Test HCFR : JVC DLA-NZ9, projecteur 4K laser, e-shiftX 8K

Test HCFR : JVC DLA-NZ9, projecteur 4K laser, e-shiftX 8K

Compte-rendu de Cyrille_roseaux

 

Préambule 

Je tiens avant toutes choses à remercier chaleureusement l’Association HCFR, Hugo S et Nicolas_1000K d’avoir pensés à moi pour tester ce JVC NZ9 si attendu.

Je me suis interrogé sur le fait de savoir quel était le cœur de cible de ce magnifique vidéoprojecteur.

De prime à bord, il paraît évident qu’il se destine à des salles dédiées haut de gamme voire très haut de gamme.

Pour autant je n’entre pas du tout dans cette catégorie de clientèle.

Non pas que mon installation ne soit pas haut de gamme, mais l’environnement n’est pas du tout dédié ni optimisé pour la vidéo projection.

Je vis en effet en appartement, dans un salon très lumineux du matin au soir, d’environ 43m2 ce qui en soit est une dimension confortable et permet en vidéo projection de se faire plaisir.

Mais après tout une clientèle en appartement pourrait-elle s’accommoder d’un tel appareil ?

La dépense en vaut-elle le coup et pour quels résultats ?

Ma pièce est donc le fruit d’un certain compromis : pièce à vivre, pièce de passion Hifi et HC et donc de longues écoutes et visionnages tantôt partagés tantôt intimistes.

Pour me permettre une projection acceptable j’ai donc acquis depuis quelques années maintenant une toile technique de chez Xtrem Screen à gain 0.9, modèle DBC donc sans bords ni contours.

Lors de ce prêt du NZ9, je n’avais pas la capacité de faire le noir du fait de travaux de copropriété à venir, les volets/stores patienteront, je devais donc attendre la nuit complète.

Pour en revenir au sujet qui nous anime, du fait d’un séjour à l’étranger je n’ai eu que 2 jours et demi pour essayer de voir ce que cela rendait in situ, dans mon environnement. Dire que je n’avais pas pu aller au PAVS de cette année… eh bien, par ce prêt ma frustration s’en est trouvée amoindrie ! Cette gamme JVC faisait en effet partie de ce que je comptais fermement voir au PAVS.

Enfin je précise que je n’ai pas encore les outils nécessaires pour une calibration aux petits oignons.

D’autres auront le loisir de faire cela et de permettre un CR disposant de mesures, et constats plus objectifs que les miens.

J’ai procédé cependant à quelques réglages avec les outils et moyens du bord (BR de calibration…) Nous sommes aussi dans le domaine du subjectif et je ferai bien entendu la part belle à celui-ci.

 

 

Mise en œuvre 

Le NZ9 n’est pas un mince bestiau, avec ses 24 kg, il ne m’était pas possible de le mettre là où j’avais installé mon Sony 590es à savoir sur mes étagères. Je l’ai donc installé de façon surélevée sur ma table de salle à manger, à environ 6m de mon écran.

Le NZ9 est relié par un câble HDMI optique Aztebe depuis l’une des sorties HDMI d’un HD Fury Vertex2. Lequel centralise donc mes sources vidéos qui pour ces tests ont concerné mon Oppo 203 (modifié intégralement JCGB) et une PS5.

Remarques :

N’ayant pas installé le NZ9 là où j’ai mon projo habituellement je n’ai pas pu lui faire profiter du filtre dédié (made in JCGB aussi), ni de la ligne dédiée. J’ai cependant branché ce dernier à l’aide d’un très bon câble secteur.

 

 

Aspect physique

Il ne passera clairement pas inaperçu dans un salon. Pour ma femme elle trouve cela gros, peu esthétique…et l’idée d’avoir cela dans notre salon ne la traverse même pas…question de priorité.

Moi qui lorgne vers un 790 de chez Sony (voire un 890), là c’est plus massif. La lentille est magnifique et impressionnante.

Au rang des constats je trouve la télécommande en apparence séduisante, mais bien peu pratique à l’usage. Le temps du rétro éclairage est trop court, l’absence d’aspérités des touches m’a gêné, leur agencement et les options proposées peu pratiques.
Peut-être mon habitude des Sony (520/550 et 590) a-t-elle jouée. Toutefois, JVC aurait pu faire mieux sur ce point, pas assez en phase avec la gamme du produit en question selon moi.

Dommage aussi de ne pas avoir un cache optique mécanique. Il aurait été assez aisé à installer, le lens shift ayant une bonne amplitude.

 

 

Réglages 

 Je n’étais plus coutumier des menus JVC depuis mon HD990, c’est dire. Les outils sont nombreux. Le peu de temps que j’avais, fait que je me suis cantonné à l’UHD que ce soit via l’Oppo 203 ou la PS5.

Je n’ai pas visionné Netflix ni regardé de Blu-rays FHD (constituant pourtant le gros de ma vidéothèque).

L’idée était de juger de l’apport du HDR, du laser et de l’émulation 8k sur des sources de bonne qualité.

Il m’a fallu un temps pour mieux cerner l’organisation et l’arborescence des menus.

Tout d’abord j’ai mis le HDR sur « auto ». Il était aussi possible de préciser la nature de son écran. J’ai donc aussi rentré les caractéristiques du mien en termes de gain soit 0.9. Je n’ai pas dénoté de changement perceptible lorsque je revenais à un gain 1.

Lors de mes essais je suis constamment resté en mode lampe haut. L’émulation Eshift en 8k sauf sur les jeux, a été maintenue la plupart du temps.

Mes réglages au niveau de ma platine sont restés au curseur « zéro ».

Je ne sais pas pourquoi j’ai oublié de tester le mode « source directe » de l’Oppo pour juger du traitement vidéo du NZ9. Pourtant c’est ce mode que j’utilisais avec mon 590.

L’iris est resté en mode ouvert je n’ai pas joué de trop sur ce paramètre que j’ai préféré finalement ne pas utiliser.

Le Gamma était sur D65 (j’ai bien conscience qu’une calibration est nécessaire pour obtenir véritablement cela).

Le procédé anti-saccade est resté sur « off ». En effet, après essais je maintiens que je n’aime pas le rendu généré par ce type de procédé même en mode « bas ».

Enfin j’étais de mémoire en « REC 709 DCI-P3 » pour ensuite passer en mode « auto ».

 

– lien vers le sujet HCFR dédié au projecteur JVC DLA-NZ9 : https://www.homecinema-fr.com/forum/projecteurs-uhd-4k/2021-jvc-dla-nz9-laser-4k-e-shiftx-8k-voir-post-1-t30116418.html

 

 

 

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