Un beau doublé !

Un beau doublé car notre ami Sébastien possède à la fois un téléviseur LCD et un vidéoprojecteur. Deux diffuseurs d’image donc, et aussi deux lecteurs de DVD … c’est plus simple !

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Vue avant, écran baissé

Une fois n’est pas coutume : notre hôte de ce jour a démarré dans le home-cinéma… par une salle dédiée. En effet, Sébastien, lorsqu’il habitait encore chez ses parents, pouvait alors s’en donner à cœur joie en usant du sous-sol de la maison familiale ! C’était l’époque du Dolby Prologic, des cassettes vidéo et des laserdiscs… Mais, lorsqu’il est s’est installé dans cet appartement en banlieue parisienne, Sébastien n’a évidemment pas pu consacrer une pièce entière à sa passion … il a donc décidé d’intégrer son système dans son living ! Home-cinéma en salle dédiée ou en pièce à vivre : le débat est ouvert, car les deux solutions ont leurs avantages … et inconvénients : la pièce à vivre est plus conviviale, plus «  facile » pour regarder un film, et c’est aussi le plus souvent, une nécessité pour tous ceux qui n’ont pas la place de consacrer une pièce entière à leur installation. La salle dédiée permet bien sûr d’aller beaucoup plus loin dans le coté « cinéma » : fauteuils, écran fixe, décoration, isolation et traitement acoustique…tout y est possible !

Ecran plat LCD et son 6.1 …

L’installation d’Olivier :
Installation intégrée dans un salon ouvert d’environ 20 m2
Sources :
Lecteur de DVD Denon DVD-2900
Lecteur de DVD Toshiba SD350
Magnétoscope Grandin
Amplificateur intégré :
Yamaha RX-V1400 THX Select
Enceintes :
Principales et centrale : B&W FPM4 (x3)
Surrounds : B&W DS6 THX (x2)
Surround arrière : Jamo A510
Caisson de graves : Energy S8.2
Diffuseur vidéo :
Vidéoprojecteur Sanyo PLV-Z1
Téléviseur LCD LG 32LX2R
Ecran :
Projecta manuel 16/9 ème, 2 m de base avec extra-drop
Coût total de cette installation :
environ 6000 € (pour le matériel)

Adepte de mobilier moderne et d’un style de décoration assez sobre et épuré, Sébastien était le « candidat idéal » pour une solution écran plat et enceintes murales, comme ici. Pourtant, lorsqu’il est arrivé au magasin Elecson près de la Gare de Lyon (voir encadré), c’était avec l’intention de s’équiper de grosses colonnes Kef !

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l’arrière de la salle

Mais il a vite été conquis par l’écoute de ces B&W FPM4, qui présentait un excellent compromis sur le plan de l’esthétique, de l’encombrement, et de la qualité sonore. Extra plates (10 cm seulement), les enceintes de la série FPM de B&W sont idéalement conçues pour accompagner un écran plat, LCD ou plasma. On y retrouve toutefois les principales solutions techniques qui ont largement contribuées au succès de la marque, comme le tweeter Nautilus à charge tubulaire, l’évent FlowPort, ou les haut-parleurs médium/graves à membrane Kevlar. Trois enceintes B&W FPM4 encadrent donc ici un téléviseur LCD de marque LG et de 81 cm de diagonale, doté d’un résolution élevée (1366×768 pixels) et d’une connectique très complète (présence d’entrées HDMI et DVI/HDCP, et composantes), ce qui le rend compatible avec la future TVHD (label HD Ready) : c’est d’ailleurs ce qui a motivé Sébastien dans le choix de ce modèle ! Nous découvrons à l’arrière des enceintes surround qui sont aussi de marque B&W, il s’agit de DS6, des modèles dipolaires et agréés THX et qui ont posées quelques problèmes de positionnement à Sébastien à cause de l’ouverture de la cuisine… nous en reparlerons dans notre paragraphe «  Nos Impressions ».

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Vue avant, écran relevé

Les B&W DS6 intègrent au centre un haut-parleur de médium / grave de 13 cm à membrane Kevlar et, de part et d’autre, deux tweeters de 5 cm montés en opposition de phase pour un champ surround ample et diffus. Enfin, une sixième enceinte Jamo A510 est fixée au mur au dessus des étagères à DVD. Elle est dédiée à la voie « surround back » pour les bandes sons codées en 6.1. Le caisson de graves n’est pas le PV1 de B&W, le modèle dédié aux enceintes FPM : il est performant mais assez cher … il s’agit ici d’un petit Energy S8.2, un modèle doté haut-parleur de 20 cm monté en bass-reflex, alimenté par un ampli intégré d’une centaine de watts. Il est placé dans le coin avant droit de la pièce.

 

Deux diffuseurs … deux lecteurs de DVD !

Coté sources, Sébastien dispose donc de deux lecteurs de DVD, une solution bien pratique quand on a comme lui deux diffuseurs vidéo.

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Le projecteur Sanyo PLV-Z1

Le premier, et le plus « ancien », est un Denon DVD-2900. Une belle référence, puisqu’il s’agit d’un modèle universel haut de gamme qui lit aussi les DVD Audio et les SACD, deux convertisseurs vidéo 108 et 54 MHz, et sortie « progressive scan » réalisée par l’excellente – et fameuse – puce SiL 504 de Silicon Image.

LIEN INTERNET
Sébastien a acquis ses enceintes B&W chez Elecson KLS, un magasin parisien incontournable situé près de la Gare de Lyon, et qui conjugue choix, conseils et prix !

Ce lecteur est relié directement en vidéo par composantes progressives à un vidéoprojecteur tri LCD Sanyo PLV-Z1, un appareil qu’on ne présente plus. Il est fixé au plafond au moyen d’un support Vogel, et projette une image de deux mètres de base sur un écran Projecta 16/9 ème manuel doté d’un large « extra-drop » (bande noire au dessus de l’image), et dont la toile vient se positionner un fois déroulée devant le téléviseur LCD. Le second lecteur de DVD est le très récent Toshiba SD350, un lecteur à l’excellent rapport qualité/prix puisqu’il offre notamment et pour un peu plus de 100 euros seulement, la lecture des DivX et une sortie HDMI qui upscale en 720p et en 1080i ! Le Toshiba est, quant à lui, directement relié en numérique via sa sortie HDMI au téléviseur LCD LG. Enfin, au cœur de tout le système, un ampli intégré Yamaha RX-V1400.

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L’intégré Yamaha RX-V1400

Agréé THX Select, et doté de 7 canaux d’amplification de 110 W sous 8 Ohms, le 1400 décode bien évidemment tous les formats audio jusqu‘en 7.1. Il est équipé de la fonction YPAO (Yamaha Parametric Room Acoustic Optimizer), un système de paramétrage automatique qui ajuste non seulement les niveaux, mais aussi la phase, la fréquence de coupure et la courbe de réponse de chacune des enceintes, grâce au micro livré avec l’appareil : réglage, étalonnage et calibration, des étapes trop souvent négligées dans la mise en œuvre d’un système home-cinéma… mais qui sont pourtant indispensables !

© Texte : Bastien Cluzet ,Photos : Antonio de Magalhaes .

 

 

NOTRE AVIS :

«Un ensemble audio très enveloppant au service de deux diffuseurs vidéo !»

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Détail de l’enceinte centrale B&W FPM4 sous le TV LCD LG

Voici une installation qui mêle écran plat et vidéoprojection, une configuration originale et bien dans l’air du temps ! Un bel effort d’intégration a été effectué pour ce système, notamment au niveau des câbles qui sont tous masqués par des moulures plastiques, voire même totalement invisibles pour les câbles des enceintes arrières…cela méritait d’être souligné ! Là aussi, on aurait pu aller encore plus loin pour fondre le système dans le décor, et nous avons suggéré à notre ami Sébastien la solution idéale de la « cloison creuse », qui permettrait d’intégrer totalement les câbles et les fixations d’un bonne partie des éléments de la partie avant.Les travaux nécessaires – fixation de tasseaux minces + pose d’une cloison en bois ou en placoplâtre – étant relativement simples à mettre en œuvre dans le principe et, dans le cas présent, et ne réduirait que très peu le volume de la pièce… Un faux plafond de conception similaire permettrait là aussi d’intégrer le carter de l’écran et les câbles secteur et vidéo nécessaires au projecteur … une solution également envisageable ici, quoique un peu plus complexe à mettre en place que sur un mur. Quoiqu’il en soit, tel qu’elle est aujourd’hui, cette installation ne manque pas d’attrait… et d’idées à puiser pour, par exemple, votre future réalisation ! Comme à l’habitude, nous commençons nos visionnages en insérant tout d’abord notre DVD de séquences-tests dans le lecteur Toshiba.

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Une enceinte surround B&W DS6S3

C’est donc sur le téléviseur LG qu’apparaît l’image de Gladiator (excellente pour juger de la fluidité) , puis de la scène de la cuisine des Autres ( redoutable pour le rendu des noirs en arrière-plan), et enfin de Star Wars : Episode II, avec la course-poursuite sur la planète Coruscant, riche en grave et en effets. Le téléviseur LG, nourri au 720p digital fourni directement par le lecteur Toshiba, nous a surpris par la violence de ses contrastes et surtout l’extrême précision de l’image. La résolution très élevée de cette écran ( 1366×768) n’est pas étrangère à cette sensation d’image très piquée. L’ensemble nous apparaît très fluide, bien équilibré sur le plan colorimétrique avec peu de fourmillement dans les arrières plans … bref : cet ensemble DVD Toshiba / téléviseur LG est tout à fait convaincant ! La partie son est elle aussi très homogène, dans une tonalité medium très « physiologique », la partie avant bénéficiant d’une bonne aération avec des effets gauche/droite bien découpés, le mur jouant le rôle de baffle et renforçant le son direct des enceintes B&W FPM4. Un grave modeste en niveau mais très correct en qualité.

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A droite, le lecteur de DVD Denon DVD-2900

Certes la pièce mériterait, comme toujours, un minimum de traitement acoustique : il y a d’ailleurs la place pour mettre au moins des éléments absorbants sur les murs latéraux à proximité des enceintes frontales, ce qui permettrait de faire progresser le rendu sonore en précision et intelligibilité…Bien qu’évidemment positionnées un peu basses, les enceintes surround remplissent bien l’espace arrière : on « baigne » dans les effets mais sans excès, l’ensemble reste bien cohérent : la majorité du son doit venir de l’avant, voire même et surtout de l’enceinte centrale, rappelons-le ! Ecran baissé (et suffisamment bas grâce à l’extra drop), nous découvrons les mêmes extraits mais cette fois sur 2 mètres de base… sensation cinéma garanties. Malgré la présence de lumière parasite venant de l’extérieur (nous avons visité cette installation en journée), nous retrouvons bien toutes les qualités du Sanyo Z1, qui tient encore la route, notamment quand il est alimenté en « progressif » comme ici ! Merci Sébastien, et selon la coutume : bons films !

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