Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD – 07 et 08/2020

Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD – 07 et 08/2020

Star Wars, épisode IX: L’Ascension de Skywalker

4K Ultra HD – Édition US – Disney – Testé par chkops
Format 2.39 – DI 4K – HDR10 – Anglais Dolby Atmos – Français (VFQ) Dolby Digital Plus 7.1

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Note artistique : 6 // Qualité vidéo : 9 // Qualité audio : 7 (VO) – 8 (VF)

ŒUVRE

Force est de reconnaître que ce volet est une conclusion plus que décevante de cette saga mythique qui, au fil des décennies, s’est instaurée en véritable religion. Passons sur « l’ignoble » huitième volet pour revenir à l’épisode VII qui, au final, s’avère être le plus « réussi » de cette nouvelle trilogie et dans lequel J.J. Abrams était, tant bien que mal, parvenu à poser quelques jalons malheureusement balayés par la suite (hormis le concept somme toute intéressant de la dyade de Force).

Que dire de ce métrage qui n’est qu’une succession d’incohérences et de situations pour le moins invraisemblables… pour éviter le spoil, je ne dirai rien si ce n’est que le style frénétique du réalisateur ne fait vraiment pas bon ménage avec l’univers de la saga. Et qu’en tant que fan de la première heure, je préfère en rester là sous peine de basculer définitivement du coté obscur.

J’ai eu toutes les peines du monde à résister à l’envie de mettre un 4/10… mais comme Babu Frik m’a arraché quelques sourires, j’ai eu envie de lui rendre la pareille.

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Un excellent rendu typé cinéma où le réalisateur reprend assez fidèlement les prises de vues et le montage particulier des opus fondateurs. Une image solide donc où le contraste et la profondeur de champ subliment les séquences clés du film (cf. le désert interdit, l’étoile de la mort échouée dans une mer déchaînée et la forteresse Sith d’Exagol). Le grain et la saturation subtile des couleurs confèrent à l’ensemble cet aspect organique (signature des volets IV, V et VI) qui fait honneur à l’univers de la saga (les tons chairs sont criants de vérité).

SON

On ne s’étonne hélas plus, Disney oblige, il faut sacrément monter en volume pour bénéficier d’une écoute « potable » en VO Atmos. Et pour reprendre encore une fois (mais à contre sens) l’expression de nos amis testeurs Anglo-Saxons… la piste sonore n’est pas là où elle devrait être !

Une fois le volume monté donc (et pas qu’un peu !) on peut profiter d’une enveloppe et d’une spatialisation acceptables. Les effets 3D sont tout de même perceptibles et assez nombreux, et les basses présentes mais manquants de profondeur confortent ce sentiment de « pas assez » qui s’empare du spectateur dès le début du film… dis tonton Walt, quand est-ce que tu vas arrêter de faire le zouave avec le mixage audio de tes productions !?

(MAJ – Mon confrère et ami le loup celeste, qui a visionné le film avec sa Sennheiser Ambeo Soundbar, m’a signifié que la piste Atmos était moins timorée que ce que j’avais pu expérimenter sur ma défunte Ambeo… qui devait donc certainement commencer à montrer des signes de faiblesse. Ayant donc fait un nouvel essai avec une autre barre de son, la LG SL8Y, il s’avère en effet que le mixage Atmos est beaucoup moins catastrophique que je ne le croyais, même si toujours en dessous de la VF DD+ 7.1. La note remonte donc à 7)

La VFQ DD+ 7.1 est, quant à elle, légèrement moins « spatiale » que son homologue en Atmos mais offre un impact et une lisibilité largement supérieurs et, par là même, une immersion accrue… en particulier, dans les scènes les plus énervées où dialogues et « ronronnements » des sabres laser sont beaucoup plus mis en avant.

Bref, étant moi-même un fervent adepte de VO, c’est non sans amertume que je conseille vivement le visionnage en VF.

Matériel de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Panasonic TX-55GZ2000
Source : Zappiti Pro 4K HDR Audiocom Cinema Edition
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar (MAJ – LG SL8Y), SVS PB-1000

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