Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 03/2020

Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 03/2020

Fast & Furious: Hobbs & Shaw

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Note artistique : 7
Qualité vidéo : 10
Qualité audio : 10

Spécifications techniques (4K Ultra HD – France – Universal Pictures – 11 décembre 2019)
– Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10+ / Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – Master intermédiaire 2K
– Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français Dolby Digital Plus 7.1, Français Audiodescription
– Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants

Film : Spin-off ultra-cool et totalement décomplexé de Fast & Furious, Hobbs & Shaw est une comédie d’action musclée où la crétinerie et la surenchère sont pleinement assumées. Bas de plafond mais profondément jouissif, ce pop-corn movie où la subtilité n’a pas sa place dégaine un casting testostéroné qui cabotine avec enthousiasme, des plans iconiques qui ont du style, des vannes en veux-tu en voilà bien senties et des scènes d’action XXL époustouflantes. Jamais vraisemblable mais toujours (très) divertissant, ce blockbuster est généreux à souhait.

Image : D’une classe folle, ce transfert UHD Dolby Vision (et aussi HDR10+) creuse l’écart avec son homologue HD en bien des points. La définition ne défaille à aucun moment (comme sur le Blu-ray), le piqué d’une finesse accrue livre des détails supplémentaires dans l’ensemble du cadre (les textures plus subtiles des visages, des vêtements, des armes et des décors), la profondeur de champ se fait plus prononcée, les couleurs plus franches et chaleureuses profitent de primaires plus vibrantes (notamment sur les îles Samoa où elles explosent !), les contrastes encore plus audacieux glorifient comme jamais l’écart entre des blancs d’une pureté absolue (la splendeur des nuages) et des noirs d’une richesse exceptionnelle (la lisibilité dans les ombres), et les sources lumineuses éclatent (la lumière du jour, les néons, les flammes, les phares, etc.) avec un surplus de vitalité loin d’être dérisoire.

Son : Offensive (sans gratuité aucune), ample (la BO est particulièrement présente) et d’une répartition multicanale d’une formidable précision (la scène arrière libère moults effets et/ou ambiances à la fluidité exemplaire), la VO Dolby Atmos est une bande-son de démonstration où le travail sur l’immersion (entre les explosions, les débris, les engins aériens et la voix robotique de l’organisation terroriste Étéon, les canaux de hauteur ont de quoi faire) n’a d’égal que le punch des basses. Malgré un excellent doublage et une spatialisation soignée, la VF est anémique au possible (dynamique aux abonnés absents et canal LFE en retrait). En somme, elle est aussi plate que celle de Battleship… du même éditeur !

Matériel et condition de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 (Mode de l’image Dolby Vision lumineux)
Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference (YCbCr 4:4:4 / 12 bit)
Amplification : Marantz SR7013 (Mode d’écoute Dolby Atmos et post-traitement Dolby Surround), Emotiva XPA-DR3
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA

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