Test HCFR des Sony IER-Z1R, intras & DMP-Z1, baladeur THDG

Test HCFR des Sony IER-Z1R, intras & DMP-Z1, baladeur THDG

Ecoutes DMP-Z1

Les écoutes au DMP-Z1 sont un pur bonheur ! Le test des compatibilités avec différents casques a démontré que le DMP-Z1 est capable d’amplifier virtuellement tous les casques possible et imaginable. Au delà des valeurs électrique, le DMP-Z1 affirme une qualité sonore exemplaire qui tend d’une part à respecter la signature du casque ou des écouteurs en fonction et d’autre part une capacité exceptionnelle à décoder l’audio et le bonifier.

Le choix des DAC AKM4497EQ utilisé en mode différentiel est judicieux, d’ailleurs cette référence comme celle qui lui succède (AKM4499EQ) remportent tous les suffrages et semblent faire l’unanimité. SONY a su intégrer ces DAC à la perfection afin d’en tirer la plus haute performance possible et cela s’entend (usage de deux horloges dédiées à différents multiples d’échantillonnage). La base de travail est donc excellente, ce point de départ est indispensable afin d’appliquer par la suite les différents processings SONY dont nous avons déjà évalué la performance, l’usage et la pertinence. Complétés ou utilisés en solo, les filtres numériques des DAC s’avèrent efficaces et bien pensés. Bien entendu le mode Direct Source permet de se passer instantanément des adjonctions DSP afin d’assurer une écoute au plus proche de l’enregistrement et déjà ainsi le rendu sonore dépasse toute espérance.

Le point clé des écoutes reposera alors sur le choix du casque ou des écouteurs. En effet, le DMP-Z1 fait preuve d’une extraordinaire transparence si on laisse de côté les artifices de personnalisation d’écoute. Ainsi la performance sera tributaire essentiellement de la performance du casque sans se soucier de la compatibilité électrique, car le DMP-Z1 s’est montré universel. Seul le choix de la bonne connectique et du gain demandera de respecter les caractéristiques du casque afin d’en assurer la meilleure amplification possible.

La caractérisation des écoutes est tout de même définie par la maestria du DMP-Z1 qui s’impose par sa tenue exemplaire des registres qui occulte toute agressivité. La puissance d’amplification étant confortable, le casque en écoute peut exprimer toute sa dynamique et rester équilibré sur toute la courbe tonale. J’ai écouté plusieurs casques et écouteurs sur le DMP-Z1, tous ont eu un comportement fantastique apposant une réellement plénitude et une émotion rarement possible sur un tel appareil. Le choix des écoutes prolongées porté sur le SONY MDR-Z1R est un choix de raison et en vue de rester en famille. J’apprécie beaucoup ce casque, j’avoue y avoir pris un plaisir non dissimulé. Mais j’aurais tout aussi bien profité du DMP-Z1 avec l’écoute d’un autre casque plus haut de gamme comme le HiFiMAN Susvara qui marche merveilleusement bien sur le DMP-Z1. Tous les casques que j’ai testés ont eu un comportement irréprochable.

Dire que les écoutes du DMP-Z1 revient essentiellement à écouter le casque ne serait pas tout à fait exact. Car le DMP-Z1 a fait sonner le MDR-Z1R d’une manière étonnante et bien au-dessus des autres écoutes que j’ai faites de ce casque. Mon système de référence inclus. Peut-être qu’en réalité c’est ainsi que le MDR-Z1R devait sonner ? Ne parlons pas des processings comme le Vinyle Processor dont la vocation est d’ajouter une saveur vintage et quelque peu détournée. Le mode Direct Source qui oblitère toute coloration via DSP, offre déjà une écoute particulièrement posée, efficace et repositionne le MDR-Z1R sur un autre niveau de performance audio.

Nous sommes bien dans un contexte de transparence mais avec une tenue magnifiée du rendu sonore. Que faut-il comprendre ? Et bien revenons à la conception du DMP-Z1. Cet appareil audiophile offrent de nombreux avantages qui tendent à optimiser son usage et aussi sa performance. La conception sur batterie y est pour beaucoup. D’une part les aléas du courant secteur sont physiquement supprimés et d’autre part la ressource d’énergie est quasiment instantanée. Ces avantages existent déjà sur tous les DAP, mais le DMP-Z1 est le premier de son genre à s’afficher aussi comme un appareil sédentaire.

Maintenant supposons que nous écoutons des enregistrements de moindre qualité. Expérience difficile de mon côté ayant très peu d’enregistrements encodés sur un format dégradé et d’ailleurs même un MP3 peut être très bon. Mais imaginons … j’ai donc écouté mes rares morceaux très compressé. Le DMP-Z1 propose une nouvelle évolution du DSEE HX. Le système est devenu intelligent et se base sur une base de données afin d’identifier automatiquement le genre musical, les instruments qui dominent ou encore les voix. Le DSEE HX va alors appliquer automatiquement la correction qu’il juge optimale. Le système bien que réfléchi reste arbitraire sur sa finalité, impossible d’en définir la pertinence hors écoute subjective. Néanmoins suite aux écoutes je dois reconnaître que le procédé marche vraiment bien. Il faut écouter un enregistrement relativement faible en dynamique et dont l’ampleur est froide avec un ton général numérique. Le DSE HX rehausse la dynamique, améliore les transitions et donne un ton un peu plus chaud. L’écoute devient bien meilleure, plus naturelle et agréable. En outre, malgré une tonalité modulée, le rendu conserve les détails et donne une impression de gain en précision. Ce qui semble plausible lorsque la dynamique est améliorée et que la compression est compensée. Un artifice certes, mais qui exploité sur des enregistrements de qualité moyenne, améliore fortement la qualité d’écoute. A partir de cette conclusion, j’approuve le DSEE HX si il est utilisé judicieusement.

Notez que le DSEE HX s’applique aussi aux enregistrements en qualité CD, son but étant de rehausser la qualité audio vers la performance théorique du Hi-Res Audio. Tout se trouvant sous le 24 bits ou sur de la compression à perte devrait donc en profiter. En tous cas, mes essais ont été concluants.

Le Vinyle Processor quant à lui propose des alternatives d’écoute afin de pousser le ton analogique encore plus loin. Suivant la qualité des écouteurs ou du casque cela ne me semble pas forcément utile, car l’écoute native du DMP-Z1 est déjà exceptionnelle et d’une teneur analogique dominante. Les baladeurs NW-WM-1A et 1Z quant à eux en profitent davantage, leur signature sonore étant plus analytique et plus droite. Dans le cas du DMP-Z1, le Vinyle Processor servira surtout à tempérer la droiture des écouteurs ou des casques. Durant nos écoutes le Vinyle Processor pouvait donner aux Sennheiseur HD800 et Beyerdynamic T1 Gen2 une tonalité plus chaleureuse et moins analytique. Les IER-Z1R sont également intéressants sur cet algorithme, l’écoute se teinte alors des caractéristiques très particulières du vinyle, mais surtout, la teneur analogique prend le dessus. A contrario avec un MDR-Z1R ou un HiFiMAN Susvara, le Vinyle Processor n’est pas indispensable, je ne le recommande pas tant ces casques sont déjà agréables et fluides dans les transitions avec une signature sonore déjà très analogique et suffisamment précise.

 

– lien vers le sujet HCFR dédié aux Sony IER-Z1R : https://www.homecinema-fr.com/forum/casques-haute-fidelite/sony-ier-z1r-hybrides-t30089655.html

 

– lien vers le sujet HCFR dédié au Sony DMP-Z1 : https://www.homecinema-fr.com/forum/dap-amplificateurs-nomades/sony-dmp-z1-t30089960.html

 

 

 

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