Test HCFR : JVC DLA-NP5, vidéoprojecteur lampe 4K

Test HCFR : JVC DLA-NP5, vidéoprojecteur lampe 4K

Présentation

 

Le NP5 est vraiment imposant et massif. Le visuel respire la qualité. La finition mate est bien moins salissante que le noir laqué de mon X9900. Vraiment un bel appareil!

 

 

Le NP5 se veut le remplaçant des précédents modèles Dila 4K à lampe de la marque, que sont les N5 et N7.

Pour ceux qui connaissent très bien les modèles N5/N7, il n’y a sur le papier pas de grande révolution technique.

Une puissance lumineuse annoncée de 1900 Lumens: à plus ou moins 100 Lumens près elle correspond à la puissance délivrée par les modèles JVC à lampe depuis la gamme X5000/X7000/X9000.

JVC a surtout intégré 2 entrées HDMI 2.1 compatible 48Gbps.

Dans le cas du NP5, ne possédant pas d’Eshift 8K, cela permettra principalement de diffuser un flux vidéo 4K jusqu’à 120Hz.

Les précédents N5/N7 n’acceptaient qu’une résolution 4K @60Hz jusqu’à 18Gbps.

Outre ses 2 entrées HDMI 2.1, l’appareil est également pourvu d’une prise USB pour les mises à jour firmware. Ici l’appareil a été livré avec la version 1.20. Une mise à jour 1.21 est déjà disponible apportant, d’après la « release note », un gain de stabilité.

À ce sujet, voir la vidéo réalisée par Karim_mirak qui illustre la mise à jour en 1.21.

Le NP5 est placé à environ 6m de la toile dans l’axe. Si bien que l’usage du lens shift est minimisé. C’est avant tout le lens shift vertical qui est utilisé pour descendre l’image.

Pour optimiser le piqué de l’image je ne peux que vous recommander d’user du lens shift le moins possible.

Argument valable pour tous les projecteurs. À l’image de tous les modèles JVC, l’optique du NP5 permet une belle amplitude de réglage (80% de déplacement vertical et 34% de déplacement horizontal).

L’objectif est entièrement motorisé. Par rapport à l’ancienne gamme X, les touches de la télécommandes « user1 », « user2 » et « user3 » ont laissé place à une seule touche « settings memory » qui permet de choisir parmi les 10 mémoires de zoom à disposition.

Réglage indispensable dans mon cas pour faire différents cadrages adaptés à la toile :

  • Cadrage 2.40
  • Cadrage 2.00
  • Cadrage 1.89
  • Cadrage 1.77

 

À ce sujet, JVC a un niveau de polyvalence et d’ergonomie désormais parfaitement complet par rapport à la gamme X. En effet, à chacune des 10 mémoires d’optique, l’utilisateur peut associer, entre autres, un réglage de masque (pour cacher les parties de l’image qui débordent de la toile) et un réglage d’occupation de la matrice 4K (« natif » UHD ou « zoom » 4K).

 

 

Rappelons qu’il s’agit là d’un vidéoprojecteur de résolution native 4K 4096*2160 pixels (ratio 1.89).

De fait, il propose plus de définition sur le plan horizontal que l’UHD 3840*2160 (ratio 1.77).

Dès lors, pendant la lecture d’un flux vidéo 16/9, l’utilisateur peut au choix garder cette résolution native ou bien demander au JVC de zoomer horizontalement et verticalement l’image pour occuper la totalité de la matrice 4K au ratio 1.89.

À l’usage, si votre toile est au format 16/9, je ne peux que recommander de laisser la résolution native UHD.

Voir la Vidéo HCFR à ce sujet.

En revanche, dans le cas d’une toile plus large comme la mienne, on peut tenter un affichage étendu 4K en occupant toute la matrice sur le plan horizontal: on pourra dézoomer légèrement l’objectif et donc glaner un peu de luminosité. L’inconvénient est que ce procédé génère un léger cropping tant vertical qu’horizontal.

Au cours des divers tests, j’en ai donc profité pour basculer plusieurs fois d’une mémoire à l’autre pour vérifier que l’optique se repositionne correctement sans créer de décalage dans le temps ni de dé-focus. Ce qui semble être le cas.

Après, rien ne garantit qu’au bout d’une trentaine de basculements il ne faille parfois réajuster de quelques millimètres (ce qui m’arrive parfois avec le JVC X9900).

Quoi qu’il en soit, sur le plan de la gestion des mémoires de zoom, c’est un quasi sans faute, d’autant que le basculement de mémoire est relativement silencieux et fluide. Option, à mon sens indispensable lorsqu’on utilise une toile d’un ratio supérieur à 1.77.

Seule petite critique à formuler, une fois la mémoire de zoom sélectionnée, l’OSD reste affiché à l’écran, obligeant l’utilisateur à appuyer une nouvelle fois sur le menu pour le faire disparaître.

Concernant le bruit de fonctionnement de l’appareil, en mode « bas » il est d’une grande discrétion.

En lampe « haut » il est bien plus audible mais moins gênant que le mode haut du X9900: un bruit légèrement plus feutré.

D’autant plus que le bruit de l’Eshit 4K légèrement métallique n’a plus lieu d’être. Un bon point pour les futurs acquéreurs venant de la gamme X et positionnant leur vidéoprojecteur assez près du spectateur.

Concrètement dans mon contexte, le vidéoprojecteur positionné en fond de salle, même en lampe « haut » (qui s’avérera nécessaire vu la base image) se fait vite oublier dès lors que le son du film arrive.

Depuis la nouvelle gamme N, JVC a également revu la télécommande.

Visuellement plus esthétique, mais concrètement moins ergonomique !

Le curseur multidirectionnel n’est pas intuitif, car les touches sont proches les unes des autres. Si bien qu’en pleine projection, lumières éteintes, on est systématiquement obligé d’utiliser le rétro éclairage pour visualiser l’emplacement des touches.

Par ailleurs la pression sur chaque touche génère un petit bruit de frottement qui ne respire pas la qualité.

En somme copie à revoir pour la télécommande. Je lui préférais la précédente, moins belle mais plus pratique et manipulable dans le noir.

 

 

– lien vers le sujet HCFR dédié au JVC DLA-NP5 lampe 4k : https://www.homecinema-fr.com/forum/projecteurs-uhd-4k/2022-jvc-dla-np5-lampe-4k-hdmi-2-1-t30116416.html

 

 

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