Test HCFR : JVC DLA-N5 Frame Adapt HDR, projecteur 4K

Test HCFR : JVC DLA-N5 Frame Adapt HDR, projecteur 4K

Compte-rendu de Philippe_thermique85

 

Suite à la visite chez Cyrille_ektor, tout d’abord merci pour l’accueil 😀 et voici la découverte du JVC N5, par un simple consommateur.

A la présentation, il en impose, bien plus que mon actuel EPSON 5500, ce qui peut être embarrassant pour une salle non dédiée. Le démarrage se fait dans le silence ou un faible bruit de ventilation, tout à fait tolérable, alors qu’il se trouvait à 50 cm de mes oreilles.

Réglé et calibré par notre hôte, je n’avais plus qu’à déguster son image. Et à moins d’être très près de l’écran, on ne voit absolument pas la grille de projection.

Les bandes dites « noires » sont plutôt grises, mais avec le contraste du blanc, le rendu global est agréable. Une toile « grise technique » peut être une solution pour aller plus loin.

Je retrouve une image émanant d’un savant cocktail de sensations, c’est à dire une image à la fois, dynamique, chaleureuse, douce, détaillée, mais cela sans excès. Tellement bien équilibré qu’on en demanderait plus.

En fait une image reposante correspondant bien à un usage familial haut de gamme.

Pour la fluidité d’image en 1080p, il n’y a rien à dire : les balayages de caméras passent sans encombre, sans mal aux yeux et à la tête. Les actions rapides gardent une belle netteté en premier plan et en arrière-plan.

Pour des raisons que je ne comprends pas, l’image malgré ses détails, manque de relief, ce qui est peut être dû au traitement d’image fait par le projecteur, la source étant en position neutre (sans traitement), ou peut être à l’utilisation de la lampe en mode Bas.

En 4K, le projecteur se réveille et passe en mode lampe Haut. Cela fait plus de bruit, mais une fois de plus, juste un bruit de ventilation, pas agaçant comme certains.

La définition de l’image fait un bond en avant. Aucun besoin de bidouiller le projecteur pour passer du HDR, le mode auto fonctionne très bien.

Pour le reste des sensations, comme la netteté des plans pendant une action rapide, à lui seul et son traitement intégré, il fait un travail correct pour personne normale, dans son état actuel.

A moins d’un possible upgrade, pour ceux qui sont dans des exigences plus prononcées, la solution pour y remédier serait de faire plutôt travailler la source pour le traitement.

 

En résumé

Esthétiquement, vu le volume du bébé, c’est destiné plus à une salle dédiée. Pour sa prise en main et son usage général, l’appareil parait facile d’accès pour un consommateur qui se donne un peu la peine de lire le
mode d’emploi et d’un investissement supplémentaire dans une sonde pour faire une calibration automatique proposée par JVC.

Le rendu de l’image est de base agréable à la fois en 1080p et 4k. A mon avis, pour optimiser ses performances, l’idée serait de projeter l’image sur une toile grise dite « Technique » et de supprimer tous les
traitements faits par le projecteur pour les faire faire par la source, comme un PC-HC .

Le JVC DLA-N5 est ainsi une machine à gros potentiel pour salle dédiée qui peut être un excellent
compromis pour le résultat, sans avoir besoin de franchir le pas de basculer vers des machines de plus de 10 000 euros.

 

Philippe_thermique85
HCFR – Février 2020

 

 

– lien vers le sujet HCFR dédié au projecteur JVC DLA-N5 : https://www.homecinema-fr.com/forum/projecteurs-uhd-4k/jvc-dla-n5-et-dla-n7-proj-4k-natifs-article-hcfr-post-1-t30089794.html 

 

 

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