Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 01/2020

Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 01/2020

Alita: Battle Angel

Image

Note artistique : 8.5
Qualité vidéo : 10
Qualité audio : 10

Spécifications techniques (4K Ultra HD – France – 20th Century Fox – 24 juillet 2019)
– Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10+ / Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – Master intermédiaire 2K
– Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français DTS 5.1, Anglais Audiodescription
– Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants

Film : Esthétiquement ambitieux (une vraie prouesse technique), ce blockbuster de SF cyberpunk à l’univers vertigineux, au casting parfait (Rosa Salazar EST Alita), à la trame copieuse même si convenue, aux scènes d’action virevoltantes, à l’émotion à fleur de peau et au rythme haletant, est une excellente adaptation du manga éponyme qui raconte la quête d’identité d’une jeune cyborg. Croisons maintenant les doigts pour qu’une suite voie le jour.

Image : Chapeauté par James Cameron en personne (qui s’est aussi occupé des transferts SDR 2D/3D), l’encodage HDR (10, 10+ et Dolby Vision) est plutôt sombre. Là où certains titres peuvent par exemple atteindre une luminance maximum de 992 nits pour une moyenne de 518 nits (c’est le cas de Matrix avec le même chef op), nous nous retrouvons ici avec une luminance maxi de 737 nits (très rarement atteinte) pour une moyenne de 130 nits ! Inutile donc de douter des capacités du Mappage Ton Dynamique (pour le HDR10) ou du rendu Dolby Vision de votre diffuseur, ce film se veut sombre et c’est comme ça. D’ailleurs, si le transfert SDR est globalement plus lumineux (c’est loin d’être le seul et ce n’est en rien un défaut que l’encodage HDR le soit moins), les ombres y sont beaucoup moins bien travaillées et de nombreux détails se perdent dans les hautes luminances (notamment derrière les fenêtres ensoleillées). Si le résultat est donc moins démonstratif en HDR, il est surtout nettement plus naturel et précis. Tous les éléments du cadre gagnent en précision (les visages, les paysages urbains), les sources lumineuses sont beaucoup mieux composées (la lumière du jour, les reflets sur les surfaces métalliques, les éclairages du bar, les projecteurs dans l’arène du Motorball), la palette colorimétrique à dominante oranger (la photographie est bien chaude) est plus joliment saturée (cf. les primaires), et les contrastes toujours aussi soignés sont nettement plus denses. À n’en point douter, ce transfert UHD HDR ultra-abouti s’impose comme l’un des plus beaux du support 4K Ultra HD.

Son : Dotée d’un sound design d’une rare richesse, d’une spatialisation de folie et d’une ampleur impressionnante, la VO Dolby Atmos se donne sans compter. Les envolées de la dynamique sont remarquables (l’assaut des Centurions et les runs de Motorball déploient une énergie incroyable), le paysage sonore prend vie de toutes parts (les ambiances débordent de partout), l’activité surround est constante, la scène aérienne fait montre d’un véritable engagement (la musique, des effets pyrotechniques, le bruit de la foule, un présentateur, etc.), le score de Tom Holkenborg (Junkie XL) est enveloppant au possible, les basses s’expriment avec force (dès le début avec le déchargement des ordures de Zalem) et les dialogues (parfois hors-champ) sont fidèlement reproduits. Un petit peu moins immersive et percutante, la VF reste d’une redoutable efficacité. Dans les deux cas, la bande-son est tonitruante.

Matériel et condition de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 (Mode de l’image Dolby Vision lumineux)
Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference (YCbCr 4:2:0 / 12 bit)
Amplification : Pioneer SC-LX901 (Mode d’écoute Dolby Atmos et post-traitement DTS Neural:X), Emotiva XPA-3 Gen3
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA

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