Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 03/2020

Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 03/2020

Gemini Man

Image

Note artistique : 7.5
Qualité vidéo : 10
Qualité audio : 10

Spécifications techniques (4K Ultra HD – Royaume-Uni – Paramount Pictures – 17 février 2020)
– Format vidéo : 3840×2160 / 60p – Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 1.85 – Master intermédiaire 4K
– Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français Dolby Digital 5.1, Anglais Audiodescription
– Sous-titres : Anglais, Français, Anglais pour malentendants

Film : Convenu (le scénario) mais diablement efficace (les scènes d’action), ce thriller de SF qui sent bon les années 90 est une série B fort distrayante, où le face-à-face entre les Will Smith survole certes le thème du clonage (expédié en deux phrases) mais profite d’une virtuosité technique (la mise en scène et les innovations technologiques – 3D HFR 120 fps + De‑Aging -) proprement ébouriffante. Malgré de vieilles ficelles, le divertissement du futur est là !

Image : Seconde édition du marché à proposer du HFR 60 fps après Un jour dans la vie de Billy Lynn (le précédent film d’Ang Lee), ce 4K Ultra HD nous invite à un spectacle visuel d’un hyperréalisme à « s’en décrocher la rétine ». D’une fluidité à toute épreuve (la limitation des 24 images par seconde oblige le Blu-ray à conserver les flous de mouvements) et d’une netteté chirurgicale (comme les plans restent toujours stables, les éléments du cadre sont excessivement détaillés), ces images UHD Dolby Vision tirées d’un DI 4K projettent ce que l’œil humain perçoit dans le monde réel. Et pour les aider dans cette noble tâche, la compression suit la cadence sans sourciller, la définition est hautement supérieure au transfert HD, le WCG accentue la vitalité des primaires tout en conservant l’aspect naturel des couleurs, et le HDR renforce les contrastes (le film est plus lumineux) en plus d’intensifier considérablement l’éclairage de toutes les séquences.

Son : Pourvue d’une dynamique féroce (l’impact des coups de feu) et d’une spatialisation ultra-réaliste (les « objets sonores » suivent l’action avec une précision hors-norme), cette bande-son Dolby Atmos réservée à la VO (la VF est beaucoup moins physique et immersive) est une démonstration acoustique de tous les instants. L’activité multicanale est incessante, canaux de hauteur compris (passage d’un avion, « saut d’une moto », chutes de débris, balles qui ricochent et j’en passe), la musique est puissamment livrée, le canal LFE est extrêmement bien utilisé pour les graves et infra-graves (particulièrement remuantes), et les voix bénéficient d’une belle présence.

Matériel et condition de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 (Mode de l’image Dolby Vision lumineux)
Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference (YCbCr 4:4:4 / 12 bit)
Amplification : Marantz SR7013 (Mode d’écoute Dolby Atmos et post-traitement Dolby Surround), Emotiva XPA-DR3
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA

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