melavi a écrit:Interressant comme constat.
C'est un truc que je me suis deja demandé mais j ai jamais cherché plus que ca a verifier, ne pensant pas que l oreille soit si precice.
Si l oreille + cerveau est precis a 1mm, pour exploiter ce potentiel au niveau de la retranscription, l enregistrement devrait etre en mesure de reproduire une tel difference, soit en 1er lieu une frequence d echantillonnage de 344/0.001=344kHz.
Non pas pour la bande passante, mais pour avoir des transitoire mieux placé dans le temps et donc ds l espace.
Ensuite il faudrait que le placement soit optimal qd a la position de l auditeur par rapport a 2 enceintes, ca se compliquerai nettement avec plus d enceintes cela dit.
On pourrait faire quelques sample test en 192kHz par exemple en decalant 2 transitoire identique de 1 sample, 2, 3 etc.. (1 sample equivaudrait a~ 1.8mm) d abord en mono en les sommant, puis en stereo.
Honnêtement j'ai été pas mal étonné moi même :
Voici déjà un point de vue officiel p44-45 :
http://www.yamahaproaudio.com/downloads ... m2tb_e.pdf
Yamaha donne 8mm comme distance critique pour avoir du comb filtering ds les aigus.
1mm est bien en deça et normalement devrait être inaudible. Pour fixer les choses :
- à 340 m/s, 1mm est parcouru en 0.0029 ms
- à 44100 Hz, un sample dure 0.026 ms
soit un rapport 10 entre les deux...
Restent deux choses :
1) l'influence de l'environnement,
2) la variation analogique du signal en sortie de DAC
concernant 2), entre 2 instants d'échantillonnage, le signal analogique en sortie de DAC varie évidemment (et il peut varier bcp même sur une durée aussi courte que 1/10e de la période d'échantillonnage. Par exemple, à la fréq de Nyquist (la moitié de la fréq. d'échantillonnage), soit 22050 Hz, les samples à chaque période d'échantillonnage Te seront 1,-1,1,-1,1,-1,1 sur une échelle d'amplitude normalisée ds [-1,1]. Qd tu reviens au domaine analogique, la sinusoïde analogique varie donc par mal entre chaque sommet (sommet = valeurs 1 ou -1 ds le domaine numérique), et ce même en 1/10 de la période d'échantillonnage).
Toute la question est alors de savoir si un décalage de 1mm, qui correspond à 1/10 de la période d'échantillonnage peut engendrer lors du mélange des 2 signaux stéréo ANALOGIQUE un phénomène de distorsion analogique audible ds les aigus, et notamment sur la résonnance d'une cloche et qui un son très pur, très beau et très long ds le temps ...
concernant 1), plus l'environnement va être contrôlé en terme de réflexions ds les 1ère ms et plus il faudra être "pointu" sur le réglage, car ce sera de plus en plus audible sur le timbre. A l'oreille, le test ultime pour ce genre de truc, c'est le bruit rose. Si tu balance un bruit rose décorrélé simultanément sur toutes les enceintes, tu dois avoir :
- le même timbre dans toutes les directions convertes par les enceintes,
- aucune enceinte qui émerge du bruit.
Autrement dit tu dois avoir une uniformité parfaite du bruit à la fois spatialement et fréquentiellement. Le paradoxe est alors le suivant : plus ton environnement est contrôlé et plus cette condition est difficile à atteindre, ou dit autrement, plus tu entendra la moindre évolution ds ton environnement

Dans ma salle, je suis en contrôle très précis dans les 1ère ms (il faudra que j'explique tout cela un de ces quatre matins...). Un bruit rose décorrélé est parfaitement uniforme en stéréo, DSR ou ITU 5.1, l'image stéréo est exceptionnelle en largeur et profondeur. Par contre le sweetspot est tout petit.
Peut t'on penser que cet environnement est suffisament discriminant pour entendre une différence de placement de 1mm ? Je suis plutôt septique sur ce point (par contre, l'écran sphérique rend le placement angulaire des enceintes très pointu car il amplifie tout écart angulaire...).
Quoi qu'il en soit la question est ouverte et l'expérimentation reste facile en jouant sur les délais (par contre hors de question que je touche au placement des enceintes

En DSR, j'avoue en avoir encore plus bavé parce que là on fait converger 6 ondes au lieu de 2 en stéréo. Et là, même sur des instruments moins "pointu" qu'une cloche, comme un piano par exemple, on a vite des pb de timbre ds le haut médium et l'aigu, de battement dans les notes, de phénomènes disgracieux dans les modes de vibrations des cordes, etc. Chez moi le DSR a commencé à marcher véritablement (de manière réellement impressionnante) qd ma stéréo a été correctement réglée (ensuite le réglage de la centrale n'a pas posé de gros pb et les enceintes sur les bords sont encore moins critiques car les micro utilisés par PM pour ces enceintes ont une courbe descendante ds les aigus). Ce qui est étonnant, c'est que le DSR a un sweetspot très large (au moins 3 fauteuils) et qu'il n'y a pas de réel pb lorsqu'on s'écarte de la position centrale : on perd un peu ds les aigus (le son devient un peu plus mat et ça dépend évidemment de la directivité des enceintes) mais les déphasages sont alors tels ds les aigus que le cerveau n'en tient pas compte comme ds la position centrale qui elle est très critique (dans mon environnement bien sûr)...
Voilà. En conclusion j'ai peu de réponse à apporter aux interrogations de Melavi. Par contre, ce que je vis tous les jours, c'est que qd ça marche, c'est impressionnant en DSR, mais aussi en stéréo. D'ailleurs chris.c qui a d'abord écouté le maxime saury en stéréo (sans que je lui dise : il croyait que c'était du DSR) a eu du mal à croire que c'était de la stéréo. Bien sûr, le DSR en rajoute ensuite une belle couche dans la qualité de l'image du piano derrière la clarinette : du coup, on a vraiment l'impression qu'il y a un vrai piano derrière sans que son image soit "coupée" par la clarinette.
@+
Emmanuel