Test HCFR : Epson EH-LS500, projecteur laser à courte focale, e-shift 4K

Test HCFR : Epson EH-LS500, projecteur laser à courte focale, e-shift 4K

Compte-rendu de Ludovic_WOPR

 

Une fois de plus mon collègue et non moins ami Stéphane alias Chewee Levelu a eu la gentillesse de m’inviter une nouvelle fois pour tester l’Epson EH-LS 500, un vidéoprojecteur tri-LCD laser ultra courte focale à simulation « 4K ».

Avant tout, je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas d’un test complet avec mesures, mires, calibrage, screenshots etc., mais plus de mon humble ressenti après quelques heures d’utilisation.

L’essai s’est déroulé dans le séjour semi-dédié de Stéphane dont la partie avant est traitée autour de l’écran avec un revêtement velours noir aux murs et plafond pour réduire fortement les réflexions lumineuses.

Le test a été effectué sur 2 toiles de projection, une toile tensionnée électrique Lumene blanche de 305 cm de base et une toile fixe technique ALR Cinegrey 5D de 240 cm de base.

Physiquement, le LS 500 s’apparente à une grosse boîte rectangulaire noire avec haut parleur intégré, l’optique au dessus et les branchements face à l’écran.

Pas de zoom ni de lens shift manuels (correction numérique disponible néanmoins mais à éviter pour ne pas dégrader l’image), il faut bien ajuster le positionnement de l’appareil pour remplir correctement l’écran. En l’occurrence, l’Epson était placé ici à 70-80 cm de la toile Lumene pour les 305 cm de base.

Et grâce à la technologie d’éclairage laser, l’appareil s’allume et s’éteint instantanément, pas de temps de chauffe et refroidissement.

A l’allumage, projo réglé en mode Cinema et première petite claque : Quelle pêche, quelle puissance lumineuse !  Malgré les plus de 3 m de base, ce LS 500 produit une forte luminosité et une sacrée dynamique.

Même en plein jour, c’est regardable sur toile non ALR, certes avec un petit voile blanc (merci le traitement noir autour de l’écran) mais la pêche autorise un visionnage de certains programmes (sport, émissions etc) sans être dans le noir total.

La puissance du laser est ajustable sur plusieurs paliers de 50 à 100 % mais au delà de 80 %, ça devient assez bruyant.  Mais là, réglé dans les 70 %, le vidéoprojecteur était relativement discret tout en offrant une luminosité plus que suffisante.

Non calibré et mode Cinema enclenché, l’image présentait un rendu naturel, des noirs profonds (évidemment pas autant que le JVC X7900 de Steph) et un très bon contraste (une fois la pièce dans le noir).

Pas de problème de shading ni de banding et grâce à la technologie LCD, pas d’effet AEC (les appareils concurrents utilisent du DLP qui peut occasionner une gène chez certains).

Concernant la « netteté » de l’image, s’il n’a pas le piqué d’un mono DLP, c’est très défini et à 3-4 m de la toile, on ne voit pas la grille (j’ai 12/10 aux 2 yeux de loin et près) .

Cet Epson est un faux « 4K » et utilise un système de wobulation à base de matrices full-HD. Que ce soit avec des programmes full-HD ou UHD, je n’ai pas ressenti de grosses différences. L’image « wobulée » en faux 4K ne m’a pas semblé plus « précise » ou un peu plus à peine.

Steph et moi n’avons pas vu de problèmes de fluidité sur sources 1080p et 2160p mais peut-être n’y sommes-nous pas sensibles.

Grâce à la puissance lumineuse du laser et un bon contraste, cet Epson offre une image dynamique et permet même des effets HDR séduisants avec les sources ad hoc.

Pour finir, nous avons également testé ce LS 500 sur toile technique ALR Cinegrey 5D à gain 1.5. Bon clairement, cette toile n’est pas faite pour un vidéoprojecteur UST car il y a un fort hot spot visible. Bien sûr on y gagne en profondeur des noirs mais la luminosité n’est pas uniformément répartie.

Et bizarrement, pour une toile technique ALR, le rendu était moins bon que la Lumene blanche 1.0 en plein jour avec une image plus délavée. C’est dans la pièce plongée dans le noir que les noirs semblaient meilleurs comparés à la Lumene mais encore une fois, la toile Cinegrey 5D n’est pas prévue pour des vidéoprojecteurs à ultra courte focale.

 

Conclusion

Bref et pour résumer, le projecteur Epson EH-LS500 est un appareil « plug-and-play » offrant une belle image pêchue, naturelle et dynamique sans devoir mettre les mains dans le cambouis (mode cinéma, ajuster intensité du laser et le rendu sera déjà très bon pour la plupart des gens). Après évidemment, il y a possibilité d’optimiser l’image grâce aux très nombreux réglages disponibles.

Avec un écran technique UST, on pourrait même se passer de TV d’autant plus que le haut-parleur permet de ne pas avoir d’installation audio même si le rendu s’apparente davantage à ce qu’on a sur un téléviseur.

Ludovic_wopr
HCFR – MArs 2020

 

 

– lien vers le sujet HCFR dédié au videoprojecteur Epson EH-LS500 : https://www.homecinema-fr.com/forum/videoprojecteurs-full-hd/epson-ust-eh-ls500b-et-eh-ls500w-laser-e-shift-4k-t30098887.html

 

 

 

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