Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 03/2020

Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 03/2020

Massacre à la tronçonneuse (1974)

Image

Note artistique : 9
Qualité vidéo : 7
Qualité audio : 8

Spécifications techniques (4K Ultra HD – Allemagne – Turbine Media Group – 17 juin 2016)
– Format vidéo : 3840×2160 / 24p – SDR / BT.709 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 1.85 – Master intermédiaire 4K
– Pistes sonores : Anglais et Allemand Auro-3D 13.1, Anglais et Allemand Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Anglais et Allemand DTS-HD MA 7.1, Anglais DTS-HD MA 2.0 Stéréo, Anglais et Allemand DTS-HD MA 2.0 Mono
– Sous-titres : Anglais, Allemand, Allemand pour malentendants

Film : Véritable matrice du slasher movie, cette œuvre fondatrice du cinéma d’horreur moderne qui pose un regard impitoyable sur le Texas, berceau ingrat de l’Amérique, est un cauchemar éveillé terriblement malsain qui traverse les décennies sans rien perdre de sa puissance traumatisante.

Image : Cette restauration 4K supervisée par Tobe Hooper permet enfin de retrouver la patine pellicule du tournage Kodak Ektachrome 16 mm à faible budget (un grain très épais), de profiter d’une définition infiniment supérieure aux précédentes éditions (même si les « problèmes » de mises au point perdurent), d’observer des couleurs bien plus vivantes que par le passé (les bleus du ciel et les verts de la végétation) et d’apprécier des noirs poisseux même si loin d’être profonds. Il reste cependant quelques pétouilles et petites instabilités sur le master, mais le rendu final qui peut être entravé par un encodage visible (un peu de macrobloc « perdu » dans les recoins les plus sombres du cadre) est assurément de grande qualité. Mais si vous possédez déjà l’excellent Blu-ray paru chez TF1 Vidéo le 03 décembre 2014 (tiré de la même restauration), les différences sont bien trop infimes pour repasser à la caisse. Car il n’y a bien que la grosse granularité qui gagne en « finesse » (ne vous en faites pas, l’aspect reste craspec à souhait) et les séquences nocturnes (malgré l’absence de HDR) qui accèdent à une meilleure visibilité (la chasse à travers les bois).

Son : Obtenue à partir du remixage 7.1 opéré sous la houlette du réalisateur il y a quelques années, la VO Dolby Atmos (à l’instar de la bande-son DTS-HD MA 7.1 du disque français) donne l’impression d’écouter pour la première fois les horreurs commises par Leatherface avec autant d’ouverture. La dynamique est élevée (un peu trop parfois), la spatialisation est équilibrée (les véhicules en mouvement), les voix sont claires, les effets surround sont intelligemment dosés (le générateur électrique) et le score oppressant l’est encore plus. Quant à la scène de hauteur, elle diffuse de petites ambiances (le vent, les insectes) qui accentuent la sensation d’immersion et surtout, renforce l’impact de deux séquences clés (la présence de personnes au 1er étage et les balancements de la tronçonneuse à la toute fin).

Matériel et condition de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 (Mode de l’image Expert)
Source : Zappiti Pro 4K HDR authentic cinema (YCbCr 4:4:4 / 12 bit)
Amplification : Marantz SR7013 (Mode d’écoute Dolby Atmos), Emotiva XPA-DR3
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA

Partager :