Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 01/2020

Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 01/2020

Spider-Man: Far From Home

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Note artistique : 7
Qualité vidéo : 9.5
Qualité audio : 9.5

Spécifications techniques (4K Ultra HD – Belgique – Sony Pictures – 13 novembre 2019)
– Format vidéo : 3840×2160 / 24p – Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – Master intermédiaire 2K
– Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français DTS-HD MA 5.1, Anglais Audiodescription
– Sous-titres : Anglais, Français, Anglais pour malentendants

Film : Cet épilogue à la saga de l’infini (débuté avec Iron Man en 2008), épisode au ton décontracté même s’il traite du deuil et des faux semblants, est un teen-movie fort divertissant aux personnages attachants, qui livre une aventure fun et légère où la comédie adolescente (réussie) croise sur la route des vacances le blockbuster d’action (spectaculaire mais tournant un peu à vide). Jamais désagréable mais formaté pour le public adolescent (où est passé la tension dramatique ?), ce 23e film du Marvel Cinematic Universe est ancré dans son époque (les paradoxes de la présence liés au virtuel) et permet de faire grandir sont sympathique héros.

Image : Mieux définies et plus lumineuses, les superbes images de ce transfert UHD Dolby Vision profitent d’un piqué plus raffiné (des textures plus stables et des arrière-plans plus nets), de couleurs foncièrement améliorées (une meilleure saturation des teintes), de contrastes clairement ajustés (des blancs plus éclatants et des noirs plus profonds) et d’éclairages plus radieux (l’ensoleillement des scènes extérieures et la luminescence des pouvoirs « surnaturels » de Mystério). Mais la perfection n’étant pas de ce monde, une poignée de plans laissent poindre de l’aliasing.

Son : Une fois n’est pas coutume, la note concerne la VF et non la VO ! En effet, touché par le « fléau » de la gamme dynamique limitée et de l’encodage à bas volume, le mixage Dolby Atmos est dramatiquement plat et ne donne jamais de poids à l’action (les basses sont déficientes). Et c’est bien dommage, puisque de nombreux passages (cf. les attaques des Élémentaux) bénéficient de l’apport des canaux de hauteur (la chute d’une grue, des drones, la voix de Mystério, des débris multiples et j’en passe). Aussi immersive mais beaucoup plus puissante et agréable, la VF lossless ne manque vraiment pas d’impact et délivre un intense maelstrom sonore où les effets pyrotechniques, les ambiances environnementales et le score de Michael Giacchino, sont excellemment spatialisés.

Matériel et condition de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 (Mode de l’image Dolby Vision lumineux)
Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference (YCbCr 4:2:0 / 12 bit)
Amplification : Pioneer SC-LX901 (Mode d’écoute Dolby Atmos et post-traitement DTS Neural:X), Emotiva XPA-3 Gen3
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA

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