Bartolissima !!!!!

[Dgé]

Bonjour,

Autant je suis d'accord sur la baisse des prix des disques de pop, autant je trouve que, au contraire, les disques de classique juste sortis restent chers car ils restent autour de 20 euros alors que l'on a régulièrement de dernier album de X pour 15€ en pop.

Par contre il est vrai que les rééditions de grandes interprétations sont à des prix très abordables.

Encore un petit bémol au sujet de l'opéra dont les prix m'ont rebuté encore aujourd'hui où j'étais à la Fnac : Le Voyage à Reims par Abbado et Don Giovanni de Harnoncourt tous les deux au dessus de 45€.

Je ne dis pas que cela ne les vaut pas, mais il s'agissait cet après-midi d'un achat impulsif qui ne sera pas impulsif car je n'ai rien acheté en définitive. 50€ ce n'est pas la mère à boire mais cela reste un somme non négligeable .

Amicalement
Dgé

[Dgé]

Bonjour,

Autant je suis d'accord sur la baisse des prix des disques de pop, autant je trouve que, au contraire, les disques de classique juste sortis restent chers car ils restent autour de 20 euros alors que l'on a régulièrement de dernier album de X pour 15€ en pop.

Par contre il est vrai que les rééditions de grandes interprétations sont à des prix très abordables.

Encore un petit bémol au sujet de l'opéra dont les prix m'ont rebuté encore aujourd'hui où j'étais à la Fnac : Le Voyage à Reims par Abbado et Don Giovanni de Harnoncourt tous les deux au dessus de 45€.

Je ne dis pas que cela ne les vaut pas, mais il s'agissait cet après-midi d'un achat impulsif qui ne sera pas impulsif car je n'ai rien acheté en définitive. 50€ ce n'est pas la mère à boire mais cela reste un somme non négligeable .

Amicalement
Dgé

[Dgé]

Bonjour,

Autant je suis d'accord sur la baisse des prix des disques de pop, autant je trouve que, au contraire, les disques de classique juste sortis restent chers car ils restent autour de 20 euros alors que l'on a régulièrement de dernier album de X pour 15€ en pop.

Par contre il est vrai que les rééditions de grandes interprétations sont à des prix très abordables.

Encore un petit bémol au sujet de l'opéra dont les prix m'ont rebuté encore aujourd'hui où j'étais à la Fnac : Le Voyage à Reims par Abbado et Don Giovanni de Harnoncourt tous les deux au dessus de 45€.

Je ne dis pas que cela ne les vaut pas, mais il s'agissait cet après-midi d'un achat impulsif qui ne sera pas impulsif car je n'ai rien acheté en définitive. 50€ ce n'est pas la mère à boire mais cela reste un somme non négligeable .

Amicalement
Dgé

[Dgé]

Bonjour,

Autant je suis d'accord sur la baisse des prix des disques de pop, autant je trouve que, au contraire, les disques de classique juste sortis restent chers car ils restent autour de 20 euros alors que l'on a régulièrement de dernier album de X pour 15€ en pop.

Par contre il est vrai que les rééditions de grandes interprétations sont à des prix très abordables.

Encore un petit bémol au sujet de l'opéra dont les prix m'ont rebuté encore aujourd'hui où j'étais à la Fnac : Le Voyage à Reims par Abbado et Don Giovanni de Harnoncourt tous les deux au dessus de 45€.

Je ne dis pas que cela ne les vaut pas, mais il s'agissait cet après-midi d'un achat impulsif qui ne sera pas impulsif car je n'ai rien acheté en définitive. 50€ ce n'est pas la mère à boire mais cela reste un somme non négligeable .

Amicalement
Dgé

[haskil]

Raison pour laquelle, j'ai parlé de prix moyen du disque classique.

Dans l'absolu, il faudrait ne pas oublier qu'en 1985, un disque classique publié en nouveauté valait de 156 F à 162 F et que, cette année là, est sorti le premier CD économique en France. C'était un Harmonia Mundi à 90 F.

Ceux qui ont des Diapason et des Monde de la musique de cette année là pourront vérifier. Ce qui mettait le CD à environ 23 euros...


Alain

[Accord]

Sans compter que des disques chers font souvent l'occasion de promos ultra intéressantes dans les bacs.

Tu nous donnes le prix des premiers CD, mais les 33 tr étaient beaucoup plus abordables, dans les 80' on trouvait des disques vraiment bons à partir de 30 F (les HM d'ailleurs), et les sonates de Beethoven + les concertos chez Philips ça coûtait 300-400 F au lieu des 100 € actuellement et amputés des concertos

[Gilles R]

Je n'ai pas ton sens de la formule, mais en raccourci, c'est précisément ce que je pense pour avoir été trop prisonnier de tels diktats que le discours ambiant avait fini par m'imposer quand j'étais jeune ...

Nous serions en 1970, je vomirais ici sur Rachmaninov, Poulenc, Liszt, Johann Strauss, Verdi, sauf Otello et Falstaff bien sur, pour ne jurer que par les derniers Quatuors de Beethoven, l'Art de la fugue, Boulez, Stockhausen and co. Et évidemment sur Karajan : faut dire, quel mauvais chef

Faudrait un jour que soit republié sur le net les numéros de Musique en jeu et l'on rigolerait en lisant des articles sur "les quatuors petits bourgeois de Bela Bartok" ou la "musique démagogique et stalienne" de Chostakovitch.

Oui Alain, j'ai vécu les même diktats... et bien sûr, en forme de clin d'oeil, j'aime toujours autant les derniers Quatuors de Beethoven, l'Art de la fugue, évidemment comme toi !
... pour Boulez surtout les oeuvres plus récentes et pour Stockhausen les oeuvres d'avant 1970, justement !

Pour "Musique en jeu" j'en ai pas mal d'exemplaires... effectivement beaucoup d'articles sont très drôles par illustration de l'idéologie ambiantes.

Bravo pour ce post !
Amicalement

Gilles

[bradest]

Sans compter que des disques chers font souvent l'occasion de promos ultra intéressantes dans les bacs.

Tu nous donnes le prix des premiers CD, mais les 33 tr étaient beaucoup plus abordables, dans les 80' on trouvait des disques vraiment bons à partir de 30 F (les HM d'ailleurs), et les sonates de Beethoven + les concertos chez Philips ça coûtait 300-400 F au lieu des 100 € actuellement et amputés des concertos

J'ai encore des étiquettes avec date (FNAC) sur des 33tr : 68F pour un Daphnis et Chloé par Boulez (CBS) daté 12/84, 81F pour des symphonies de Mozart par Harnoncourt (import Telefunken) daté 1/86.
A franc/euro constant (insee.fr), ça fait à peu près 14,5€ pour le premier, et 17,9€ pour le deuxième (import).

Sur la base de ces deux exemples précis, pas forcément représentatifs, les disques hors réédition sont quand même un peu plus chers maintenant, mais pas tant que ça.

Pour en revenir à l'augmentation de la fréquentation des concerts, de quels concerts parle t-on ? des prestigieux avec grands noms, des grosses productions genre stade de France, des festivals estivaux (festivaux estivals ?), des concerts de "proximité", ou de l'ensemble tout confondu ?
Autre question, la part du classique dans les ventes de disques a-t-elle augmenté ou diminué au fil des ans ? en volume, les ventes sont beaucoup importantes qu'il y a 30 ans, mais pour quelle part ?

où ces chiffres peuvent-ils être trouvés ?

Br.

[Accord]

J'ai pas gardé les étiquettes, mais 50 F si j'ai bonne mémoire c'était au début des années 80 le prix des HM Musique d'abord, une révolution d'ailleurs à l'époque que les revendeurs justifiaient par une présentation minimaliste. Le Naxos de l'époque ! EMI a lancé assez tôt des collections économiques.
30-40 F c'était à Auchan mais on trouvait Brahms avec Oistrack, Guido Cantelli, Schumann par Gendron et d'autres.

Maintenant c'est vrai, quand j'ai vu débarquer les premières vraies collections économiques en CD, je me suis jeté dessus !

Pour les concerts, à Liège la fréquentation est suffisante pour nourrir un opéra et un philharmonique. Je ne suis pas sûr du tout qu'on connaisse une crise, les rayons classiques disparaissent mais il faut compter avec les ventes sur le Net. L'an dernier une émission sur France mu disait qu'une revue comme Diapason ou le Monde de la Musique recevait en moyenne 400 disques par moi, à peu près la même chose qu'il y a 10 -15 ans, mais que ce qui avait changé c'était la nature des enregistrements : moins de grosses réalisations et plus de petites formations.
Et en quoi la crise du disque, pour autant qu'elle soit avérée serait-elle un indicateur pertinent ? On trouve de plus en plus de disques à des prix très bas, il est tout à fait possible de balayer une grande partie du répertoire avec une moyenne de 3-5 € par disques, et pas que des secondes zones ! Face à l'abondance de l'offre, le fait que la demande se tarisse ne me semble pas significatif du tout.

[haskil]

Sans compter que des disques chers font souvent l'occasion de promos ultra intéressantes dans les bacs.

Tu nous donnes le prix des premiers CD, mais les 33 tr étaient beaucoup plus abordables, dans les 80' on trouvait des disques vraiment bons à partir de 30 F (les HM d'ailleurs), et les sonates de Beethoven + les concertos chez Philips ça coûtait 300-400 F au lieu des 100 € actuellement et amputés des concertos

Je parlais des CD, bien sur. Pas des 33 tours.

Les sonates de Beethoven par Arrau avec les concertos dans un gros coffret, je les ai payés 190 F au milieu des années 1970, mais c'était une opération spéciale ! A l'époque, les microsillons publiés en nouveauté valaient 36, 80F. Mais en 1983, année de lancement du CD, les microsillons publiés en nouveauté valaient 96 F et des poussières.


Mais les prix des CD que j'ai donnés pour l'année 1985 sont faciles à trouver : Diapason et Le Monde de la Musique les donne.

Cela étant, j'ai des CD avec l'étiquette encore collée derrière, achetés à la FNAC en 1984 au prix de... 201 F! Mais je ne les prends pas en compte, car il s'agissait d'imports japonais.

Je préfère les prix des disques publiés en France et là c'est bien 156 - 160 F le CD et 90 F pour le premier CD économique publié en France.


Alain

[haskil]

Pour en revenir à l'augmentation de la fréquentation des concerts, de quels concerts parle t-on ? des prestigieux avec grands noms, des grosses productions genre stade de France, des festivals estivaux (festivaux estivals ?), des concerts de "proximité", ou de l'ensemble tout confondu ?

Tout confondu !

La Bastille par exemple vend plus de 800 000 billets par an... ce que ne faisait pas le seul opéra garnier. Le chatelet avait abandonné le classique et ne s'y est remis qu'en 1977. Les festivals d'été ? Mais ils sont allés là ou la musique classique n'allait jamais et ils ont augmenté l'offre.

L'offre a augmenté et le public avec.


Ces chiffres se trouvent dans les études publiées plus ou moins régulièrement par les villes, les régions le ministère.

Casadesus à Lille, par exemple : il est indéniable qu'il a accru l'offre et apporté la musique là ou elle n'allait pas.

Lyon n'avait pas d'orchestre symphonique régulier, Toulouse non plus. etc.


Alain

[haskil]

Je n'ai pas ton sens de la formule, mais en raccourci, c'est précisément ce que je pense pour avoir été trop prisonnier de tels diktats que le discours ambiant avait fini par m'imposer quand j'étais jeune ...

Nous serions en 1970, je vomirais ici sur Rachmaninov, Poulenc, Liszt, Johann Strauss, Verdi, sauf Otello et Falstaff bien sur, pour ne jurer que par les derniers Quatuors de Beethoven, l'Art de la fugue, Boulez, Stockhausen and co. Et évidemment sur Karajan : faut dire, quel mauvais chef

Faudrait un jour que soit republié sur le net les numéros de Musique en jeu et l'on rigolerait en lisant des articles sur "les quatuors petits bourgeois de Bela Bartok" ou la "musique démagogique et stalienne" de Chostakovitch.

Oui Alain, j'ai vécu les même diktats... et bien sûr, en forme de clin d'oeil, j'aime toujours autant les derniers Quatuors de Beethoven, l'Art de la fugue, évidemment comme toi !
... pour Boulez surtout les oeuvres plus récentes et pour Stockhausen les oeuvres d'avant 1970, justement !

Pour "Musique en jeu" j'en ai pas mal d'exemplaires... effectivement beaucoup d'articles sont très drôles par illustration de l'idéologie ambiantes.

Bravo pour ce post !
Amicalement

Gilles

De rien


J'aime aussi toujours autant l'art de la fugue et les derniers quatuors, mais en plus maintenant j'adore le concerto pour piano de Reynaldo Hahn, les valses de Strauss et je ne cherche pas à valider Chopin en lui trouvant une ressemblance avec Webern


Alain