Test HCFR du Samsung UBD-K8500 et nos premiers avis sur les UHD Blu-ray

Test HCFR du Samsung UBD-K8500 et nos premiers avis sur les UHD Blu-ray

Conclusion sur le UBD-K8500 et les premiers films UHD

UBD-K8500_005_Dynamic_BlackRetour à la maison, je prépare le lecteur pour que Clément (SnipizZ) puisse le récupérer et essayer de son coté sur son installation, avant que le lecteur ne parte sur Paris pour que d’autres membres HCFR donnent leur avis.

Inutile de tourner en rond, je suis plutôt satisfait de ce que j’ai en main. Certes le lecteur n’est pas parfait, il donne très peu d’information sur les flux, débits et normes utilisés (mais les TV ou projecteur utilisés le font). On peut discuter de l’ergonomie de la télécommande (je suis plutôt fan), mais ça reste un lecteur qui n’a eu aucun bug en dix jours d’utilisation relativement intense. Très rapide dans ses fonctions avec un upscaling (et downscaling) de très haut niveau, même si on aurait aimé un peu plus de réglages image, et très polyvalent, tout à fait apte à remplacer mon Apple TV ou mon Oppo pour les fonctions multimédia !

Pour un prix somme toute raisonnable, 399€ pour les early adopters, c’est un très bon choix. C’est un prix similaire aux lecteurs que j’ai cité plus haut, vous gagnez des fonctions réseaux parfois absentes, et, bien évidement, la lecture des Blu-ray UHD !! Je conseille sans retenue à tous ceux qui veulent changer de lecteur…

K8500-2016 - 1Viens ensuite le cas de l’UHD en général et des premiers films. Si le gain est incontestable par rapport à la HD, les différences avec un bon upscaling (que fait ce lecteur) et la faible disponibilité (sans parler du coût !) des écrans ou projecteurs capables de reproduire les nouvelles normes, sera certainement un frein et on peu rester sur sa faim si l’on a pas de tel matériel… Certes, mais vous et moi sommes des passionnés de cinéma avant tout et de cinéma à la maison, de Home Cinéma et je ne vois pas pourquoi se priver d’une telle avancée. Les lecteurs sont dans des gammes de prix similaire à leurs homologues seulement HD. A n’en pas douter ces derniers vont bientôt se cantonner à l’entrée de gamme, les autres lecteurs seront tous UHD. Les films sont fournis de façon très complète (voir plus haut), là aussi pour un prix similaire aux Blu-Ray HD, l’industrie à, peut être, compris certaines erreurs du passé.

Bref, pourquoi s’en priver ? Pour ma part c’est adopté ! Ça n’est pas parfait, mais quand je vois l’évolution qu’on eu le HD-DVD au départ puis les Blu-ray, je suis optimiste… Mais les plus anciens savent que je suis optimiste par nature 😉 

A noter que nous vous proposerons également un test du Panasonic DMP-UB900 dès qu’il sera disponible.

Laric pour HCFR

 

 

L’avis de SnipizZ

En tant que membre de la communauté home-cinéphile et plutôt enthousiaste concernant ce nouveau format, que j’ai encore récemment défendu dans un édito, j’ai eu la chance de pouvoir le tester sur mon installation personnelle relativement générique : un écran UHD 55″ non HDR (Panasonic 55CX700) avec un recul de 1,9m, un amplificateur compatible avec les nouvelles normes (Denon X2200W) et un kit d’enceintes Focal Sib XL. Bref, des éléments correspondant à ce qu’un foyer home-cinéphile lambda peut procéder.

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Par SnipizZ

Pour effectuer cette petite expérience, Laric m’a prêté son lecteur Samsung UHD-BD fraîchement arrivé des Etats-Unis, avec quatre disques, comportant tous la version Blu-ray classique Full HD et la version UHD Blu-ray : Kingsman, X-Men: Days of Future Past, The Amazing Spiderman 2 et Seul sur Mars.

Vous l’aurez donc compris, l’idée de cet article est donc de déterminer si l’investissement dans l’UHD Blu-ray est pertinent avec un équipement d’entrée ou moyen de gamme équivalent à mon installation.

Le lecteur Samsung UBD-K8500

Revenons un instant sur notre lecteur UHD-BD de test, le Samsung K8500 version US. Ce lecteur au design courbe qui ne plaira pas forcément à tout le monde, est relativement fin et discret. Sa coque en plastique est sensible aux poussières, marques et rayures.

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La télécommande au petit format offre le strict minimum en matière de boutons. Il manque même, selon moi, les boutons d’avance et retour rapide, fonctions intégrées aux boutons de changement de chapitre après appuie long mais qui s’avère pénible à l’usage. Si on lâche le bouton trop tôt, on change de chapitre et la vitesse d’accélération ne se gère que par la durée du maintien de l’appui, peu pratique. Cependant, saluons la facilité de configuration de la télécommande pour piloter son téléviseur.

Passons maintenant à ce qui nous intéresse le plus : la lecture des disques Blu-ray et UHD Blu-ray. Déjà, le lecteur est particulièrement silencieux et rapide d’exécution, que ce soit sur les Blu-ray ou UHD Blu-ray (aucune différence n’est à noter entre les deux). Les options de lectures sont toutes accessibles via un bouton d’option de la télécommande qui permet de choisir sa piste audio ou encore les sous-titres. Bien évidemment, aucun problème de lecture de disques UHD Blu-ray, peu importe l’origine, puisque ceux-ci sont dézonés. Cependant, le lecteur conserve les restrictions classiques des zones pour les Blu-ray et DVD. A noter que l’upscale offert par le lecteur depuis des sources non UHD est particulièrement efficace.

Au final, même s’il n’est pas parfait, ce Samsung présente toutes les caractéristiques d’un produit fini parfaitement fonctionnel. Je n’ai noté aucun bug et c’est fortement appréciable pour un tout nouveau produit avec une nouvelle technologie.

L’UHD sur mon installation

Bien évidemment, après avoir branché le lecteur, j’ai directement lancé un film en UHD Blu-ray, à savoir Kingsman et la fameuse scène de l’église. D’entrée, j’ai été relativement séduit par l’excellente lisibilité de cette scène bourrée de travelings rapides, principalement sur le fait qu’il y a moins de flous dans les mouvements et une meilleure visibilité des particules et poussières que la version full HD.

Vous l’aurez compris, j’ai comparé avec la version Blu-ray 1080p, avec l’upscale du lecteur. La mise l’échelle est particulièrement efficace, à tel point qu’à 1,9m de distance de mon 55″, il est quasiment impossible de voir une différence avec la version UHD, si ce n’est sur la colorimétrie qui semble plus chaude sur la version Full HD.

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Voici quelques clichés :

Forcément, le master 2K de Kingsman doit y être pour beaucoup, et le fait que mon équipement ne soit pas compatible HDR limite forcément l’expérience.

J’ai également regardé ce qu’il en été avec les autres films en ma possession.

Days of future Past offre une meilleure profondeur d’image avec une sorte d’effets tridimensionnels intéressant dans la séquence où Vif Argent met KO les gardiens de prisons dans la cuisine de la maison blanche au ralenti. Les gouttes d’eau sont mieux perceptibles, mais très franchement, cela reste un détail.

Avec Seul sur Mars, les détails de l’image sont également mieux visibles, mais l’apport reste limité.

Enfin sur The Amazing Spiderman 2, seul film en ma possession disposant d’un master 4K et tourné en argentique, l’image est certes piquée, mais elle est également plus bruitée que la version 1080p. La montée en définition augmente obligatoirement le fourmillement et ça n’est pas forcément très agréable. Cela me rappelle à l’extrême la Guerre des mondes, dont l’image du Blu-ray est particulièrement dure par rapport à l’image DVD.

Je reviendrai en détails sur chaque film dans des critiques spécifiques.

Mes conclusions

Rappelons ici l’objet de ce billet : savoir s’il y a un intérêt quelconque à investir dans l’UHD Blu-ray avec un équipement équivalent au mien : un écran UHD non HDR avec un recul relativement faible.

La réponse, dans ma situation, est non. L’apport de l’UHD Blu-ray sans l’HDR par rapport à un Blu-ray 1080p bien upscalé n’est pas convaincant.

Alors bien évidemment, je ne dis pas que l’UHD Blu-ray ne mérite pas l’investissement, mais que dans une situation équivalente à la mienne, l’avantage est résiduel. Pour le moment, je n’ai pas eu l’occasion de voir l’UHD Blu-ray sur un écran HDR ni en projection 4K, configuration dans laquelle l’UHD Blu-ray se prête forcément le mieux. C’est pour cela que l’avis de Laric, qui a lui testé le produit sur un Panasonic 65DX900 UltraDH Premium (et donc compatible HDR) est forcément différent dans cet autre contexte.

A mon sens, plusieurs solutions se profilent :

  • Si vous souhaitez investir dans un équipement coûteux, je vous conseille d’attendre la disponibilité de produits entièrement compatibles avec les dernières normes HDR, notamment le Dolby Vision qui semble être la norme la plus exigeante
  • Si vous avez déjà investi dans un équipement haut de gamme, notamment en vidéo projection 4K sur une grande base, ou d’un écran de grande diagonale compatible HDR avec un recul limité, l’apport de l’UHD est certainement intéressant.
  • Si vous disposez d’un équipement 4K d’entrée ou moyen de gamme non compatible HDR, alors je ne conseille pas l’investissement.

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SnipizZ

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