Test HCFR Recital Audio Define hefa, enceintes acoustiques
Compte-rendu de Domiique_domin
À la demande d’Agnostic1er, je suis allé chez lui pour aller faire une écoute des Recital Audio Define hefa dans son environnement d’écoute.
Mes impressions sont prises donc sur un système que je ne connaissais pas, mais le choix des disques était le mien, et ceux-là je les connaissais bien.
Pour la présentation du système, je renvoie au CR d’Agnostic1er, ci-dessus.
Pour en revenir aux Define hefa, ce sont de fines colonnes, relativement hautes (le tweeter était au-dessus du sommet de mon crâne dans la configuration d’écoute) mais très bien finies et au final, très discrètes par rapport aux résultats de l’écoute.
Les écoutes se sont faites à un niveau d’environ 70-75 dB, mon but n’était pas de faire un maximum de bruit.
Je commence par l’album des Cardigans – Long gone before daylight, plage 1 :
Ça descend très bas, beaucoup plus que les systèmes habituels, mais une image sonore un peu projetée.
Passage à Blazing away de Marianne Faithfull :
- plage 8 : les instruments sont bien placés très précis, mais peut être une impression d’un trou au milieu
- plage 11 : très belles basses, impressionnantes pour des enceintes de ce gabarit (enfin même pour des enceintes de façon générale d’ailleurs), mais très détourées (un peu trop)
On passe au classique, avec la Symphonie Imaginaire de Rameau chez Archiv : écoute monitor, très chirurgicale. Chaque instrument est parfaitement défini. Par contre limite je trouve qu’on entend un peu trop d’où vient le son de chaque instrument, cela me perturbe un peu par rapport à mes écoutes habituelles.
On modifie l’orientation des enceintes, les passant de pointées vers le sweet spot à un peu plus parallèles (mais pas totalement non plus). La scène devient plus consistante et homogène, on gagne du corps mais le son devient moins chirurgical.
Rameau est meilleur avec le nouveau placement, plus réaliste.
On reste dans le classique avec Rachmaninov – Symphonic Dances.
Grosse caisse ressemble à une grosse caisse, avec une belle ampleur.
On change de style avec Frederica Stahl – Tributaries. C’est riche, plein de détails, très propre et avec de magnifiques basses (à se demander sérieusement s’il y a un caisson qui joue dans la pièce).
Tarja live at Sibelius Hall : de belles ambiances, j’ai vraiment envie de continuer à écouter les morceaux (bon on n’a pas le temps, c’est vraiment dommage). La musique remplit la pièce mais le son est un peu projeté.
On repasse au classique avec mes morceaux tests favoris, pour leur difficulté à être restitués :
- Berlioz, Symphonie Fantastique : Un bal et Marche au supplice : c’est précis, la dynamique est là (et le bouton de volume au max) mais… il manque quelque chose! La salle de concert n’est pas vraiment là. Ici il y a un truc absent, et ça gâche un peu le plaisir.
- Midnight at Notre Dame, d’Olivier Latry, Prokofiev, Toccata Op. 11 : de l’orgue, mais avec tous les jeux en même temps, et un final qui descend dans les basses fréquences en mettant la plupart de amplis à genoux. Eh bien ces Define s’en sortent très bien avec plein de détails, chaque jeu étant très facile à suivre et arrivant à sortir les basses à la fin.
Bilan de ces heures d’écoute (et je remercie Agnostic1er pour l’invitation) : une très belle surprise! Une fine colonne discrète, sortant un son bien détaillé, et avec des basses splendides et surtout totalement surprenantes pour une colonne 2 voies. Un seul regret, sur de la musique symphonique, on n’a pas vraiment l’impression d’être dans la salle de concert. De mes écoutes, c’est bien la seule limitation que je leur ai trouvée, à ces enceintes Recital Audio Define hefa.
Dominique_domin
HCFR – Octobre 2019
– lien vers le sujet HCFR dédié aux enceintes Recital Audio Define hefa : https://www.homecinema-fr.com/forum/enceintes-haute-fidelite/alexaudio-define-nouvelle-enceinte-acoustique-francaise-t30026917.html