frg a écrit:Les lentilles anorphiques, il y a ceux qui en causent, et ceux qui les utilisent !
Heureux possesseur d'une Isco II, qui a déjà plus de 500 heures d'utilisation (à combien faut changer la lentille ?

), laquelle est placée devant un Piano, je n'ai qu'une chose à dire concernant ce type de produit : foncez !!!
Le gain en qualité d'image est au dela des mots : tous ceux qui pratiquent la video projection ne peuvent s'empêcher, quand ils viennent chez moi, de s'extasier devant l'image qu'ils ont sous les yeux.
Le seul gros problème de l'Isco, c'est qu'elle réduit la focale du projecteur de 25%, donc il faut rapprocher d'autant le projo de l'écran, ce qui ne fut pas une mince affaire chez moi (j'ai du fabriquer un pied "maison", de 90cm de long

, pour fixer l'ensemble au plafond, les photos suivront dès que j'aurai mis la main sur un appareil !).
La Panamorph amène donc un sérieux progrès de ce côté, puisque la distance de projection est maintenue, donc nette facilité de mise en oeuvre.
Pour Franck C., le mode de fonctionnement est assez simple : tu définit ton lecteur DVD en mode anamorphique, donc tu vas en sortir une image 4:3 compressée latéralement, mais présentant (pour un transfert 1.78:1 en PAL) 576 lignes utiles.
Une Isco va étirer latéralement l'image en 1.78:1, exactement comme une télé 16:9, ou comme on le fait avec un projecteur cinéma, d'où le problème de focale.
Donc si ton projo, sans Isco, projetait sur un écran de 2m de large, dès que tu la mets devant, ton image projetée s'élargit à 2.66m !!!, donc il faut rapprocher le projo.
A l'inverse, la Panamorph va aplatir cette image en 1.78:1, donc le résultat sera le même, mais en conservant la largeur d'image, donc la focale.
Ton image 4:3 sur ton écran de 2m de large, donc de 2m de haut, va se réduire à une image de 1.12m de haut.
Le gain en définition est donc du au fait que l'on utilise toute la matrice du projecteur pour afficher l'image, tandis que sans, on laisse pas mal de lignes utilisées.
Pour mieux comprendre, on peut également comparer cela à une image définie sur une télé 4:3, face à celle définie sur une télé 16:9. C'est exactement le même principe : l'Isco revient à utiliser le mode "plein" ("wide" en anglais) sur une télé 16:9, la Panamorph a utiliser ce même mode sur une télé 4:3 (qui le possède !!!).
Le cas du film en 2.35:1 sur un projo à matrice 16:9 est un peu plus compliqué : l'image (tjrs anamorphique en sortie du lecteur) est affichée en mode "zoom" sur la matrice du projo (elle remplit ainsi toute la matrice), devant lequel on place la lentille, et là... Tadâââ !!! une image 2.35 qui utilise TOUS les pixels, donc sans aucune perte de lumière.