Robert64 a écrit:Non. On fait simplement l'égalité entre l'énergie (calculée ou/et mesurée) d'un engin connu et la quantité de ma/am qui dégagerait la même énergie.
La quantité de matière fissile ou fusible n'intervient pas dans le calcul. Par contre, si on pouvait peser la quantité de matière fissile ou fusible avant et après l'explosion, la variation de masse serait aussi égale à mc².
En fait je sais que e=mc² est vérifié dans la fission car la masse manquante après fission correspond exactement à la quantité d'énergie libérée dans cette réaction en suivant cette relation. Après je suppose seulement que c'est aussi le cas pour la fusion, mais pour ce qui est d'une réaction nucléaire de type am/ma je ne sais pas.
Dans une fission le principe grosso modo c'est qu'un neutron envoyé sur un atome d'uranium fait séparer celui-ci en deux (avec perte de masse convertie en énergie libérée) et deux ou trois neutrons sont alors expulsés, d'où la réaction en chaîne. J'ai pas encore regardé comment ça se passe pour une fusion et encore moins pour une réaction entre ma et am. C'est-à-dire que je me demande si e=mc² est valable pour l'am ou si la véritable équation serait e=mc²+A ou e=mc²B par exemple, avec A=0 ou B=1 dans le cas de la ma, mais différent en cas d'am. J'anticipe ta réponse: "Non." car seule la charge électrique diffère entre pa et ap, elles ont la même masse (du moins en valeur absolue) et le même spin.
Si je reviens sur cette histoire de photon=antiphoton, dans e=mc² il y a c, la vitesse de la lumière dans le vide donc. Partant du principe que c est une constante et que les considérations pa/ap ne concernent pas le photon, je serais tenté de conclure que e=mc² s'applique en effet aussi dans le cas de l'am, et que du coup elle permet aussi de calculer la quantité d'énergie libérée lors d'une réaction entre ma et am. Raisonnement correct?
Robert64 a écrit:Sais pas!
Tu te fondes sur quoi alors pour répondre que le peu d'am fabriquée en labo est visible? J'ai un peu cherché sur google, le seul truc que j'ai trouvé c'est indirect ce qui ne m'étonne pas vu qu'il ne s'agit que de quelques atomes. Du coup je ne serais pas aussi catégorique que toi sur la visibilité ou non de l'am à l'échelle macro (via un phénomène émergeant). Wait and...
see?
Robert64 a écrit:Les annihilations ma/am réalisées au CERN sont parfaitement conformes au modèle standard (dont tout le monde sait qu'il est incomplet)
Ok mais ça ne répond pas à ma question
Robert64 a écrit:En l'absence d'indices sérieux, je ne conçois rien.
Je comprends et respecte ce choix. Moi je préfère essayer d'envisager toutes les éventualités concevables (quoique ça a l'air présomptueux dit comme ça, on ne peut pas savoir si on a tout envisagé, mais bon on peut tenter), même celles qui a priori n'ont pas de sens, quitte à me taper des impasses dans la plupart des cas. C'est le principe de "l'analyse morphologique" de Fritz Swicky, qui lui a quand même permis de concevoir l'existence des supernovae (pour expliquer l'origine des rayons cosmiques), des étoiles à neutrons, des lentilles gravitationnelles... qui ont été confirmées des décennies plus tard. Cette méthode a donc ouvert de nouvelles pistes, dont une qui malheureusement a débouché sur ce concept foireux de matière noire, beaucoup plus tard aussi car il n'était pas écouté, vu que... les indices qu'il trouvait n'étaient pas considérés comme étant "sérieux" (à l'époque il parlait de manque de matière en constatant que la vitesse des galaxies dans un amas, trop rapide pour qu'elles restent groupées).
Le chat Robert64 ^^ a écrit:Oui, mais à partir du moment où tu retrouves dans une simulation basée sur les lois "classiques" des résultats conformes aux observations, ça veut bien dire que ces lois sont suffisantes, au moins pour expliquer ce que l'on voit.
Ce que l'on voit en effet, sachant que dans le modèle standard moins de 5% seulement de ce qui constituerait l'Univers serait visible... Ça ferait seulement 95 % (au moins) de l'Univers à simuler hors observation, une broutille ^^
Tu as dit qu'il fallait garder à l'esprit que les simulations n'étaient que des simulations concernant les accumulations de matière entre des espaces vides. Je te réponds alors que Gabriel Chardin s'appuie aussi sur les observations du SDSS. Et là tu réponds que les simu suffisent...
Robert64 a écrit:Amha, il faut comprendre que au tout début, l'univers primitif était partout le siège de ce genre d'oscillations (ce qui n'est qu'une hypothèse) . Maintenant que c'est bien refroidi, on ne retrouverait ces oscillations que dans les "bulles" de l'éponge, ce qui d'ailleurs indiquerait qu'elles ne sont pas si vides que ça, car les bayons, c'est de la matière.
A+
Ce qui serait compatible avec l'idée que l'am supposée disparue se trouverait dans ces bulles.