palette colorimétrique est plus nuancée et mieux saturée, les blancs sont plus pétants, les scènes en basse lumière sont plus discernables avec des noirs plus sombres, et les éclairages sont nettement plus étincelants (les projecteurs du stade).

Son : Une expérience acoustique riche qui engloutit littéralement l’auditeur à plusieurs reprises (les annonces et la foule du stade, le spectacle de la mi-temps et l’opération militaire), avec une présence et une énergie d’un réalisme saisissant.

Passengers 4K + 3D (Blu-ray)6 / Passengers

• Éditeur : Sony Pictures
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – Master intermédiaire 4K
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français Dolby Digital 5.1

Image : Qu’elle soit en HD ou en UHD, l’image propre et lumineuse de l’œuvre est juste sublimissime. La clarté est sidérante, la définition époustouflante, les détails saisissants (même s’il en manque sur le BD -cf le fond des décors, la pilosité de Jim ou la texture de peau d’Aurora-), la palette colorimétrique extraordinaire et les contrastes au taquet. Côté HDR, les couleurs sont plus riches (les tons bleutés et mordorés), saturées (les teintes rouges foncés) et se trouvent quelque peu réchauffées (les séquences dans le bar), les blancs sont nettement plus pétants, les étoiles sont démultipliées car beaucoup plus étincelantes, les éclairages sont franchement plus énergiques (les néons, les hologrammes) et les noirs profitent d’une profondeur accrue.

Son : Un mixage Dolby Atmos exemplaire qui assure le spectacle acoustique avec une précision d’orfèvre et une puissance herculéenne. Les dialogues sont clairs, la spatialisation est ultra-enveloppante, la scène avant est extrêmement dynamique, les effets (les déplacements du barman, les impacts des astéroïdes) et ambiances (les bruits du vaisseau, la musique d’ambiance, la pression sous l’eau) sont d’une grande proximité, la scène arrière donne tout ce qu’elle a, le score est tout aussi juste que large, et les basses s’occupent de faire trembler l’espace sonore (la poussée du réacteur) avec ce qu’il faut de poids et d’impact. En ce qui concerne les canaux de hauteur, ils sont sollicités dès que le récit l’exige (respiration des personnages dans leur combinaison, chute d’eau, alarmes, évacuation de flammes, etc.), c’est-à-dire assez souvent. Si les VF (même la petite piste SD) et la VO DTS-HD restent plus que probantes, elles souffrent néanmoins de la comparaison (ne serait-ce qu’au niveau de la densité des surrounds) avec la VO Atmos.

Mortal Engines 4K + 3D (Blu-ray)7 / Mortal Engines

• Éditeur : Universal Pictures
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – Master intermédiaire 4K
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français Dolby Digital Plus 7.1

Image : Tout simplement splendides, les images de ce transfert UHD Dolby Vision (tournage 8K et DI 4K) n’ont de cesse de magnifier la superbe direction artistique de l’œuvre. Visuellement très impressionnantes, elles affichent une définition encore plus ahurissante qu’en HD (l’apport est flagrant sur les décors), des détails prodigieux autrement plus précis que sur le pourtant exemplaire Blu-ray (les textures profitent d’une finesse accrue), une granularité aux abonnés absents, des couleurs fabuleuses beaucoup plus larges et nuancées (le foulard rouge de Hester Shaw, les yeux verts de Shrike), des contrastes nettement plus somptueux (les scènes sombres jouissent de noirs largement plus denses et les nuages blancs sont plus éclatants) et de sources lumineuses considérablement plus rutilantes (le soleil, les flammes, l’éclairage intérieur, les voyants des cockpits et des machines de la grande ville mobile de Londres). En un mot comme en cent, une référence !

Son : Ultra-engageante et pourvue d’une dynamique monstre, la piste Dolby Atmos délivre un spectacle acoustique redoutablement immersif et d’une richesse inouïe. La spatialisation occupe l’espace comme rarement (les sons voyagent régulièrement à 360°), les effets comme les ambiances (le bruit métallique incessant de la cité prédatrice et de Scuttlebug) sont diffusés avec précision et ampleur sur toutes les enceintes, les canaux surround sont extrêmement sollicités, la sphère aérienne est aussi inventive qu’intelligemment exploitée (Londres qui « dévore » la petite ville minière de Salzhakendes, le passage dans la « scierie », le vent, les engins volants, les éclairs provoqués par l’activation de MEDUSA, etc.), le score de Junkie XL (Tom Holkenborg) pulse comme il faut, les basses fréquences secouent méchamment (le bourdonnement constant des moteurs, les explosions, les coups de feu, les crashs, l’énergie quantique de la super-arme et j’en passe), et les dialogues sont parfaitement intelligibles. Testée sur l’édition française (c’est important d’avoir des amis à proximité de chez soi), la VF s’en tire admirablement bien malgré une puissance affaiblie et une scène sonore moins abondante.

Image8 / Alita: Battle Angel

• Éditeur : 20th Century Fox
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10+ / Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – Master intermédiaire 2K
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français DTS 5.1

Image : Chapeauté par James Cameron en personne (qui s’est aussi occupé des transferts SDR 2D/3D), l’encodage HDR (10, 10+ et Dolby Vision) est plutôt sombre. Là où certains titres peuvent par exemple atteindre une luminance maximum de 992 nits pour une moyenne de 518 nits (c’est le cas de Matrix avec le même chef op), nous nous retrouvons ici avec une luminance maxi de 737 nits (très rarement atteinte) pour une moyenne de 130 nits ! Inutile donc de douter des capacités du Mappage Ton Dynamique (pour le HDR10) ou du rendu Dolby Vision de votre diffuseur, ce film se veut sombre et c’est comme ça. D’ailleurs, si le transfert SDR est globalement plus lumineux (c’est loin d’être le seul et ce n’est en rien un défaut que l’encodage HDR le soit moins), les ombres y sont beaucoup moins bien travaillées et de nombreux détails se perdent dans les hautes luminances (notamment derrière les fenêtres ensoleillées). Si le résultat est donc moins démonstratif en HDR, il est surtout nettement plus naturel et précis. Tous les éléments du cadre gagnent en précision (les visages, les paysages urbains), les sources lumineuses sont beaucoup mieux composées (la lumière du jour, les reflets sur les surfaces métalliques, les éclairages du bar, les projecteurs dans l’arène du Motorball), la palette colorimétrique à dominante oranger (la photographie est bien chaude) est plus joliment saturée (cf. les primaires), et les contrastes toujours aussi soignés sont nettement plus denses. À n’en point douter, ce transfert UHD HDR ultra-abouti s’impose comme l’un des plus beaux du support 4K Ultra HD.

Son : Dotée d’un sound design d’une rare richesse, d’une spatialisation de folie et d’une ampleur impressionnante, la VO Dolby Atmos se donne sans compter. Les envolées de la dynamique sont remarquables (l’assaut des Centurions et les runs de Motorball déploient une énergie incroyable), le paysage sonore prend vie de toutes parts (les ambiances débordent de partout), l’activité surround est constante, la scène aérienne fait montre d’un véritable engagement (la musique, des effets pyrotechniques, le bruit de la foule, un présentateur, etc.), le score de Tom Holkenborg (Junkie XL) est enveloppant au possible, les basses s’expriment avec force (dès le début avec le déchargement des ordures de Zalem) et les dialogues (parfois hors-champ) sont fidèlement reproduits. Un petit peu moins immersive et percutante, la VF reste d’une redoutable efficacité. Dans les deux cas, la bande-son est tonitruante.

The Shallows 4K (Blu-ray)9 / Instinct de survie

• Éditeur : Sony Pictures
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – Master intermédiaire 2K
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français Dolby Digital 5.1

Image : Une clarté plus évidente, des détails plus nets, des textures plus fines, des couleurs plus raffinées et saturées, des reflets plus réalistes (l’eau), un ciel plus éblouissant et des scènes nocturnes plus riches en informations.

Son : Un mixage Atmos redoutable aux ambiances aquatiques immersives (les vagues), aux effets de hauteur travaillés (le survol des mouettes et la pression sous l’eau), à la dynamique violente (les attaques) et aux basses extrêmes.

The Revenant 4K (Blu-ray)10 / The Revenant

• Éditeur : 20th Century Fox
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – Master intermédiaire 4K
• Pistes sonores : Anglais DTS-HD MA 7.1, Français DTS 5.1

Image : Un transfert UHD vraiment exceptionnel qui délivre des images hyper-réalistes grâce à une définition imposante, un piqué incroyable (détails plus corsés qu’en HD), des couleurs naturelles, des contrastes fabuleux et des noirs denses. Technologie HDR oblige, les teintes sont plus subtiles (les verts) et légèrement plus chaudes (des blancs moins stériles), les contre-jours sont gorgés de plus de lumière, le soleil et des flammes sont plus éclatants, les reflets sont plus brillants (l’eau) et les ombres sont plus profondes.

Son : Une VO très immersive où les bruits de la nature (le bruissement des arbres, l’écoulement du fleuve, le blizzard) et la musique d’ambiance sont d’une clarté et d’une présence multicanale de tous les instants. La VF est aussi très bonne.

Saving Private Ryan 4K (Blu-ray) Temporary cover artFilm de patrimoine / Il faut sauver le Soldat Ryan

• Éditeur : Paramount Pictures
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 7.78 – Master intermédiaire 4K
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Anglais et Français Dolby Digital 5.1

Image : Robuste comme une mitrailleuse Browning M1919A4, ce transfert UHD au format inédit jusqu’à aujourd’hui (le ratio original 1.85 laissant sa place à une version open-matte 1.78 pour un léger gain d’informations sur l’ensemble du cadre) est juste sublime. Le master est irréprochable, la définition fait un bon en avant (un nouveau master 4K tiré d’un scan 6K des négatifs originaux), les détails sont plus nombreux que sur le déjà excellent Blu-ray (cf. la précision chirurgicale des traits tirés, des peaux encrassées, des treillis abîmés et des bâtisses endommagées), la palette colorimétrique aux couleurs volontairement désaturées (à 60%) est toujours aussi magnifique (surtout qu’elle récupère, sans dénaturer le rendu particulièrement rude des images, un brin de chaleur bien visible sur le visage des acteurs), les contrastes sont encore plus solides et les sources lumineuses, en plus de gagner en éclat (les flammes, les explosions, les sols détrempés, la lumière du jour), ne sont plus brûlées (les ciels et autres contre-jours). Quant à l’imposante granularité qui résulte d’un parti-pris artistique ayant du sens (elle donne un aspect sale et rugueux à la photographie), elle est parfaitement restituée ici avec une finesse absente du transfert HD. C’est bien simple, grâce aux bienfaits de la compression HEVC (carrément invincible), jamais une telle densité de grains n’aura été aussi maîtrisée à l’écran. Une très grosse claque !

Son : Une VO démentielle qui donne dans la démonstration technique pure avec une dynamique de fou furieux, une spatialisation musclée pour retranscrire au mieux la violence du conflit armé (le déluge des balles, les déplacements comme les cris des soldats), une scène arrière très sollicitée et des basses titanesques (le grondement des chars). Bien évidemment, mixage Atmos oblige, la sensation d’être enveloppé par les horreurs de la guerre (les tirs de mortiers, le souffle des explosions, les retombées de débris, les passages aériens des P-51 Mustang, etc.) est terriblement éprouvante. À son niveau, la VF ne démérite pas mais semble beaucoup plus éteinte. L’enfer du champ de bataille chez-soi !

The Wolf's Call 4K (Blu-ray) Temporary cover artExclusivité française / Le Chant du loup

• Éditeur : Pathé
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – Master intermédiaire 4K
• Pistes sonores : Français Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français DTS-HD MA 2.0

Image : Excepté des noirs un peu légers parfois, ce transfert UHD HDR10 est d’une stabilité à toute épreuve. Pourvues d’une netteté de tous les instants et d’une palette colorimétrique réaliste, ces images anxiogènes tirées d’un DI 4K sont d’une belle densité. Déjà mieux résolues et plus détaillées qu’en HD (les traits des visages, les fibres des vêtements, les éléments du décor), elles s’ornent surtout de couleurs plus électriques (cf. les teintes rouges et bleues), de contrastes plus harmonieux (les scènes confinées en profitent indubitablement) et de sources lumineuses plus frappantes (les reflets du soleil sur l’eau, les flammes/explosions et les lumières artificielles à bord des sous-marins).

Son : Mixée au Skywalker Ranch avec un soin maladif apporté aux détails, la piste Dolby Atmos se pare d’une précision implacable pour nous faire ressentir comme jamais auparavant la vie à bord d’un sous-marin (deux en fait) et nous faire entrer dans la tête de l’Oreille d’or. Là où chaque son peut être synonyme de danger de mort, elle balance moultes informations acoustiques (la pression de l’eau sur la coque, le ronronnement des équipements navals, la fréquence des sonars, les ordres du commandement dans les haut-parleurs, le chant des dauphins, le déplacement des torpilles, le souffle des explosions) dans tous les recoins de la pièce d’écoute (la scène de hauteur est un membre à part entière de l’équipage) tout en se faisant discrète pour se fondre aux fonds marins. Chargé en infra-graves meurtriers et doté de dialogues toujours clairs, ce mixage d’anthologie finit de nous achever.

Shadow 4K (Blu-ray)Exclusivité étrangère / Shadow

• Éditeur : Well Go USA
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – Master intermédiaire 4K
• Pistes sonores : Mandarin Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Anglais Dolby Digital 5.1

Image : Un ravissement de tous les instants qui renvoie à la calligraphie chinoise. À la frontière du monochrome, la palette graphique à dominante blanche et noire (le yin et le yang) voit son impact démultiplié en UHD HDR10. Les quelques éclats de couleurs comme les tons chairs, le rouge sang et l’ambiance terreuse (presque sépia ici) de l’attaque de la ville de Jingzhou sont plus nuancés, l’échelle de gris est autrement plus précise, les contrastes sont largement plus tranchants (des blancs plus purs et des noirs plus profonds) et les sources lumineuses se révèlent plus réalistes (la réflexion sur les flaques d’eau). Nettement améliorés aussi, les détails et la profondeur de champ profitent pleinement de la résolution accrue du support. Proprement incroyables, les images délivrées par ce 4K Ultra HD sont justes hypnotiques.

Son : Subtil et guerrier, ce mixage Dolby Atmos à la dynamique fiévreuse profite d’une spatialisation fantastique. Les ambiances de Palais, les sons environnementaux, les effets martiaux et le score féroce à la cithare n’ont donc de cesse d’engager l’ensemble des enceintes (les canaux surround n’ont aucun répit). La scène aérienne rayonne en quasi-permanence (la pluie torrentielle, le souffle du vent, les échos dans la caverne, la technique du parapluie, etc.), les basses sont particulièrement puissantes et les dialogues apparaissent distinctement.

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