Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 05/2020

Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 05/2020

Rebelle (2012)

Image

Note artistique : 8
Qualité vidéo : 9
Qualité audio : 9

Spécifications techniques (4K Ultra HD – États-Unis – Disney – 10 septembre 2019)
– Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – Master intermédiaire 2K
– Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français (VFQ) Dolby Digital Plus 7.1, Anglais Audiodescription
– Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants

Film : Une belle héroïne féministe à la longue crinière rousse, une superbe relation mère / fille, un folklore écossais riche, un humour bon enfant, un zeste de magie et une propension à l’aventure au cœur des décors envoûtants des landes, sont les ingrédients de ce récit initiatique à la beauté picturale incroyable et au rythme trépidant, qui se rapproche pourtant plus des contes animés du studio Disney que des pépites de Pixar; la faute à une ambition scénaristique revue à la baisse et à un certain manque d’émotion. Néanmoins, Rebelle reste un bien beau film d’animation.

Image : Il faut bien l’avouer, la précision du piqué, le foisonnement de détails, la féerie éclatante des couleurs, la richesse des contrastes et la profondeur des noirs sont un véritable émerveillement pour les yeux. Mais n’était-ce pas déjà le cas en HD ? Certes, mais les technos WCG et HDR se pavanent comme jamais ! Les images sont plus lumineuses, la palette colorimétrique est plus vive (à commencer par les cheveux roux de Mérida qui sont plus ardents), les blancs sont plus sains (cf. les nuages et les barbes), les noirs sont plus réalistes (80% du film se déroule dans l’obscurité) et les sources lumineuses sont plus intenses (les rayons du soleil, la lueur des torches, les reflets sur les surfaces métalliques, la phosphorescence des feux follets). Et si l’amélioration apportée à la définition et au piqué n’est pas radicale, la résolution accrue autorise légèrement plus de netteté aux environnements (les intérieurs en bois et en pierre du château), aux visages (les imperfections telles que les rides) et aux vêtements (les coutures et autres ornements).

Son : S’il faut pousser le volume de quelques décibels pour plonger dans l’aventure, ces pistes sonores ne manquent pas de fougue… la présence incroyable des ambiances (la faune et la flore), la sensation permanente d’espace (la bagarre au chapitre 7), les détails saisissants de la spatialisation (les portes qui claquent), l’engagement du score écossais, l’intelligibilité des voix et la robustesse des basses (bien palpables lors du rugissement des ours) n’y étant certainement pas étrangers. Créant un paysage sonore encore plus enveloppant, la VO Dolby Atmos (exploitée au cinéma) intègre une composante aérienne toujours à-propos (le bruissement des feuilles, la pluie qui tombe, le vol des flèches, la résonance du cliquetis des épées) et profite d’une ampleur décuplée. Un pur régal !

Matériel et condition de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 (Mode de l’image Expert HDR)
Source : Zappiti Pro 4K HDR authentic cinema (Sortie directe / Modes colorimétriques Auto)
Amplification : Marantz SR7013 (Mode d’écoute Dolby Atmos et post-traitement Dolby Surround), Emotiva XPA-DR3
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Focal Electra 1028 BE2, Focal Chorus B8V W, Focal Chorus 706V, Klipsch RP-140SA, Dali Sub E-12 F

Partager :