Test HCFR : JVC DLA-N5 Frame Adapt HDR, projecteur 4K

Test HCFR : JVC DLA-N5 Frame Adapt HDR, projecteur 4K

Compte-rendu de Sébastien_bible100

 

Contexte

Je possède un video projecteur DLP FHD Samsung A800B depuis 5 ans sur une toile technique Drapper React 2.0 de gain réel 0.75 environ. Le tout dans une salle dédiée hifi donc avec quasiment pas de noir murs/plafond.

Mes exigences de contraste sont importantes car j’e suis habitué au 500-600 ANSI du mien. La pièce de Cyrille_ektor est totalement sombre sur la moitié avant de la pièce, le contraste est ainsi préservé au mieux. Sa toile est blanche sans gain ni artifice.

La séance a duré environ 3 heures. De quoi visionner pas mal de morceaux de films différents.

 

HD

a- visuel

Suivant la qualité des masters d’origine, les différences de rendu finales sont assez marqué. 90% du temps, j’ai beaucoup, beaucoup aimé le rendu visuel de l’upscale du 1080P/24.

C’est vraiment magnifique ce qu’on peut obtenir de nos jours en 4K à partir de bonnes et moyennes master FHD.

Dans tous les cas, j’ai trouvé l’image douce et agréable à l’oeil. Jamais fatigante et plus typé argentique que numérique, ce qui est une grande qualité dans mon point de vu et attente. J’ai souvenir d’un laser Epson qui était tout l’inverse hyper défini au niveau de l’image mais très vidéo même dans ces mouvements. Il n’était peut être pas réglé de façon identique donc, difficile pour le néophyte…

J’ai enfin pu voir révélés des noirs peut être encore trop bouchés sur le BR du Seigneurs de Anneaux apportés avec la séance de la rencontre initial Frodon/Nazgûl. Cyrille me redira comment la référence doit être (référence au JVC HD1 calibré de calovaDTS 😉 )

 

b- travelling et mouvements

Du très bon travail. Les travelling sont toujours au minimum corrects et les saccades visibles seulement en concentrant son regard dessus. Pour les mouvements en plan fixes, celà dépend plus du paramètre sur lequel est réglé la compensation de mouvement. Le meilleur compromis semble être sur LOW.

Sur ma machine, j’active le mode 48Hz des sources 24P et le résultat me semble au moins au même niveau que chez moi, voire peut être un peu meilleur.

 

c- défauts visuels

Une fois calibré, je n’ai rien à redire coté colorimétrie, contraste natif perçu et luminosité. Le coté moins dynamique et pêchue de l’image peut manquer à certains. Sur fond noir, on a noté un halo blanchâtre autour des éléments blancs ainsi que du banding essentiellement vertical en plus du clouding.

 

UHD

Alors là je m’avancerai moins. D’une part parce que je ne connais la HDR que sur les TV que je considère les références actuelles par rapport à la vidéoprojection. D’autre part parce que ce terrain me paraît très compliqué quand je vois Cyrille sélectionner les films UHD qui rendent un bon HDR et régler certains paramètres en fonction des extraits ! Ce n’est pas du tout l’idée que je me fais du HC à la maison.

Maintenant avec le N5, il faut complimenter JVC d’avoir intégré pour la 1ere fois un traitement full auto des écarts dynamiques du HDR mais qui n’avait jamais testé un tel projo compatible, cela reste trop compliqué à mon sens.

Du coup les écarts visuels de qualité ont été plus importants en UHD qu’en HD. c’est plus impressionnant globalement c’est certain mais on perd en douceur et luminosité plus basse auquel je suis peut être à tort habitué.

Bref, devoir mettre la lampe en mode haut pour le HDR, je trouve ça « anormal » quelque part, car c’est parfait en HD simple…

 

Questionnement

a- potentiel du projecteur

Audiophile avant d’être HC-iste, mon approche serait plutôt d’utiliser une source au TOP faisant du traitement d’image en amont pour exploiter le potentiel de l’appareil à son maximum. Un peu comme on le fait en hifi.

Ici l’Oppo 203 étant la source (améliorée d’après Cyrille), c’est au projecteur qu’incombe une grosse partie du travail. On en revient donc en partie à comparer du traitement d’image de diffuseur qui peut peiner à gérer certains paramètres et donc induire des saccades par exemple alors que le travail de calcul devrait à mon sens sens être fait à l’étage de la source.

 

b- techno de lampe adapté au HDR d’aujourd’hui et de demain ?

La puissance lumineuse requise pour le HDR d’aujourd’hui et surtout de demain parait trop importante pour la techno des lampes classiques. Si la vidéoprojection souhaite suivre le train des TV sur ce sentier, cela passe à mon avis par des lampes à Led ou équivalentes.

 

c- Dimensions

L’encombrement du projecteur peut également poser souci dans un salon si l’on a pas prévu large.

 

d- le bruit

Le bruit semble également plus important que les projecteurs d’il y a 10 ans, on parlait souvent de 23 dB à l’époque de mémoire.

 

Conclusion

Je remercie Ektor pour m’avoir permis de voir dans d’excellentes conditions le JVC N5. J’ai pu me faire une bonne idée de ses forces et faiblesses. Merci à JVC aussi pour le prêt le matériel à l’Association des Membres HCFR.

J’ai trouvé l’image des BR HD très agréables et suffisantes pour l’usage que j’en aurais avec ma vidéothèque actuel. Je salue le côté plug & play du N5 pour ses réglages full auto en HDR mais ne connaissant pas les
autres produits d’avant, ça me semble un minimum pour l’utilisateur lambda.

En tous cas, j’avais remarqué ce projecteur comme étant un potentiel remplaçant de mon actuel DLP si je souhaitais changer. Pour l’instant je reste avec ce dernier en attendant des produits à Led assez performants – ça viendra rapidement je pense – capable de restituer les futures normes HDR de la décennie qui arrive.

 

Sébastien_bible100
HCFR – Février 2020

 

 

– lien vers le sujet HCFR dédié au projecteur JVC DLA-N5 : https://www.homecinema-fr.com/forum/projecteurs-uhd-4k/jvc-dla-n5-et-dla-n7-proj-4k-natifs-article-hcfr-post-1-t30089794.html 

 

 

 

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