Test HCFR Meze Audio RAI PENTA, écouteurs intra-auriculaires

Test HCFR Meze Audio RAI PENTA, écouteurs intra-auriculaires

Le contexte des écoutes

 

Écouteurs à vocation nomade et résidentielle à temps perdu, j’opte pour un dispositif simple mais présentant une certaine polyvalence. En effet depuis sa sortie le NW-WM1Z a bien évolué et peut servir de DAC compatible PCM et DSD jusqu’au DSD256.

Il m’a donc été possible d’écouter les RAI PENTA utilisés sur le baladeur Sony comme DAP autonome ou comme DAC par l’intermédiaire d’un PC portable équipé de JRiver Media Center 25. Ainsi à partir du même dispositif de conversion et d’amplification j’ai été en mesure d’écouter les RAI PENTA.

Une démarche équitable qui ne va pas ajouter de variables particulières y compris côté source, mon réseau étant filtré et optimisé pour la Hifi : suppression des alimentations à découpage et filtrage anti-bruit lorsque c’est nécessaire.

  • NAS : Synology DS214 sur alimentation linéaire
  • Switch RJ45 : Netgear GS108Ev3 horloge et condensateurs de filtrage modifiés, alimentation linéaire
  • DAP/DAC : Sony NW-WM1Z décapé (sélection gain haut possible)
  • PC : Toshiba Tecra M10-13U
  • Logiciel : JRiver Media Center 25
  • Filtres secteur : Isotek Sigmas GII, Fidelity Audio Nexus 8 + NNUX

 

Playlist

Norah Jones / Begin Again / 24 bits – 96 kHz / Qobuz

Les étiquettes n’ont jamais été son truc… Jazz, pop, country, folk, world, Norah Jones a toujours joué la musique qu’elle avait en elle pour mieux en flouter les frontières. Et que ses partenaires soient des légendes du jazz comme Wayne Shorter, de la soul comme Ray Charles, de la country comme Willie Nelson, du rap comme Q-Tip ou du rock’n’roll comme Keith Richards, l’Américaine s’est inlassablement appliquée à être avant tout elle-même. Une voix sereine et joliment nonchalante capable d’habiter ses propres thèmes comme de revisiter n’importe quelle chanson… Trois ans après l’ambitieux Day Breaks, ce bref Begin Again (28 minutes, 7 titres) n’est pas un énième brouillage de pistes mais plutôt un nouvel autoportrait alternant entre pop assumée (My Heart Is Full), soul habitée (It Was You) et jazz uptempo (Begin Again). Histoire de rester entre gens de goût, Jeff Tweedy de Wilco s’est déplacé pour le magnifique A Song With No Name et Wintertime. On se laisse guider par la maîtresse de maison, entourée comme toujours par la crème des musiciens (la batterie de velours de Brian Blade, quelle merveille !), dans un no man’s land un peu jazzy, un peu folk, un peu pop, un peu soul. Et c’est toujours aussi agréable… © Clotilde Maréchal/Qobuz

Billie Eilish / When All Fall Asleep, Where Do We Go / 16 bits – 44.1 kHz / Qobuz

« On n’est pas sérieux quand on a 17 ans. » Mais Billie Eilish a tout d’une fille sérieuse et, surtout, à prendre au sérieux. A 16 ans, elle publiait le très remarqué Don’t Smile at Me, un maxi concocté avec son grand frère comprenant les singles Copycat, Bellyache ou encore Ocean Eyes qu’elle postait sur SoundCloud deux ans plus tôt… soit à 14 ans. La critique découvrait la pop efficace parce que torturée d’une adolescente peroxydée, perdue dans des sweat-shirts XXL. Avec When We All Fall Asleep, Where Do We Go?, son titre étrange et sa pochette flippante, Eilish (et ses cheveux sombres) bascule encore un peu plus du côté obscur. Ce qui frappe d’abord, c’est cette production ultraléchée, toujours assurée par Finneas O’Connell, qui claque après une intro où l’ado rigole de son Invisalign, sorte d’appareil dentaire invisible. Puis Bad Guy balance des beats EDM qui viennent trancher avec la langueur de Xanny. Le reste sera de la même trempe : une alternance de douceur et de violence, mêlé de paroles mûres où celle qui a été diagnostiquée d’un syndrome de la Tourette à 11 ans parle de Xanax et de gentilles filles qui rôtiront en Enfer. Dans ce mélange de pop sombre aux basses trap et aux beats creepy, Eilish excelle. Une vraie révélation. © Charlotte Saintoin/Qobuz

Plume / Escaping the Dark Side / 24 bits – 44.1 kHz / Qobuz

Avec un tel pseudo, la porte aux métaphores est grande ouverte. Il y a pourtant une réelle légèreté dans le saxophone de ce Franco-Américain sorti de nulle part et signant son premier album à déjà 38 ans sous le nom de Plume. Entouré des experts Leonardo Montana au piano, Géraud Portal à la contrebasse et Antoine Paganotti à la batterie, Plume déroule un post-bop assez classique mais jamais convenu. Sur un câble tendu entre les héritages de John Coltrane et de Kenny Garrett, il avance en équilibriste serein et son souffle possède une chaleur attachante d’un bout à l’autre d’Escaping the Dark Side. Cerise sur ce savoureux premier gâteau, la trompette du génial Ambrose Akinmusire sur Falling Angels et Perseverance. © Marc Zisman/Qobuz

Sara Bareilles / Admist the Chaos / 24 bits – 96 kHz / Qobuz

Pour celle qui a toujours crié son admiration pour le couple Obama, l’élection de Donald Trump en 2016 fut, on s’en doute, un choc terrible. Le « chaos » qu’elle évoque dans le titre de cet album, c’est donc celui du monde de la fin des années 2010, provoqué entre autres par le nouveau président américain. Mais plutôt que de vilipender l’adepte de la terracotta et de l’autobronzant, Sara Bareilles choisit un langage doux et romantique. L’album est ainsi parsemé de véritables chansons d’amour adressées à Barack et Michelle. Dans la ballade soul No Such Thing, elle se demande – un peu comme Gilbert Bécaud en son temps – ce qu’elle pourrait bien faire maintenant (« Love, What Now ? »). Et dans If I Can’t Have You, elle s’attaque avec lucidité, désarroi et profondeur à la notion de manque (« If I can’t have you/Then I’ll have to find a way to get through/Though I don’t want to »).

Cependant, l’album n’est pas que chagrin et consternation face à une situation politique traumatisante. Les chansons se situent également dans l’action et l’espoir, notamment envers la place des femmes dans la société, même si cette pensée prend souvent la forme d’hommage à des figures féminines bien précises : Miss Simone évoque avec ferveur Nina Simone, tandis qu’Armor est une déclaration d’amour (encore une) à Tori Amos, l’un des modèles de Sara Bareilles. Quant au sort tragique des migrants, il est abordé avec une compassion extrême dans A Safe Place to Land. Musicalement, les arrangements pop folk reflètent la douceur des paroles et de la voix de Sara Bareilles. On y trouvera notamment son inséparable piano, ainsi que des guitares sèches et une section rythmique pleine de délicatesse. © Nicolas Magenham/Qobuz

The Drum / Brutalism / 24 bits – 88.2 kHz / Qobuz

The Drums a bien changé et le fan de la première heure est sans doute parti. En 2010, le duo formé de Jonathan Pierce et de Jacob Graham scotchait la pop indé avec un premier album éponyme contenant une ribambelle de tubes surf détonants. Le premier, haut la main, étant Let’s Go Surfing. Les fantômes des Smiths flottaient alors au-dessus de leurs têtes blondes et brunes d’où sortait une pop au romantisme 80’s taillée pour les pistes. Si Pierce est resté, le reste est parti. De structures simples qui faisaient le succès de Portamento (2011) mais s’effritaient déjà sur Encyclopedia (2014), on passe à des mélodies complexes plus torturées (Loner, Kiss It Away, Blip of Joy), portées par de longues complaintes vocales (I Wanna Go Back). Ce lyrisme exacerbé arrive à son comble avec la ballade à la guitare Nervous. Bilan : c’est sans doute quand Pierce se prend le moins la tête et aiguise ses lignes de basse et sa section rythmique, comme le prouvent les très bons 626 Bedford Avenue ou Body Chemistry, que la formule fonctionne le mieux. © Charlotte Saintoin/Qobuz

Nilüfer Yanya / Miss Universe / 24 bits – 44.1 kHz / Qobuz

Grosse claque ! Une toute jeune Londonienne qui dit avoir appris à gratouiller en rejouant les plans des Libertines. A la maison résonnaient le folklore turc qu’écoutait papa et la musique classique, Simon & Garfunkel et Cat Stevens que passait maman. On murmure enfin que sa sainte trinité personnelle réunirait Nina Simone, Amy Winehouse et les Pixies. Décor planté ! Seule certitude, le rock, la soul et l’énergie, pour ne pas dire la gouaille, la musique de Nilüfer Yanya les magnifie tous ! Miss Universe, son premier album, est surtout l’impeccable digestion de ces références, ces disques et ces époques. Sa construction est même parfaite avec tubes nerveux aux refrains imparables (In Your Head), ballades sensibles mais pas mièvres (Monsters Under the Bed), pop décalée (Paradise), R&B minimaliste (Safety Net) et mille autres délices. Il y a surtout chez Nilüfer Yanya une fraîcheur qui ne court pas les rues de la pop et du rock actuels. Autant de charisme musical, de couleurs vocales et de maturité de plume à seulement 23 ans valaient bien un Qobuzissime ! © Marc Zisman/Qobuz

Jenna Mammina / Close Your Eyes / DSD256 / Blue Coast Music

These are the first tracks from some of Jenna’s now classic early albums that have been remixed for high resolution audio from the original analog tapes and DSD sessions. Slated to be part of a « Producer’s Choice » series on Blue Coast Records, both « Dirty Work » (a Steely Dan cover) and « Lotus Blossom » sound as fresh today as when they first came out more than 10 years ago.

Originally produced by Cookie Marenco, the musicianship on these recordings combine with Jenna’s intimate vocal sound to create a spacious groove. With Matt Rollings on B-3 organ, Paul McCandless on soprano sax, André Bush on Guitar, James Genus on bass and John Mader on drums, Jenna’s vocals and multiple harmonies will remind some of Joni Mitchell’s work on Court and Spark. On « Lotus Blossom » the rhythm section is joined by Rob Burger on accordion opening a new sonic spectrum.

Remixed by Cookie Marenco for Blue Coast Records from 2″ analog tape and DSD sessions to DSD 256, we hope you enjoy these wonderful pieces!

Various Artists / Blue Coast Collection 3 / DSD256 / Blue Coast Music

In Blue Coast Collection 3, Cookie Marenco has again shown her peerless ability to go cherry picking amongst her deep reservoir of great music, exquisitely recorded, and assemble a sampler that you’ll want to revisit often. This is another chance for the pure enjoyment of having Cookie as your guide and these artists as the all-star attractions on the tour.

“Johnny Colorado” is a clever walk through a limited relationship to a depiction of an ideal one. Meghan Andrews sings it wistfully, as it deserves in this clean and skillful performance with only guitar accompaniment.

The familiar story in “You Were Always On My Mind” gets a beautiful reading from Jenna Mammina’s exquisite expression, skillful phrasing and sure dynamics.

“Shenandoah” is a song so compelling that playwright Eugene O’Neill’s first description of the song states that more than any other it « holds in it the brooding rhythm of the sea. » In Alex de Grassi’s performance, we hear a confident and powerful performance with the depth, textures and sonic layers of a double strung guitar over a gently surging drone figure.

Blue Coast Collection 3 was recorded with the proprietary recording technique called E.S.E. (Extended Sound Environment), developed in the early 2000’s by legendary recording engineers Cookie Marenco and Jean-Claude Reynaud. E.S.E recordings go directly to DSD or analog tape while musicians perform live in the studio without the use of headphones or overdubs. Hand-made cables, modified preamps and carefully chosen microphones are also part of the recording requirements.  Most importantly, the musicians are in the same room, positioning themselves to hear each other without headphones. You will find E.S.E recordings only on the Blue Coast Records label.

-by Harold Fethe​

John Moriarty / So Many Stars / DSD128 / Blue Coast Music

Prepare to be amazed in listening to this recording of the John Moriarty Trio. « So Many Stars », featuring Bonet Moriarty, is likely one of the most spectacularly dynamic vocal recordings you will ever hear. Reminiscent of a Whitney Houston or Eva Cassidy, Bonet’s soaring vocals were recorded live with only one or two takes. ‘My Funny Valentine” and “The First Time I Ever Saw Your Face’ will penetrate your heart and soul! John Moriarty (piano) and Jim Kerwin (bass) fill out the trio with their fine performances.

« This album was recorded almost 20 years ago and it is just as fresh today. Bonet’s dynamics and vocal control show an artist at the top of her game. » — Cookie Marenco, engineer

David Elias / Acoustic Trio DSD Sessions / DSD64 / David Elias

Record direct to DSD on Sonoma, uninterrupted single studio session (4 hrs). No edits, no overdubs, no effects or compression of any kind. Pure acoustic. Pure DSD.

This recording was mixed by David Elias on the Sonoma DSD workstation using the proprietary Sony DSD Mixer card. Similar to « The Window » and « Crossing » these native DSD recordings have never left the DSD format or domain and been converted to anything else.  They only become analog when they get played by your system!

A best-seller on NativeDSD.com and other hi-res audiophile favorite go-to’s.

 

– Lien vers le sujet HCFR dédié des écouteurs meze Audio rai penta : HTTPS://WWW.HOMECINEMA-FR.COM/FORUM/CASQUES-HAUTE-FIDELITE/MEZE-AUDIO-T30094279.HTML

 

 

 

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