Test HCFR : Focal Arche, DAC & ampli casque

Test HCFR : Focal Arche, DAC & ampli casque

Le contexte des écoutes

 

La mise en oeuvre des écoutes sera simple dans son principe mais fera appel à l’intégralité des casques ayant servi aux mesures de compatibilité. L’Arche sera paramétré au plus juste en rapport avec chaque casque afin de tirer le meilleur parti de son amplification paramétrable. Les casques Focal bénéficieront évidemment de leur mode optimisé spécifique.

La source sera un simple PC portable équipé de JRiver et Audirvana. A ce titre l’Arche est bien reconnu sous Windows et ses drivers ASIO et WASAPI n’ont pas démontré le moindre problème, quel que soit le logiciel.

La musique est stockée dans un NAS sur alimentation linéaire, comme l’ensemble de tous les appareils présents sur le réseau Ethernet du système.

Pour le reste, tout est resté ordinaire afin de tester l’Arche dans des conditions typiques d’utilisation normale et courante.

Les casques :

  • Focal Utopia
  • Focal Stellia
  • Focal Clear
  • Beyerdynamic T1 Gen2
  • Sennheiser HD800
  • Sony MDR-Z1R
  • Final Sonorous X
  • HiFiMAN Susvara
  • MrSpeakers Ether CX

 

Playlist

 

Various Artist / 2L The Nordic Sound Test Bench / Various format / 2L The Nordic Sound

We invite you to join us in this evaluation of future consumer delivery formats. FLAC is a lossless encoding of WAV-files derived directly from our production original used for the SACD and Pure Audio Blu-ray. All resolutions and encodings are derived from the same original DXD source files. Please send us an e-mail and share your experience on your practical experience with these file formats. Enjoy the music!

 

Pink Floyd / The Later Years 1987 – 2019 / 24 bits – 44.1 kHz / Qobuz

Après un retour sur ses Early Years (1965-1972), le Floyd s’attarde sur la période Gilmour, ouverte après le départ de Roger Waters. De l’énorme coffret de 16 disques reste au digital cette compilation. Qu’on se rassure, The Later Years 1987-2019 vaut son pesant d’or puisqu’elle sélectionne sur douze pistes quelques pépites de studio et de live remixés par David Gilmour et Andy Jackson qui ont fait date. En l’occurrence, celui de Knebworth, concert de charité où défileront, en 1990, Paul McCartney, Robert Plant et Jimmy Page, Dire Straits, Genesis, Eric Clapton ou encore Tears For Fears, et qui clôturera la tournée de A Momentary Lapse of Reason (1987), première sortie studio sans Waters et dont les onze minutes de Shine on You Crazy Diamond servent d’ouverture. Autre atour, One Slip du live Delicate Sound of Thunder (1988), a été augmenté de nouveaux enregistrements de batterie de Nick Mason et du clavier de Wright. De Division Bell (1994), on retrouvera l’instrumental Marooned Jam, Lost for Words et une version primaire de High Hopes. Un must have. © Charlotte Saintoin/Qobuz

Beck / Morning Phase / 24 bits – 96 kHz / Qobuz

Avec ce douzième album studio, Beck Hansen alias Beck tout court peaufine un peu plus l’étendue de son art. L’éclectique touche à tout californien, homme-orchestre capable de se glisser dans la peau d’un vieux bluesman ou d’un digne héritier ultra-funky de Prince voire d’un songwriter installant ses pop songs dans un océan de violons, signe ici un disque d’apparence sage. Pas d’enluminures étranges, ni de groove bizarroïdes sur ce Morning Phase, mais de superbes compositions amples, faisant la part belle aux harmonies vocales, aux mélodies pures comme de l’eau de roche et aux arrangements brillants et soignés. S’inscrivant dans la droite lignée de son superbe Sea Change de 2003, voilà un opus à déguster avec grande attention, une écoute distraite ou rapide pouvant lui donner des allures d’essai anecdotique. © MD/Qobuz

Melody Gardot / Live In Europe / 24 bits – 48 kHz / Qobuz

En quatre albums, Worrisome Heart (2007), My One and Only Thrill (2009), The Absence (2012) et Currency of Man (2015), Melody Gardot a réussi à se faufiler entre Diana Krall et Norah Jones pour trouver elle aussi sa place dans le club restreint des chanteuses « un peu jazz mais pas trop », cette caste onirique si populaire dans les années 50, dans laquelle elle a vite fait résonner la singularité de sa voix si sensuelle. Une voix qu’elle n’a cessé d’embarquer sur les scènes du monde entier à de très nombreuses reprises. Assez de bandes à la cave donc pour publier un album enregistré en public. Les disques live sont pourtant rarement incontournables. Il manque souvent ce petit quelque chose, impalpable, que seuls ceux présents ce soir-là ont conservé au fond d’eux-mêmes…

Ce Live in Europe de Melody Gardot a la chance d’avoir gardé, justement, ce « petit quelque chose »… Sans doute que l’Américaine l’a méticuleusement construit (elle aurait écouté plus de 300 enregistrements avant de faire son choix !) en évitant le vrai-faux best of. « Quelqu’un m’a dit un jour : “Ne regarde pas en arrière car tu ne risques pas de faire demi-tour”, raconte-t-elle. C’est bien dit, mais si on ne se retourne pas par moments, il est difficile de voir que le temps est sur le point de nous rattraper. Nous avons tous besoin de jeter un coup d’œil rapide dans le rétroviseur pour corriger notre trajectoire. Ce disque, c’est exactement ça, le rétroviseur d’une Corvette 1963, une carte postale de nos tournées à travers l’Europe. Nous avons passé une bonne partie de notre temps sur les routes ces dernières années, un voyage dont nous avons profité non seulement pour voir du pays et prendre l’air mais également pour essayer, autant que possible, de nous affranchir des règles et de créer quelque chose d’excitant. Cela fait des années que je rêve de sortir un album live comme celui-ci. »

Cette envie se ressent à chaque instant de ce disque composé de titres enregistrés à Paris, Vienne, Bergen, Amsterdam, Francfort, Barcelone, Lisbonne, Zurich et Londres. Et qu’elle reprenne ses tubesques Baby I’m a Fool et My One and Only Thrill ou le standard Over the Rainbow, Melody Gardot offre ici un éclairage autre, une interprétation toujours ouverte. Pour l’aider dans son périple introspectif touchant au possible, elle est entourée de ses impeccables musiciens, discrets mais décisifs. Le batteur Charles Staab, le saxophoniste Irwin Hall et le bassiste Sami Minaie sont totalement au diapason de son chant, sorte de main fine qu’on attrape pour ne la lâcher qu’à l’ultime note. Et il y a évidemment cette pochette qui fera couler pas mal d’encre. Ou pas. © MD/Qobuz

Leonard Cohen / Thanks for the Dance / 24 bits – 44.1 kHz / Qobuz

D’outre-tombe, Leonard Cohen nous revient avec Thanks for the Dance, trois ans après le crépusculaire You Want It Darker. Dedans, il y avait ces paroles dont la résolution gelait la peau (« I’m ready my Lord ») et dont la voix à la profondeur noire hérissait les poils, tout en résonnant sur des chœurs mêlés d’orgue. La nuit l’emporta une poignée de jours plus tard, le 7 novembre 2016. Mais le chanteur avait déjà dessiné son ambition pour l’au-delà : un album posthume. Pour accomplir ses dernières volontés, il a choisi son fils Adam, déjà à la production dans ce que tous pensaient être l’ultime œuvre du maître. « Je connais bien le lexique sonore de mon père et nous avions déjà beaucoup discuté des arrangements lors des sessions de You Want It Darker. »

Rassemblant les neuf textes sciemment mis de côté par son père, nus ou avec guitare, Adam Cohen a fait appel aux fidèles pour les habiller. « Malgré tout, je suis passé par une phase de doute. J’ai alors décidé de faire appel à tous ces artistes talentueux qui se retrouvent sur le disque, à commencer par Javier Mas, le guitariste espagnol qui accompagnait mon père sur scène. » Feist, Beck à la guitare, Daniel Lanois, Damien Rice ou Patrick Watson officient aussi. Pièce testamentaire parfaitement alignée, l’opus déroule dans un décor sobre – guitare, mandoline, piano, chœurs – des beautés bouleversantes. The Hills et sa montée en puissance, la lumière perçante des percussions de The Night of Santiago, la fulgurance de The Goal ou l’humble invitation à la contemplation de Listen to the Hummingbird (« Listen to the Hummingbird, don’t listen to me ») en clôture. Mais c’est avant tout la voix grave du Canadien qui sert de matière première, convoquant ses thèmes de prédilections : la solitude, la disparition, l’humilité, la judéité. Après le rideau tombé de You Want It Darker, les remerciements. Magistral. © Charlotte Saintoin/Qobuz

Pomme / Les Failles / 24 bits – 44.1 kHz / Qobuz

Si elle était née dans le Tennessee, Claire Pommet serait sans doute une star de la country à l’ancienne, qui se produirait sous le nom d’Apple et transcenderait des chansons tragiques de sa voix vibrante. Mais elle est née à Lyon, elle s’appelle Pomme et c’est la France qui l’adore. Ce qui ne l’empêche pas de chanter des histoires tragiques d’une voix vibrante. Sur ce deuxième album élégamment mis en musique par Albin de la Simone, entre folk et pop moderne, Pomme rime toujours (presque) avec automne, mais jamais avec monotone. Ses failles vont de la fissure au précipice, de la douce clarté des Séquoias (tube potentiel) à l’étrange liturgie qui clôt l’album, et l’ouvre sur l’ailleurs. Les chansons de Pomme frissonnent beaucoup, tournent autour des mêmes thèmes – l’incertitude, la mort, les souvenirs familiaux qui serrent la poitrine – et allègent l’auditeur de ses propres tourments. Qu’elle soit seule avec son autoharpe comme une vraie folkeuse ou entourée d’arrangements épiques, Pomme est toujours une chanteuse de l’intime. Ce qui fait la différence entre Pomme et beaucoup d’autres chanteurs et chanteuses du moment – et qui explique sans doute sa côte d’amour –, c’est qu’elle chante un peu toujours la même chanson. Une mélodie sortie d’un vieux disque de Roy Orbison et qui hante les failles d’une chanteuse de 23 ans. Il y a un vrai courage à se dévoiler ainsi, sur le fond (les textes) et la forme (cette voix qui n’a pas peur de s’envoler). C’est sans doute le courage des oiseaux que chantait Dominique A il y a bientôt trente ans. © Stéphane Deschamps/Qobuz

Sturgill Simpson / Sound & Fury / 24 bits – 96 kHz / Qobuz

Qu’est-il arrivé à Sturgill Simpson ? Pour son quatrième album, la star de la nouvelle scène country, célébré par la critique comme le sauveur de la country outlaw et lauréat du Grammy Award du meilleur album country de 2017 pour A Sailor’s Guide to Earth, effectue un virage à 180 degrés ! Oubliez les accents à la Waylon Jennings de Metamodern Sounds in Country Music (2014), le Sturgill de 2019 se prend pour… ZZ Top, période Eliminator ! A 41 ans, le natif du Kentucky définit cet album enregistré dans un studio regorgeant de matos vintage au nord de Detroit, comme étant le produit d’une « indignation thérapeutique » ! Se sentant à l’étroit dans son costard country, Simpson, qui est aussi fan de Marvin Gaye, Bill Withers, Nirvana et George Harrison, a éprouvé le besoin de rappeler que son univers artistique était sans œillère et surtout sans frontières. Dans une interview accordée au New York Times, il raconte que les deux semaines d’enregistrement se sont faites en regardant des films de Kurosawa sans le son ! « Je voulais que ce disque ait la force d’un album du Wu-Tang ! »

Pas vraiment de traces sonores de RZA et ses potes ici mais plutôt un mélange étonnant et détonant de guitares furibardes à la Billy ‘ZZ Top’ Gibbons (on pense aussi parfois au glam de Marc ‘T-Rex’ Bolan) mais aussi des rythmiques piquées à Giorgio Moroder ou Prince et des séquences planantes façon Pink Floyd/Emerson, Lake & Palmer. Pour rendre le dossier encore plus fou, Sound & Fury paraît le même jour qu’un film d’animation éponyme signé Junpei Mizusaki (créateur de Batman Ninja) et Takashi Okazaki (auteur d’Afro Samurai) ! Diffusé par Netflix, il narre les aventures d’un mystérieux conducteur s’enfonçant dans un monde postapocalyptique cauchemardesque et combattant avec acharnement deux adversaires monstrueux. N’en jetez plus ! Finalement, les moins surpris seront peut-être les fans hardcore de Sturgill Simpson, qui savent que leur héros n’a jamais marché dans les clous. C’est plus que confirmé. © Marc Zisman/Qobuz

Jenner Fox / Taos – Blue Coast Live / DSD256 / Blue Coast Music

Taos is a collection of Jenner’s finest recordings made at Blue Coast Studios and chosen by producer Cookie Marenco. « All of these songs are beautifully performed and packed with emotional delivery. » Remixed and remastered for this album to create an acoustic journey for your enjoyment. The songs were recorded live in the studio to DSD with no headphones. Taos combines Jenner’s own compositions with covers from some of the great songwriters of the last 3 decades.

Jenna Mammina / Close Your Eyes / DSD256 / Blue Coast Music

These are tracks from some of Jenna’s now classic early albums that have been remixed for high resolution audio from the original analog tapes and DSD sessions. Slated to be part of a « Producer’s Choice » series on Blue Coast Records, both « Dirty Work » (a Steely Dan cover) and « Lotus Blossom » sound as fresh today as when they first came out more than 10 years ago.

Originally produced by Cookie Marenco, the musicianship on these recordings combine with Jenna’s intimate vocal sound to create a spacious groove. With Matt Rollings on B-3 organ, Paul McCandless on soprano sax, André Bush on Guitar, James Genus on bass and John Mader on drums, Jenna’s vocals and multiple harmonies will remind some of Joni Mitchell’s work on Court and Spark. On « Lotus Blossom » the rhythm section is joined by Rob Burger on accordion opening a new sonic spectrum.

Remixed by Cookie Marenco for Blue Coast Records from 2″ analog tape and DSD sessions to DSD 256, we hope you enjoy these wonderful pieces!

David Elias & The CasualTees / Live in San Gregorio / MQA 24 bits – 96 kHz / Davidelias.com

Recorded to 24-track DSD64, mixed/mastered as 24/96. Live large band playing in San G. off Hwy 1 south of San Francisco. You can download the original FLAC source masters from www.davidelias.com
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Listen to the CasualTees Live in the General Store in San Gregorio — home to many a wayfaring musician and reckless so-and-so… Performing for consecutive evenings in The Store, our 7-piece band were captured digitally by Gus Skinas on a Sonoma DSD workstation. You get to hear the whole story.

With the album download you also get the 3-camera video shot by Peter Buranzon and Dave Rhodes of the performance of « I’ll Never Know Tomorrow ».

This makes you wish you were there. Upbeat, lyrical, expressive, live…Turn it up.

 

 

– Lien vers le sujet HCFR dédié au Focal Arche : HTTPS://WWW.HOMECINEMA-FR.COM/FORUM/AMPLIFICATEURS-CASQUES/FOCAL-ARCHE-AMPLIFICATEUR-DAC-SUPPORT-T30094066.HTML

 

 

 

 

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