Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 05/2019

Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 05/2019

Suspiria (2018)

Provenance : Allemagne
Éditeur : Koch Media
Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – 4K DI
Luminance HDR : De 0.002 à 1000 nits
Bande-son : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Allemand DTS-HD MA 7.1
Sous-titres : Anglais, Allemand

Qualité vidéo : Image
Tout sauf démonstrative, la photographie (que l’on doit à Sayombhu Mukdeeprom) très sombre aux couleurs sourdes et à l’aspect organique ne permet guère d’en prendre plein les yeux (et c’est logique lorsque le Berlin grisâtre et austère des années 70 sert de décor de fond). Cependant, le transfert UHD HDR se démarque de son homologue HD par une subtilité accrue dans toutes les composantes de l’image. Le piqué gagne en précision, la palette colorimétrique s’éprend encore plus des teintes neutres (les beiges et marrons) même si elle se lâche du côté des tons rouges (mieux saturés et plus nuancés) lors du carnage final, les contrastes jouent plus avec l’obscurité (des noirs inquiétants à souhait) et les sources lumineuses, qui restent globalement très peu intenses (si ce n’est certains plafonniers et le contour lumineux d’un miroir), s’affichent avec un poil plus de vitalité. Mais si l’encodage semble solide la plupart du temps, quelques traces compressives font parfois surface (du colour banding mineur sur un mur et des fourmillements furtifs dans les recoins les moins éclairés).
Qualité audio : Image
Un cauchemar éveillé de tous les instants à l’ambiance sonore époustouflante et à la dynamique tétanisante. Les voix qui peuvent se déplacer hors de la centrale (les discussions en arrière-plan) sont claires et nettes, les effets/ambiances qui sont parfaitement placés dans l’espace usent de toutes les enceintes avec une précision maximale, la scène de hauteur permet (entre autres joyeusetés) aux innombrables respirations et râles de flotter au-dessus de l’auditeur, la partition hantée de Thom Yorke transpire de toutes parts et les basses sont bien menaçantes.

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