Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 01/2020

Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 01/2020

Aquaman

Image

Note artistique : 8
Qualité vidéo : 10
Qualité audio : 10

Spécifications techniques (4K Ultra HD – France – Warner Bros. – 19 avril 2019)
– Format vidéo : 3840×2160 / 24p – Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 et IMAX 1.78 – Master intermédiaire 2K
– Pistes sonores : Anglais et Français Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Anglais et Français DTS-HD MA 5.1
– Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants

Film : Savoureusement kitsch et assumant à 100% la mythologie dépaysante de son super-héros marin, Aquaman est un blockbuster subaquatique ambitieux et démesuré qui nous plonge dans un univers fertile où la surenchère ne connaît pas de limite. Et dans cet océan d’effets spéciaux (époustouflants même si visibles) où les idées les plus folles et les scènes d’action ultra-spectaculaires déferlent telles un raz-de-marée, il est rafraîchissant de constater que les personnages (bien incarnés) évoluent au cœur d’une aventure rythmée où la générosité narrative (même si cet « origin-story » reste prévisible) donne lieu à de nombreuses péripéties qui respirent l’épique. Un incontournable dans l’Univers DC !

Image : Une tempête visuelle étalonnée en Dolby Vision qui délivre une définition légèrement accrue (le Blu-ray étant déjà top), des détails plus finement rendus à l’écran (les pores de la peau, les costumes, les décors, la faune d’Atlantis), une palette colorimétrique explosive encore plus étonnante (cf. les fonds marins) car plus vibrante (des rouges plus ardents, des bleus plus profonds, des jaunes plus ambrés), des contrastes plus audacieux (des blancs plus éblouissants et des noirs plus riches) qui accentuent la luminosité du cadre et la tridimensionnalité des plans sous l’eau, et des sources d’éclairage hautement démonstratives qui profitent d’un rayonnement plus vif (les reflets du soleil, la bioluminescence des profondeurs, la lueur des explosions, etc.). Peu importe le ratio d’image utilisé (85% en IMAX 1.78 et 15% au format 2.39), ce 4K Ultra HD en met plein la vue.

Son : Pour la finesse on repassera, mais le mixage Dolby Atmos (DTS-HD non testé) est une démonstration de force d’une redoutable efficacité. Il bénéficie d’une (très) grande plage dynamique et déploie toutes les enceintes mises à sa disposition sans lâcher la pression. Les effets comme les ambiances émanent de toutes parts avec précision (les surrounds sont bien nourris), la partition de Rupert Gregson‑Williams transperce les écoutilles avec force, le canal LFE balance régulièrement des infra-graves surprenants, et les voix sont toutes intelligibles (en VO comme en VF). Quant à la scène aérienne, elle se déploie généreusement lorsque le récit le commande (l’immersion sous-marine, des coups de feu, des mouettes, des échos, des véhicules nautiques, la présence en hauteur de certains personnages et j’en passe).

Matériel et condition de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 (Mode de l’image Dolby Vision lumineux)
Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference (YCbCr 4:2:0 / 12 bit)
Amplification : Pioneer SC-LX901 (Mode d’écoute Dolby Atmos), Emotiva XPA-3 Gen3
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA

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