Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 01/2020

Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 01/2020

Hulk

Image

Note artistique : 7.5
Qualité vidéo : 9
Qualité audio : 9

Spécifications techniques (4K Ultra HD – États-Unis – Universal Pictures – 09 juillet 2019)
– Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 1.85 – Master intermédiaire 4K
– Pistes sonores : Anglais DTS:X (core DTS-HD MA 7.1), Français DTS 5.1
– Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants

Film : S’il use de split-screens pour recréer le découpage en vignettes propre aux comics (la mise en scène est virtuose) et que ses scènes d’action sont démesurées, Hulk est avant tout un blockbuster auteurisant avec une âme et de la personnalité qui insiste fortement sur la psychologie (torturée) de ses personnages. Ça ne fonctionne pas toujours, la faute à une construction narrative bancale, mais cette proposition intimiste se veut plus sombre, complexe et émotionnelle que les traditionnels films du genre.

Image : Cinégénique en diable avec sa légère structure granuleuse, l’image de ce 4K Ultra HD est fantastique. Plus riche en détails (les visages, les vêtements, les décors) et d’une clarté inédite, elle implique d’autant plus les spectateurs dans ses inspirations tirées du monde de la bande dessinée. Et ce n’est ni la densité accrue du spectre colorimétrique (cf. la nuance de la carnation et l’intensité des primaires), ni l’élégance grandie des contrastes (malgré des noirs parfois instables), ni la lueur augmentée des différentes sources lumineuses (les écrans de contrôle, la lumière du jour, les flammes, l’éclairage des laboratoires et autres installations militaires) qui viendront me contredire.

Son : S’il manque un brin de présence arrière hors action et d’impact lors des coups de feu, ce mixage bien équilibré n’en reste pas moins formidablement engageant. Les sons ambiants profitent d’un espacement réel là où les effets pyrotechniques manœuvrent tout autour de l’espace acoustique, la musique de Danny Elfman bénéficie d’une excellente aération, les basses sont terriblement physiques et les dialogues sont diffusés avec beaucoup de clarté. À la différence de la VF(F) DTS 5.1 qui est moins puissante et immersive, la VO DTS:X tire profit d’une scène aérienne qui s’énerve à la suite des transformations de Bruce Banner (des chutes de débris, des lancers d’objets, des hélicoptères, des explosions, les grognements de Hulk).

Matériel et condition de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 (Mode de l’image Expert HDR)
Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference (YCbCr 4:2:0 / 12 bit)
Amplification : Pioneer SC-LX901 (Mode d’écoute DTS:X et post-traitement DTS Neural:X), Emotiva XPA-3 Gen3
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA

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