Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 01/2020

Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 01/2020

Shining

Image

Note artistique : 9
Qualité vidéo : 9.5
Qualité audio : 7

Spécifications techniques (4K Ultra HD – Royaume-Uni – Warner Bros. – 30 septembre 2019)
– Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10+ / Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 1.78 – Master intermédiaire 4K
– Pistes sonores : Anglais DTS-HD MA 5.1, Français Dolby Digital 5.1
– Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants

Film : S’il nous plonge progressivement dans la terreur absolue, ce classique de l’horreur à la construction brillante, à la mise en scène sophistiquée et à l’atmosphère pesante, a été rendu inoubliable par la prestation de folie d’un Jack Nicholson habité par la démence. Une œuvre aussi fascinante que marquante.

Image : Sous l’étroite supervision de Leon Vitali (l’assistant personnel de longue date de Stanley Kubrick) et Steven Spielberg, cette restauration intégrale obtenue à partir d’un nouveau scan 4K des négatifs 35mm originaux, améliore considérablement les images du précédent Blu-ray (datant de 2007). Les plans sont plus stables (dès la séquence d’ouverture aérienne) et immaculés, la texture argentique est plus organique, les textures sont beaucoup plus fines (les couloirs de l’hôtel, le duvet de neige), les couleurs sont plus subtiles (la poussée de cyan n’est plus) et attrayantes (les toilettes rouges, le pull bleu de Wendy), les contrastes sont plus recherchés (cf. la densité des noirs), la luminosité globale qui a été revue à la baisse (il fait plus sombre ici alors qu’il y a plus de détails dans les ombres) se prête mieux à l’ambiance, et les sources lumineuses qui sont plus éclatantes (la lumière du jour qui traverse le vitrage, l’éclairage du bar) sont aussi nettement mieux écrêtées (comme dans l’appartement de Dick Halloran à Miami où l’ampoule de la lampe est maintenant visible).

Son : Bien évidemment, la star de ces pistes sonores (vieillissantes) reste la musique stridente et dérangeante. Envahissant régulièrement l’espace acoustique, c’est elle qui profite le plus de la spatialisation (hormis de rares effets surround). Plutôt frontale donc et peu portée sur les basses (encore moins sur la VF où les « battements de cœur » n’ont aucun impact), cette bande-son reste suffisamment claire (malgré un peu de souffle) et dynamique pour profiter de ce séjour mouvementé à l’hôtel Overlook. Encore une fois et c’est bien dommage, le mixage d’origine présenté en mono est absent.

Matériel et condition de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 (Mode de l’image Dolby Vision lumineux)
Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference (YCbCr 4:2:0 / 12 bit)
Amplification : Marantz SR7013 (Post-traitements DTS Neural:X et Dolby Surround), Emotiva XPA-DR3
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA

Partager :