phil974 a écrit:Il est, selon moi, intéressant de faire le parallèle avec le parcours de Dieudonné qui a été de plus en plus loin jusqu'à la rupture du genre "bon maintenant, ça suffit"... Entendons nous bien, je ne défends ni l'un ni l'autre. Il reste que ces discours orientés ne sont que le reflet de la montée inexorable (pour l'instant en tout cas) de l'extrême droite et de la banalisation de son discours.
Oui, je suis extrêmement choqué pour trois raisons. D'abord, à travers le succès inouï de son livre, on voit qu'une part importante de la population se reconnaît dans ce que dit Éric Zemmour. On peut le regretter, c'est parfois mon cas. Mais peut-on se réfugier dans le déni? Peut-on vraiment rayer de la sorte une sensibilité forte dans le pays? D'une certaine manière, le cas Zemmour rejoint celui du scrutin électoral. Peut-on vraiment se réjouir du fait qu'un parti qui obtient 19% des suffrages ne soit représenté que par deux députés à l'Assemblée nationale? Le cas Zemmour pose le problème du manque de pluralisme dans notre démocratie. J-F.K
Il faudra, tôt ou tard, que l'on soit confronté à la gestion des affaires par cette extrême droite, pour nuancer ces propos. L'absence de discours cohérent de l'UMPS (dixit qui vous savez) en la matière "justifie" sinon autorise les dérapages que nous constatons de plus en plus souvent.
Qu'est-ce qu'un dérapage ?
A partir de "quelle ligne franchie", est-ce le cas selon toi, ci-dessous ?
La chaîne d'info se sépare de son journaliste et refuse de diffuser l'entretien qu'elle lui avait réclamé pour s'expliquer sur une récente polémique.
Est-ce que je franchie la ligne selon toi, si j'écris que l'actualité relate à nouveau qu'un bon Français originaire du Burundi, attaque un commissariat à l'arme blanche en criant qu'il est musulman ?
Est-ce que je franchie la ligne selon toi, si j'écris que les médias se gardent bien dans 95% des cas, de donner l'identité des agresseurs de Créteil (94) : vol et viol, antisémitisme ?
Etc .. . . .Etc .. .
La population adhère tout simplement parce que dans une très large majorité des cas elle observe ce qu'il écrit.