Test HCFR : JVC DLA-NP5, vidéoprojecteur lampe 4K

Test HCFR : JVC DLA-NP5, vidéoprojecteur lampe 4K

Tests vidéo 1080p SDR

 

En présence de Karim_mirak, je passe les premiers extraits vidéos en zoom 1.89 (3m de base) puis en zoom 2.40 (3m60 de base).

Je commence comme pour le test du LS12000, avec un disque que je connais presque par cœur, à savoir le Blu-ray de démo Dolby Atmos 2016. Un disque apprécié principalement pour ses pistes audios mais qui l’est tout autant sur le plan visuel sur certains extraits que cela soit films, documentaires ou clip musicaux.

 

Exemple concert en 16/9 sur 3m de base (lampe « haut »)

 

Sur des bases supérieures à 3m l’usage de la lampe en mode « haut » s’avère inéluctable avec ma toile micro-perforée.



 

Concernant l’interpolation d’image, il reste à mes yeux indispensable et toujours très efficace sur la position «bas».

Un très bon compromis pour gommer la rémanence dans les travellings, sans accentuer l’effet caméscope.

La position «haut» accentue la fluidité et le détachement de plan, mais cela se fait au prix d’un effet caméscope prononcé et surtout de nombreux d’artefact (pixélisation) sur les mouvements rapides.

Finalement, les modes «haut» et «bas» de l’interpolation du JVC me semblent quasi similaire aux modes «bas» et «normal» de l’Epson LS12000, avec les mêmes qualités et les mêmes défauts.

 

Sur les divers extraits passés, scènes de nuit ou scènes de jour, je retrouve l’image JVC, équilibrée dans son ensemble : une bonne lisibilité dans les basses lumières tout en conservant un niveau de noir accru.

L’équilibre et la justesse des couleurs rendent hommage à la photographie.

 

Concrètement, par rapport au LS12000 rendu quelques heures avant, la grosse différence se situe au niveau de la luminosité (bien supérieure pour l’Epson) et la profondeur des noirs (bien supérieure pour le JVC).

Deux styles d’image qui s’opposent: d’un côté le contraste natif privilégié par le JVC et de l’autre le contraste dynamique privilégié par l’Epson.

Dans l’idéal on souhaiterait avoir la fusion des deux.

 

Concernant l’usage de l’Iris, je confirme que pour moi il reste toujours rédhibitoire : il réduit trop fortement la luminosité dans les basses lumières.

Typiquement, dans la scène de l’interrogatoire entre Tom Cruise et Morgan Freeman dans Oblivion, l’effet de pompage crée même un changement de colorimétrie de type solarisation sur le visage de Tom Cruise.

Quoi qu’il en soit, le NP5 n’a pas vraiment besoin de cet artifice pour offrir déjà un excellent niveau de noir.

 

En dézoomant l’image sur une scène sombre comme l’introduction du film Ghostbuster l’Héritage, on peut voir sur la partie de la matrice 4K non utilisée que le noir n’est pas aussi profond que sur le reste de la toile blanche non éclairée par le projecteur.
Donc si votre toile est au format 16/9, idéalement, il faudra favoriser un revêtement en cadre velours noir pour absorber ce résiduel. L’immersion du spectateur n’en sera que meilleur.

 

Concernant la remonté du bruit vidéo, c’est du tout bon aussi.

Sur un master bruité, on peut s’employer à activer le «Noise Reduction» à disposition dans le menu MPC.

Dès le cran  « 1 »,  l’effet est de suite visible, mais attention à son effet destructeur sur certains dégradés de couleur complexes (typiquement couché de soleil).

 

Nous retrouvons sur le NP5 les mêmes caractéristiques visuelles que les N5 et N7.

Comme on pouvait s’y attendre, le NP5 n’est pas une révolution, mais plutôt une évolution en tant que dernier représentant de la gamme N à utiliser une lampe.

C’est une image typée JVC, donc équilibrée avec une belle colorimétrie, sans véritable défaut ou point fort exacerbé (si ce n’est le niveau de noir atypique des JVC).

 

Mon seul véritable regret, comme toujours chez JVC, est que pour donner un coup de « peps » en piqué, il faudra le faire en amont du projecteur par la source ou un scaler.

Dans l’absolu, pour ma base d’image, en lampe « haut », on a déjà le minimum syndical de confort (47Nits), mais nous sommes déjà aux limites de ce que peut offrir un appareil donné pour 1900 Lumens.

D’autant qu’il faut garder à l’esprit que la luminosité chutera inexorablement avec le temps, j’en sais quelque chose avec mes précédents X7500 et X9900.

 

 

– lien vers le sujet HCFR dédié au JVC DLA-NP5 lampe 4k : https://www.homecinema-fr.com/forum/projecteurs-uhd-4k/2022-jvc-dla-np5-lampe-4k-hdmi-2-1-t30116416.html

 

 

 

 

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