
Allocine a écrit:Il y a six mois, un terrible virus a décimé l'Angleterre et a transformé presque toute la population en monstres sanguinaires.
Les forces américaines d'occupation ayant déclaré que l'infection a été définitivement vaincue, la reconstruction du pays peut maintenant commencer.
Don a survécu à ces atroces événements, mais il n'a pas réussi à sauver sa femme et la culpabilité le ronge. Lorsqu'il retrouve ses enfants, Andy et Tammy, qu'il n'avait pas revus depuis la catastrophe et qui reviennent à Londres avec la première vague de réfugiés, il leur apprend la mort de leur mère. Partagés entre la joie des retrouvailles et le chagrin, tous trois tentent de se reconstruire et de reprendre une vie normale dans la ville dirigée par l'armée américaine.
Pourtant, quelque part, un effroyable secret les attend. Tout n'est pas terminé...
Le film s'ouvre sur une scène d'introduction mémorable, qui laissait présager du grandiose.
En quelque plans, on passe de la tranquilité à une furie incroyable dont la seule issue est une fuite despérée. Haletante jusqu'à sa conclusion, elle fait l'effet d'une énorme baffe.
Malheureusement c'est aussi la meilleure scène du film (mais, et au risque de me répeter, quelle scène!) car la suite déçoit.
La faute en particulier à un scénario indigne qui utilise de bien trop de facilités pour faire avancer une histoire assez prévisible.
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Par facilités, je pense au temps qu'il faut aux militaires pour retrouver les gamins alors qu'ils les ont vu sortir. Je pense aussi au laboratoire dans lequel est enfermé la mère où l'on entre et sort bien facilement même quand on est un zombie incapable de reflexion. |
La faute aussi à quelques scènes grotesques (l'attaque à l'hélico des zombies, autant dans "planete terreur" c'est rigolo, autant dans "28 semaines plus tard" c'est déplacé) qui gachent toute tension installée.
Magré tout le film parvient aussi de temps en temps à surprendre.
Je pense à certaines scènes réussies notament une partie de snipe dans une foule paniquée ou un hallucinant passage au napalm de londres. Intéressant aussi dans sa volonté de jouer avec les clichés. Au niveau de l'introduction, c'est par exemple le fait que les survivants soit terrés dans le noir alors que les zombies vivent en plein jour. Plus tard, c'est la mère et les enfants, synonymes respectifs d'espoir et d'innonence, qui sont finalement ici vecteurs de mort et de destruction.
Enfin le film se paye le luxe de se conclure sur un final très sombre, réussi.
Au final un film tout de même sympa gaché principalement par un mauvais scénario.
Sinon, rapport à la fin:
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Salauds d'anglais! ![]() |