Test HCFR Erdre Audio D201G, écouteurs intra-auriculaires
Suite et fin en beauté :
Comme à chaque fois que les performances des écouteurs me paraissent le valoir, j’ai branché les Erdre D201G sur l’ampli de casque Creek OB11 (classe A) qui aura vingt ans en début d’année prochaine.
Dans ces conditions, inutile de faire un tour d’horizon général de ce dont je me sers habituellement, puisque si un casque ou des IEM franchissent avec succès les obstacles que représentent le deuxième mouvement de la 4ème symphonie de Gustav Mahler, l’introduction de Also Sprah Zarathustra et les excellents enregistrements qui se trouvent sur le CD de test n°4 de Prestige Audio vidéo, c’est qu’ils pourront affronter tout le reste et l’on peut les recommander sans réserve.
Et, c’est ce qu’il se passe avec les Erdre D201G, la véracité des instruments monte de deux crans en comparaison de l’écoute précédente sur le Astell & Kern K70 qui n’est pourtant pas le pire des DAP facilement transportables. Ce qui aurait pu précédemment déranger sur les cordes a disparu. La scène sonore sort des oreilles. Grave, médium et aigu, l’équilibre de l’ensemble est très bon. La musique gagne beaucoup en richesse.
Mais, c’est lorsque l’on écoute à nouveau la voix de Maxime Saury, sa clarinette et le piano, puis, le scherzo du quatuor avec piano opus 60 de J. Brahms (piano, violoncelle, violon et alto/Passavant enregistrement de Bernard Neveu) que l’on peut se rendre compte des belles qualités sonores de ces D201G (je rappelle que j’ai assisté au concert du trio Wanderer il y a deux semaines).
L’Orchestre à vents du conservatoire de Saint-Claude enregistré par Philippe Muller et le dernier extrait tiré du CD Bowers & Wilkins (vol.1/Blue de Gil Koolow) du même ingénieur du son, impressionne pour ce si petits écouteurs lorsque intervient la batterie qu’il est conseillé d’écouter – en mettant toute la gomme -.
La guitare de Arkhaïtz Chambonnet magnifiquement enregistrée par Julien Reynaud (cleriensis) force le compliment tant elle est naturelle.
Quant aux Via Crucis, Mare Nostrum et The deer’s cry dont l’enregistrement a été réalisé par Igor Kirkwood, les Erdre D201G les sert très bien également.
Aussi, à l’issue de cette dernière écoute dans des conditions qui ont fourni l’occasion aux D201G de démontrer, encore mieux, toutes leurs qualités sonores, on ne peut hésiter à les recommander à ceux qui recherchent des écouteurs équilibrés sur l’ensemble des fréquences, neutres et détaillés à un prix encore très abordable.
Parce que quand même, des écouteurs qui jouent aussi bien les deux extraits symphoniques qui leur ont été imposés, ainsi que les autres excellents enregistrements, n’auront vraiment aucun mal à aborder les rivages des autres genres de musique la plupart du temps bien moins complexes et difficiles à reproduire.
Enfin, vous n’aurez certainement pas manqué de remarquer un aspect que l’on ne retrouve en général que sur des casques et écouteurs de qualité. Car, si les Erdre D201G pourront être plus ou moins sous-exploités lorsqu’ils ne seront associés qu’à des sources et fichiers de qualité faible ou moyenne, ils ne pourraient donc pas toujours être les véritables responsables des éventuelles critiques au sujet de ce qui est entendu qui pourraient bien s’envoler en utilisant une autre source et des fichiers de meilleure qualité.
André_ajr
HCFR – Décembre 2017
– lien vers le sujet HCFR dédié aux casques Erdre : https://www.homecinema-fr.com/forum/casques-haute-fidelite/erdre-audio-iem-de-france-t30082272.html
– lien vers le site du constructeur Erdre, page dédié au casque D201G : https://www.erdre-audio.com/ecouteurs-intra-auriculaires/erdre-audio-d201g/