Plus d'infos sur cette CAF d'Amiens et du personnel géné par ce qui est un acte d'amour et ce qu'il y a sans doute de plus beau au monde :
Une femme qui souhaitait allaiter son bébé dans la salle d'attente de la Caisse d'allocations familiales (CAF) d'Amiens a été sèchement rabrouée par deux employés. Jeudi 19 avril, Mélanie Wavran, 27 ans, se rend à la CAF, vers 15h30 avec son compagnon et sa fille Louane, âgée de 4 mois. Sur le chemin, les parents ont renoncé à nourrir leur bébé, les températures étant trop élevées dans leur véhicule.
La maman s'est mise à l'écart pour allaiter l'enfant, avec un bavoir pour rester discrète. Très vite, les agents de sécurité et d’accueil de la CAF se rapprochent et lui disent qu'elle devrait "avoir honte de faire ça devant du monde". Ils lui demandent de quitter les lieux. La jeune femme, choquée, refuse de partir. Des personnes présentes à la CAF à ce moment-là se sont manifestées pour soutenir la jeune femme, expliquant que la situation ne les dérangeait pas.
Elle s'était bien isolée et cachait son sein avec un bavoir. Autrement dit, elle était discrète.
Jeudi 19 juillet, Mélanie Wavrant se rend à la CAF avec son compagnon et sa fille âgée de 4 mois « pour mentionner un changement de situation ». À cause des fortes chaleurs, le couple ne veut pas nourrir le bébé dans leur voiture et décide de le faire dans les locaux de la CAF, endroit plus frais et pratique pour sustenter la petite fille. « On est entré dans l’espace d’accueil, et on n’a pas pris de ticket tout de suite. Je me suis mis sur le côté, un peu à l’écart, pour allaiter. J’étais debout. J’ai pris un bavoir pour que l’allaitement puisse être discret, mais je n’ai même pas eu le temps de mettre correctement ma fille au sein », explique Mélanie.
La jeune maman raconte alors que l’agent de sécurité et un conseiller de la CAF lui ont vivement interdit de nourrir au sein son bébé. « Ils m’ont dit : vous devriez avoir honte de faire ça devant tout le monde. Il y a des enfants, ça ne se fait pas ! ». Ils lui ont même demandé de quitter les locaux mais Mélanie Wavrant ne s'est pas démontée : « J’étais choquée, mais je ne suis pas sortie. Je suis restée. J’ai répondu que j’avais le droit d’allaiter ma fille, que je n’allais pas la laisser mourir de faim ».
Comment oser sortir une telle ânerie !!!!
A la place des parents je prends le nom des agents et je porte plainte avec demande d'excuses et reclassement des agents dans un service où ils ne seront plus en contact avec des familles !