Effectivement, la conception par simulation ne vaut que si l'erreur entre les paramètres électroacoustiques saisis et réels est contenue (moins de 10% ?). Ne serait-ce que pour la cohérence entre enceintes droite et gauche quand en plus il y disparité. Quant aux chiffres à utiliser... ceux du datasheet, ceux de la mesure (plus ou moins réussie), ceux issus d’un moyenne… ?
Toutefois, en 2016, la notion de préconception via des outils de simulation électroacoustique est à mon sens évidente, pour éviter déboires et ajustements coûteux et chronophages après-coup.
- Ainsi, utiliser la ressource de fabricants sérieux aux données viables est un premier bon sens. (20% ?)
- Aussi, sur un système multivoies, certainement à « grave », « médium » et « aigu » pour prétendre à la haute-fidélité, le bon aiguillage électroacoustique de type « all-pass » représente un élément incontournable qui demande aussi un niveau de simulation pointu. (40% ?)
- Et comme écrit plus haut, le comportement sur baffle non infini doit faire partie intégrale de la conception. (20% ?)
- Tout comme le tri des haut-parleurs sélectionnables suivant les non-linéarités plus ou moins prononcées de comportement en Bl, en Cms, en L, etc… (20% ?)
Quand l’ébénisterie est d'une neutralité exemplaire.
Ceci avec un recul expérimental, scientifique et subjectif de près de 30 ans.
Bien à vous, Jean-Marc.