Bonjour
Je suis tombé sur un ancien magazine Hifi ou un CD était fourni
les plages 39 à 41 donnaient des enregistrements à
-25 db
-40 db
-55 db
dynamiques de 70DB, 55DB et 40DB
qui pourrait m'expliquer la corrélation entre les niveaux d'enregistrement et les dynamiques ?
merci
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Modérateurs: Modération Forum Haute-Fidélité, Le Bureau de l’Association HCFR • Utilisateurs parcourant ce forum: khaos974, Nalex05 et 18 invités
Discussions sur le matériel Haute-Fidélité
Enregistrements à -25DB, -40Db et -55DB
- Max69
- Messages: 87
- Inscription Forum: 25 Déc 2011 20:04
- Localisation: LYON
Grosso modo, un CD, 96 dB de dynamique, cad 96 dB de difference entre le son le plus fort a 0 dB et le sont le bruit plancher a - 96 dB, pour faire simpple, les gens du magazine ont pris 95 dB au lieu de 96.
En fait ils ont décrété que la difference entre le niveau moyen d'enregistrement et le bruit plancher constituait la dynamique, d'ou
- sur un enregistrement a -25 dB, 95 - 25 = 70 dB de dynamique
- sur un enregistrement a -40 dB, 95 - 40 = 55 dB de dynamique
- et ainsi de suite
C'est pas totalement idiot, mais ça ne tient d'une part pas compte du noise shaping applique sur la plupart des CD modernes (repoussant le bruit plancher a - 120 dB au lieu de -96 dB), ni du fait que l'on définit la dynamique par le signal max/ bruit plancher et non le niveau moyen.
Et surtout, ce qui fait la dynamique subjective d'un enregistrement, c'est surtout l'absence de compression dynamique pendant l'enregistrement et le mastering, la compression dynamique c'est ce que l'inge son fait pour qu'un CD soit écoutable en voiture, c'est quand on ramène le niveau sonore d'une batterie a celle de la voix humaine comme on l'entend dans les enregistrements de Pop.
En fait ils ont décrété que la difference entre le niveau moyen d'enregistrement et le bruit plancher constituait la dynamique, d'ou
- sur un enregistrement a -25 dB, 95 - 25 = 70 dB de dynamique
- sur un enregistrement a -40 dB, 95 - 40 = 55 dB de dynamique
- et ainsi de suite
C'est pas totalement idiot, mais ça ne tient d'une part pas compte du noise shaping applique sur la plupart des CD modernes (repoussant le bruit plancher a - 120 dB au lieu de -96 dB), ni du fait que l'on définit la dynamique par le signal max/ bruit plancher et non le niveau moyen.
Et surtout, ce qui fait la dynamique subjective d'un enregistrement, c'est surtout l'absence de compression dynamique pendant l'enregistrement et le mastering, la compression dynamique c'est ce que l'inge son fait pour qu'un CD soit écoutable en voiture, c'est quand on ramène le niveau sonore d'une batterie a celle de la voix humaine comme on l'entend dans les enregistrements de Pop.
- khaos974
- Messages: 1596
- Inscription Forum: 20 Mar 2006 20:46
bien vu merci
si vous pouvez nous expliquer : "mais ça ne tient d'une part pas compte du noise shaping applique sur la plupart des CD modernes (repoussant le bruit plancher a - 120 dB au lieu de -96 dB"
car sur 16 bits, shanon nous donne que 96db max comment faire 120db ?
si vous pouvez nous expliquer : "mais ça ne tient d'une part pas compte du noise shaping applique sur la plupart des CD modernes (repoussant le bruit plancher a - 120 dB au lieu de -96 dB"
car sur 16 bits, shanon nous donne que 96db max comment faire 120db ?
- Max69
- Messages: 87
- Inscription Forum: 25 Déc 2011 20:04
- Localisation: LYON
Aucun rapport avec Nyquist-Shannon qui est un théorème sur échantillonnage des signaux avec une bande passante limitée.
Pour faire simple, quand on numérise un signal, il y a une erreur entre la valeur numérisée et la valeur réelle du signal, on appelle ça l’erreur de quantification, le problème, c'est que cette erreur est corrélée au signal et peut s'entendre. La solution, c'est lors de la conversion AD, l'application bruit au signal, c'est le procédé de dithering, dans le cas le plus simple c'est du bruit blanc, cad uniformément reparti sur toute la bande passante a -96 dB.
Mais comme l'oreille humaine n'est pas uniformément sensible a toutes les fréquences (voir courbes isosoniques / Fletcher-Munson), on s'est dit qu'appliquer ce bruit dans les hautes fréquences et très basses fréquences serait moins audible parce qu'on laisse les fréquences ou l'oreille est la plus sensible relativement dépourvues de bruit, c'est le noise shaping.
En quelque sorte, le codage DSD des SACD n'est que l’application du principe de noise shaping pousse a l’extrême, on a un signal de encode sur 1-bit, a 2,8 MHz, on repousse le bruite très loin hors de la bande audible.
Pour faire simple, quand on numérise un signal, il y a une erreur entre la valeur numérisée et la valeur réelle du signal, on appelle ça l’erreur de quantification, le problème, c'est que cette erreur est corrélée au signal et peut s'entendre. La solution, c'est lors de la conversion AD, l'application bruit au signal, c'est le procédé de dithering, dans le cas le plus simple c'est du bruit blanc, cad uniformément reparti sur toute la bande passante a -96 dB.
Mais comme l'oreille humaine n'est pas uniformément sensible a toutes les fréquences (voir courbes isosoniques / Fletcher-Munson), on s'est dit qu'appliquer ce bruit dans les hautes fréquences et très basses fréquences serait moins audible parce qu'on laisse les fréquences ou l'oreille est la plus sensible relativement dépourvues de bruit, c'est le noise shaping.
En quelque sorte, le codage DSD des SACD n'est que l’application du principe de noise shaping pousse a l’extrême, on a un signal de encode sur 1-bit, a 2,8 MHz, on repousse le bruite très loin hors de la bande audible.
- khaos974
- Messages: 1596
- Inscription Forum: 20 Mar 2006 20:46
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