takeshi29 a écrit:Tràn Anh Hung est allé chercher le directeur photo de Hou Hsiao Hsien, et ça semble en effet donner un résultat particulièrement réussi.
Je n'en ai vu aucun à ce jour ( ), mais Millennium Mambo fait partie de mes envies.
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takeshi29 a écrit:Tràn Anh Hung est allé chercher le directeur photo de Hou Hsiao Hsien, et ça semble en effet donner un résultat particulièrement réussi.
led balloon a écrit:J'en avais parlé ici
le loup celeste a écrit:mais où est donc passé le cynisme, la violence outrancière et le cul de la version papier ?
led balloon a écrit:
Série diffusée sur Arte cette été dans leur programme cinéma trash.
La série des Sasori comporte plus de films mais seuls les 4 premiers sont avec Meiko Kaji et la chaine Arte s'est arrêtée là.
Les Sasori devait être de simple films d'exploitation mais Shunya Ito a transcendé le genre pour en faire des films brillants et une charge politique contre la violence de la société japonaise.
Deux influences sont évidentes. L'une ascendante, Sergio Leone pour l'utilisation de la musique, des gros plan sur les visages et des personnages peu causants. L'autre descendante, Tarantino qui a d'ailleurs repris pour la BO de Kill Bill la formidable chanson générique Urami Bushi (qui signifie mélodie de la rancune) interprété par Meiko Kaji et co-écrit pas Shunya Ito.
La femme scorpion (Joshuu 701-gô: Sasori)
Réalisé par Shunya Ito, 1972
avec Meiko Kaji
Film de vengeance sombre et violent, charge féministe contre la société masculine selon certains (pour moi ce film serait plutôt féministe dans le sens où il nous montre que la femme sont comme les hommes capables de violence, loin du cliché paternaliste de la femme pure et innocente, la femme étant un homme comme les autres en bien des points).
Le premier volet nous met tout de suite dans l'ambiance et c'est très réussi
Elle s'appelait Scorpion (Joshuu sasori: Dai-41 zakkyo-bô)
Réalisé par Shunya Ito, 1972
avec Meiko Kaji
Le deuxième volet adopte une réalisation plus psychédélique, ce qui lui donne un attrait supérieur, notamment par l'utilisation de scènes théâtralisées style japonais avec des instruments traditionnels. Le meilleur de la série.
La tanière de la bête (Joshuu sasori: Kemono-beya)
Réalisé par Shunya Ito, 1973
avec Meiko Kaji
Le 3ème volet s'inscrit dans la lignée du premier. Shunya Ito laisse de coté ses expérimentations du deuxième volet, ce qui est un peu dommage mais l'ensemble est du même niveau que le premier ce qui est déjà très bien.
Mélodie de la rancune (Joshû sasori: 701-gô urami-bushi)
Réalisé par Yasuharu Hasebe, 1973
avec Meiko Kaji
Changement de réalisateur pour le 4ème volet. Le niveau baisse, Yasuharu Hasebe n'a pas tout à fait autant d'inspiration de Shunya Ito mais nous sort un film d'exploitation malgré tout de bon niveau.
Un lien intéressant sur la série.
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