Jean16 a écrit:On ne peut pas dire que tu as une veine de cocu en ce moment, tu peux dormir tranquille, fait gaffe au plafond quand même.
Moi je dormirais sous le lit.
Ah ben attends alors j'en ai une bonne pour toi avec cette petite histoire a te raconter (je t'en avais peut être deja parlé de visu je ne sais plus?) :
il y a environ 20 ans de cela un soir je glisse sur des gravillons dans un virage serré attaqué sans doute un peu fort et je pars en tonneaux...voiture épave (je passe la prise de tête du lendemain avec les gendarmes qui m'ont prit mes papiers pendant que j'étais dans les vapes dans le camion des pompiers et qui me demandent d'aller les récupérer chez eux)...
Ma compagne avec qui j'étais depuis 3 ans venait de me quitter 2 jours avant...Je travaillais a cette époque les week end en discothèque pour arrondir les fins de mois comme on dit...Je demande a un ami le vendredi soir de cette semaine de m'amener a mon travail....il "me charge" ,on fait une dizaine de bornes et hop son moteur pète...moteur HS....un type s'arrête sur le bord de la route voyant qu'il ya un soucis...mon ami se fait dépanner et moi je demande au type qui s'est arrêté si il peut me déposer a mon travail qui est a 5/6 kilomètres de la...Il m'amène...et quelques centaines de mètres avant d'arriver a destination on tape un sanglier.....la le type me maudit et arrive a repartir chez lui (juste la taule et le pare choc qui ont ramassés)...
J'arrive donc a mon travail et mon patron qui était un caractériel notoire se met d'entrée de jeu a me gueuler dessus façon bien tendue car j'ai 20 minutes de retard..je lui explique et lui demande de se calmer mais rien a faire il est est dans les tours..ça tombe bien moi aussi vu mes antécédents de la semaine et la je le secoue façon cocotier et l'envoie allez se faire voir sous les tropiques et accéssoirement chez les Grecs .....Hop je me fais virer de mon taf et repart a la maison en stop ...(il me reprendra quelques jours après on est pas rancuniers dans les parages ^^)..J'ai oublié de préciser que c'était l'hiver et qu'il fut bien froid et que mon chauffe-eau venait de tomber en panne la même semaine...et que la semaine suivante et ce pendant un mois je me suis tapé du stop chaque matin et soir pour aller a mon autre travail..
Après tout cela et ce concentré en 4 ou 5 jours j'ai commencé a flipper léger...Le Hasard (ou pas ) de la vie a fait que 2/3 jours après cette histoire et un gros gros coup de déprime qui se profile je tombe sur un bouquin sur la philosophie samourai (et les samourais et moi ça fait deux hein
,c'était pas vraiment une thématique qui me branchait plus que ça) et retiens quelques citations qui font tilt et que je décide de mettre en application et d'intégrer mentalement et ce au jour le jour , pas a pas et en me concentrant uniquement sur l'instant présent.....après tout vu l'absurdité de ma semaine ce n'est pas plus couillon qu'autre chose..
Et la et tout naturellement toutes mes emmerd.. et coups de blues se sont dissipé(e)s en 2 ou 3 semaines et l'effet inverse s'est passé avec un tas de bonnes choses qui ont suivies..(néanmoins cette lecture est bien loin d'avoir fait de moi un Samourai
)
Alors bon je suis paré mais bon si je peux éviter plus d'emmerdements dans les temps qui suivent c'est bien aussi
Allez en bonus quelques citations du bouquin
(Hagakuré ,le livre secret des Samourais):
-Il existe ce que l’on appelle «l’attitude pendant l’orage ». Quand on est pris dans une averse soudaine, on peut, soit courir le plus vite possible, soit s’élancer pour s’abriter sous les avancées des toits des maisons qui bordent le chemin. De toute façon, on sera mouillé.
Si on se préparait auparavant mentalement, à l’idée d’être trempé, on serait en fin de compte fort peu contrarié à l’arrivée de la pluie.
On peut appliquer ce principe avec profit dans toutes les situations.
-Il existe un dicton qui dit : lorsque l’eau monte, le bateau fait de même .
En d’autres termes, face aux difficultés, les facultés s’aiguisent. Il est vrai que les hommes courageux cultivent sérieusement leurs talents quand les difficultés auxquelles ils sont confrontés sont importantes.
C’est une erreur impardonnable que de se laisser abattre par les épreuves.
-Il n'est pas suffisant d'éviter simplement de se sentir découragé face à l'épreuve. Quand survient le malheur, le Samouraï doit s'en réjouir et saisir la chance qui lui est ainsi offerte de mettre à profit son énergie et son courage.
Une telle attitude diffère radicalement de la simple résignation. Quand les flots montent, le bateau s'élève...
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(je l'ai prise pour de la déco pour une pièce que je souhaite a l'esprit un peu "pop sixities/seventies) :
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